Le Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d'Ivoire (Renadvidet-CI) va organiser un sit-in le mercredi 11 novembre 2015 au Palais de justice d’Abidjan. L’annonce a été faite le samedi 31 octobre au cours d’une conférence de presse tenue au siège de l’organisation sis à Adjamé 220 logements.
Le Renadvidet-Ci a décidé de remettre le couvert. Elle va dérouler ses actions de protestation contre l’inféodation de la justice au pouvoir politique. En effet, selon les responsables de cette organisation regroupant les associations des victimes de déchets toxiques, c’est le procureur de la République qui ferait obstruction à leur procédure. Adou Richard, c’est de lui qu’il s’agit, est accusé de faire entrave à l’instruction de la procédure qui doit faire toute la lumière sur le transfert illicite d’une banque de la place de la somme de 4, 658 milliards de Fcfa destinés à l’indemnisation des victimes des déchets toxiques. Une procédure différente de celle qui a condamné Koné Cheikh Omar et autres à 20 ans de prison. Et là-dessus, le procureur de la République semble faire tourner en bourrique les responsables du Renadvidet – Ci. « Après plusieurs tentatives en vue de le rencontrer, nous avons été reçus par l’un de ses adjoints qui nous avait fait savoir que le dossier était au-dessus de ses compétences et que par conséquent, la seule personne à pouvoir donner suite à celui-ci est le procureur Adou Richard. Finalement, le jeudi 29 octobre 2015, de 11h dans la salle d’attente, nous avons été reçus à 20H20 mn pendant une minute. Au terme de cette rencontre éclaire, le procureur de la République nous avait laissés entendre qu’il aviserait », raconte Charles Koffi, président du Renadvidet-Ci.
C’est au vu du « double jeu de cet homme de justice » que l’organisation des victimes des déchets toxiques a décidé d’initier un sit- in le mercredi 11 novembre pacifique devant le Palais de justice, afin d’attirer l’attention du Président de la République sur la situation de la justice ivoirienne. Une occasion pour eux d’appeler de tous leurs vœux « une justice transparente, équitable et égalitaire au service de tous ».
Constant DOSSOU
Ph. & Lég : Charles Koffi, expliquant les tractations judiciaires dans lesquelles est impliquée son organisation
Le Renadvidet-Ci a décidé de remettre le couvert. Elle va dérouler ses actions de protestation contre l’inféodation de la justice au pouvoir politique. En effet, selon les responsables de cette organisation regroupant les associations des victimes de déchets toxiques, c’est le procureur de la République qui ferait obstruction à leur procédure. Adou Richard, c’est de lui qu’il s’agit, est accusé de faire entrave à l’instruction de la procédure qui doit faire toute la lumière sur le transfert illicite d’une banque de la place de la somme de 4, 658 milliards de Fcfa destinés à l’indemnisation des victimes des déchets toxiques. Une procédure différente de celle qui a condamné Koné Cheikh Omar et autres à 20 ans de prison. Et là-dessus, le procureur de la République semble faire tourner en bourrique les responsables du Renadvidet – Ci. « Après plusieurs tentatives en vue de le rencontrer, nous avons été reçus par l’un de ses adjoints qui nous avait fait savoir que le dossier était au-dessus de ses compétences et que par conséquent, la seule personne à pouvoir donner suite à celui-ci est le procureur Adou Richard. Finalement, le jeudi 29 octobre 2015, de 11h dans la salle d’attente, nous avons été reçus à 20H20 mn pendant une minute. Au terme de cette rencontre éclaire, le procureur de la République nous avait laissés entendre qu’il aviserait », raconte Charles Koffi, président du Renadvidet-Ci.
C’est au vu du « double jeu de cet homme de justice » que l’organisation des victimes des déchets toxiques a décidé d’initier un sit- in le mercredi 11 novembre pacifique devant le Palais de justice, afin d’attirer l’attention du Président de la République sur la situation de la justice ivoirienne. Une occasion pour eux d’appeler de tous leurs vœux « une justice transparente, équitable et égalitaire au service de tous ».
Constant DOSSOU
Ph. & Lég : Charles Koffi, expliquant les tractations judiciaires dans lesquelles est impliquée son organisation