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Politique Publié le lundi 9 novembre 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Un proche du Dg des impôts formel : Il revient à Mamadou Koulibaly d’apporter la preuve

Dans un communiqué publié le dimanche 8 novembre 2015 sur le site de son parti, LIDER, Mamadou Koulibaly pointe un doigt accusateur sur des proches Président Ouattara qui bénéficieraient d’une exonération d’impôts jusqu’en 2017. Il le dit sur la base du code des Impôts pour opérer une lecture critique du communiqué de la Direction générale des impôts en date du 30 octobre 2015. Ce communiqué signé de Pascal Kouakou Abinan, directeur général des impôts annonce le démarrage d’une opération spéciale de recouvrement des arriérés d’impôts sur toute l’étendue du territoire national, du 5 au 15 novembre 2015. «Ainsi, pendant que la grande masse des Ivoiriens tire le diable par la queue et s’enfonce dans la misère, pendant que la pression fiscale s’accroît sur la plupart des entreprises, qui traversent, tant bien que mal, des périodes de vaches maigres, celles qui appartiennent à ses proches continuent d’enrichir leurs propriétaires, exonérés du paiement des impôts sur les bénéfices industriels et commerciaux jusqu’en 2017», estime LIDER. Cette assertion est rejetée par un collaborateur du Dg des impôts qui invite Mamadou Koulibaly à fournir la preuve de ce qu’il avance : «L’opération spéciale de recouvrement des arriérés d’impôts que nous lançons est légale. Si Mamadou Koulibaly pense qu’il y a des gens, ici en Côte d’Ivoire qui sont exonérés d’impôts et qui sont proches d’un individu, il lui revient d’apporter la preuve. La loi fiscale est équitable, c’est une justice fiscale. Il n’y a pas une catégorie d’Ivoiriens qui est exonérée d’impôts au détriment d’une autre catégorie. C’est la justice et l’équité fiscale». Nos tentatives pour avoir des détails sur les sociétés concernées et leurs éventuels actionnaires auprès de LIDER sont restées sans suite. En l’espèce il s’agit d’identifier les sociétés en question, de déterminer si ce sont des sociétés d’Etat, ou des capitaux privés ivoiriens, ou non, puis d’identifier que les actionnaires ivoiriens sont des proches du chef de l’Etat. Car dans le fond, le président de Lider ne semble pas remettre en cause le principe et le bien fondé de cette exonération. Ce qui l’inquiète était la qualité ou plutôt la proximité des bénéficiaires avec le président de la République.

O.D
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