Le Conseil constitutionnel en sa séance du lundi 2 novembre 2015 a proclamé le résultat définitif du scrutin du 25 octobre 2015. Sans surprise et sans suspense, le juge électoral a confirmé la victoire d’Alassane Ouattara telle que proclamée par la Commission électorale indépendante (Cei), le mercredi 28 octobre dernier.
La décision n°CI-2015-EP-162/02-11/CC/SG par laquelle Koné Mamadou donne Alassane Ouattara vainqueur de l’élection avec 52,86 % de taux de participation, clôt définitivement le chapitre de la présidentielle 2015. «Considérant que sur 3.129.742 suffrages exprimés, fixant ainsi la majorité absolue à 1.564.872 voix, Monsieur Alassane Ouattara a recueilli 2.618.229 voix, réalisant ainsi un score de 83,66 %, supérieur à la majorité absolue requise, qu’il convient donc de le proclamer élu, dès le premier tour, président de la République de Côte d’Ivoire au terme du scrutin du 25 octobre 2015». C’est en ces termes que le président du Conseil constitutionnel a conclu ses propos après avoir rejeté en bloc les griefs soulevés par Mamadou Koulibaly, président de Lider qui s’est finalement retiré du processus après avoir fait acte de candidature.
De la requête en annulation de Mamadou Koulibaly
Selon le juge électoral, la requête de M. Koulibaly est recevable en la forme mais son fond pose problème. Ainsi, le requérant qui réclamait l’annulation du vote en raison de la violation des textes qui, de son avis, porte atteinte à la régularité du processus dans son ensemble, n’obtiendra aucune satisfaction.
Le 30 octobre soit trois jours après la proclamation des résultats par la Cei, en vertu de l’article 60 du code électoral, Mamadou Koulibaly introduisait une requête aux fins d’annulation du scrutin. «Le scrutin du 25 Octobre 2015 est entaché d’une kyrielle de contorsionnements de règles légales qui ont affecté ledit scrutin de profondes distorsions qui n’ont pu restituer la volonté réelle des électeurs. Le scrutin est intervenu notamment en violation des articles 15, 26 et 30 du code électoral», écrit l’intéressé dans sa requête adressée au conseil constitutionnel. Succinctement, Koulibaly reproche à la Cei d’avoir prorogé la date de retrait des cartes d’électeur, d’avoir autorisé le candidat Ouattara à utiliser les couleurs du drapeau national en plus d’avoir un logo plus prépondérant que ceux de ses concurrents, le tout en violation du code électoral. Il reproche également à la Rti et à Fraternité Matin d’avoir pris sur eux la décision de le censurer en se basant sur un simple tweet.
Dans sa délibération, le conseil constitutionnel a justifié que tous les pièces et autres justificatifs produits par l’intéressé n’étaient pas assez consistants et donc non fondés pour induire l’annulation du vote. Il a dès lors proclamé Alassane Ouattara vainqueur comme il fallait s’y attendre.
La décision n°CI-2015-EP-162/02-11/CC/SG par laquelle Koné Mamadou donne Alassane Ouattara vainqueur de l’élection avec 52,86 % de taux de participation, clôt définitivement le chapitre de la présidentielle 2015. «Considérant que sur 3.129.742 suffrages exprimés, fixant ainsi la majorité absolue à 1.564.872 voix, Monsieur Alassane Ouattara a recueilli 2.618.229 voix, réalisant ainsi un score de 83,66 %, supérieur à la majorité absolue requise, qu’il convient donc de le proclamer élu, dès le premier tour, président de la République de Côte d’Ivoire au terme du scrutin du 25 octobre 2015». C’est en ces termes que le président du Conseil constitutionnel a conclu ses propos après avoir rejeté en bloc les griefs soulevés par Mamadou Koulibaly, président de Lider qui s’est finalement retiré du processus après avoir fait acte de candidature.
De la requête en annulation de Mamadou Koulibaly
Selon le juge électoral, la requête de M. Koulibaly est recevable en la forme mais son fond pose problème. Ainsi, le requérant qui réclamait l’annulation du vote en raison de la violation des textes qui, de son avis, porte atteinte à la régularité du processus dans son ensemble, n’obtiendra aucune satisfaction.
Le 30 octobre soit trois jours après la proclamation des résultats par la Cei, en vertu de l’article 60 du code électoral, Mamadou Koulibaly introduisait une requête aux fins d’annulation du scrutin. «Le scrutin du 25 Octobre 2015 est entaché d’une kyrielle de contorsionnements de règles légales qui ont affecté ledit scrutin de profondes distorsions qui n’ont pu restituer la volonté réelle des électeurs. Le scrutin est intervenu notamment en violation des articles 15, 26 et 30 du code électoral», écrit l’intéressé dans sa requête adressée au conseil constitutionnel. Succinctement, Koulibaly reproche à la Cei d’avoir prorogé la date de retrait des cartes d’électeur, d’avoir autorisé le candidat Ouattara à utiliser les couleurs du drapeau national en plus d’avoir un logo plus prépondérant que ceux de ses concurrents, le tout en violation du code électoral. Il reproche également à la Rti et à Fraternité Matin d’avoir pris sur eux la décision de le censurer en se basant sur un simple tweet.
Dans sa délibération, le conseil constitutionnel a justifié que tous les pièces et autres justificatifs produits par l’intéressé n’étaient pas assez consistants et donc non fondés pour induire l’annulation du vote. Il a dès lors proclamé Alassane Ouattara vainqueur comme il fallait s’y attendre.