La branche du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) conduite par Aboudramane Sangaré envisage boycotter toutes les élections en Côte d’Ivoire jusqu’au départ du pouvoir du chef de l’Etat Alassane Ouattara, récemment réélu pour un nouveau mandat de cinq ans, a affirmé son numéro deux et porte-parole Boubacar Koné, dans une interview à ALERTE INFO dimanche.
Avant la présidentielle, la branche du Front populaire ivoirien (FPI) dont vous êtes le porte-parole avait affirmé qu’elle s’opposerait par tous les moyens légaux au scrutin. Nous n’avons rien vu pourtant…
Nous avons tenté de nous opposer par tous les moyens légaux. Vous avez vu les manifestations, les marches. Vous avez vu sur toute l’étendue du territoire que des citoyens ont manifesté leur mécontentement contre l’arrêt du conseil constitutionnel qui a validé une candidature illégale. Les Ivoiriens ont manifesté.
Maintenant que le Président Ouattara a été réélu, que compte faire le FPI tendance Sangaré ?
Le FPI va continuer à jouer son rôle de parti d’opposition c’est-à-dire à dénoncer toutes les tares du régime mais surtout se battre pour que le pays redevienne un pays de liberté où les débats contradictoires sont admis, et où les ivoiriens vivent paisiblement et en toute fraternité. Mais nous ne changeons pas de ligne c’est-à-dire que nous sommes pour la démocratie, le socialisme mais surtout pour la souveraineté nationale, la dignité de l’homme ivoirien. Ce sont ces nobles combats que nous allons continuer.
Vous affirmez ne pas reconnaître M. Ouattara comme président de la république…
On ne le reconnait pas parce qu’il n’y a pas eu élection. Ce qui s’est passé n’est pas une élection. Si nous voulons être conséquents avec nous même, nous dirons que c’est le coup d’état de 2011 qui continue. C’est la 2e mi-temps du coup d’état de 2011 qui continue. On ne peut pas reconnaitre quelqu’un qui est là par la force et par un coup d’État.
Jusqu’à quand n’allez-vous pas reconnaitre le président Ouattara ?
Tant qu’il est là par forfaiture. La date à laquelle vous pensez, c’est jusque là que nous continuerons à ne pas le reconnaître.
Les législatives et municipales auront probablement lieu en 2016. La FPI tendance Sangaré compte-t-il prendre part à ces scrutins ?
Est-ce que les conditions que nous dénonçons ont changé ? Les conditions que nous dénonçons n’ont pas changé. Si d’ici là, elles changent, nous aviserons. Nous sommes constants avec nous-mêmes. Si rien ne change, nous n’avons aucune raison de changer notre position. Tous ceux qui iront à ces élections vont revenir pleurer comme d’habitude puisqu’on va leur octroyer des résultats fictifs.
Avant la présidentielle, M. Pascal Affi N’guessan qui dirige l’autre branche du FPI, a appelé à un dialogue avec vous. Etes-vous prêt au dialogue avec lui ?
M. Pascal Affi N’guessan ne compte pas dans la politique nationale. Il ne compte plus et lui-même le sait. Il a accompagné M. Ouattara qui l’a payé en monnaie de singe. Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, il y a M. Ouattara et ses alliés qui pèsent 11% et les Ivoiriens unis derrière Gbagbo Laurent 89%. On renoue le dialogue avec des gens qui comptent. Nous n’allons pas dialoguer avec lui. Il a refusé le dialogue pendant une année entière et le parti l’a exclu. Si un jour, M. Ouattara estime que le dialogue national est possible, nous pensons que qu’il sera assis de l’autre côté.
Le FPI tendance Sangaré va-t-il poursuivre son engagement au sein de la Coalition nationale pour le changement (CNC) ?
Je ne sais pas si la CNC continuera d’exister après les élections. La CNC est née sur une plateforme dont la borne supérieure était la date des élections. Les élections sont passées, la CNC va faire son bilan et puis c’est fini. La CNC a fini son mandat.
Est-ce que le FPI peut durablement survivre à Laurent Gbagbo ?
Absolument. Le FPI est le parti le plus puissant de ce pays en termes d’organisation interne, d’implantation, de capacité de mobilisation, de ressources humaines et intellectuelles. Laurent Gbagbo est mortel.
Jusqu’à quand allez-vous continuez de boycotter les élections en Côte d’Ivoire ?
Jusqu’à ce que M. Ouattara parte. Mais tant que cela ne sert à rien d’aller à des élections, vous n’allez pas nous voir à des élections. On ne va pas à des élections pour rigoler comme d’autres. Nous allons à des élections pour les gagner. Nous pensons que la bouche de Youssouf Bakayoko ne va jamais dire que le FPI a gagné une élection.
Les Ivoiriens peuvent-ils espérer voir le FPI tendance Sangaré participer à la présidentielle de 2020 ?
Le FPI continue de se battre jusqu’à ce qu’il reprenne le pouvoir d’Etat. Mais personne n’en connaît la date.
SKO
Avant la présidentielle, la branche du Front populaire ivoirien (FPI) dont vous êtes le porte-parole avait affirmé qu’elle s’opposerait par tous les moyens légaux au scrutin. Nous n’avons rien vu pourtant…
Nous avons tenté de nous opposer par tous les moyens légaux. Vous avez vu les manifestations, les marches. Vous avez vu sur toute l’étendue du territoire que des citoyens ont manifesté leur mécontentement contre l’arrêt du conseil constitutionnel qui a validé une candidature illégale. Les Ivoiriens ont manifesté.
Maintenant que le Président Ouattara a été réélu, que compte faire le FPI tendance Sangaré ?
Le FPI va continuer à jouer son rôle de parti d’opposition c’est-à-dire à dénoncer toutes les tares du régime mais surtout se battre pour que le pays redevienne un pays de liberté où les débats contradictoires sont admis, et où les ivoiriens vivent paisiblement et en toute fraternité. Mais nous ne changeons pas de ligne c’est-à-dire que nous sommes pour la démocratie, le socialisme mais surtout pour la souveraineté nationale, la dignité de l’homme ivoirien. Ce sont ces nobles combats que nous allons continuer.
Vous affirmez ne pas reconnaître M. Ouattara comme président de la république…
On ne le reconnait pas parce qu’il n’y a pas eu élection. Ce qui s’est passé n’est pas une élection. Si nous voulons être conséquents avec nous même, nous dirons que c’est le coup d’état de 2011 qui continue. C’est la 2e mi-temps du coup d’état de 2011 qui continue. On ne peut pas reconnaitre quelqu’un qui est là par la force et par un coup d’État.
Jusqu’à quand n’allez-vous pas reconnaitre le président Ouattara ?
Tant qu’il est là par forfaiture. La date à laquelle vous pensez, c’est jusque là que nous continuerons à ne pas le reconnaître.
Les législatives et municipales auront probablement lieu en 2016. La FPI tendance Sangaré compte-t-il prendre part à ces scrutins ?
Est-ce que les conditions que nous dénonçons ont changé ? Les conditions que nous dénonçons n’ont pas changé. Si d’ici là, elles changent, nous aviserons. Nous sommes constants avec nous-mêmes. Si rien ne change, nous n’avons aucune raison de changer notre position. Tous ceux qui iront à ces élections vont revenir pleurer comme d’habitude puisqu’on va leur octroyer des résultats fictifs.
Avant la présidentielle, M. Pascal Affi N’guessan qui dirige l’autre branche du FPI, a appelé à un dialogue avec vous. Etes-vous prêt au dialogue avec lui ?
M. Pascal Affi N’guessan ne compte pas dans la politique nationale. Il ne compte plus et lui-même le sait. Il a accompagné M. Ouattara qui l’a payé en monnaie de singe. Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, il y a M. Ouattara et ses alliés qui pèsent 11% et les Ivoiriens unis derrière Gbagbo Laurent 89%. On renoue le dialogue avec des gens qui comptent. Nous n’allons pas dialoguer avec lui. Il a refusé le dialogue pendant une année entière et le parti l’a exclu. Si un jour, M. Ouattara estime que le dialogue national est possible, nous pensons que qu’il sera assis de l’autre côté.
Le FPI tendance Sangaré va-t-il poursuivre son engagement au sein de la Coalition nationale pour le changement (CNC) ?
Je ne sais pas si la CNC continuera d’exister après les élections. La CNC est née sur une plateforme dont la borne supérieure était la date des élections. Les élections sont passées, la CNC va faire son bilan et puis c’est fini. La CNC a fini son mandat.
Est-ce que le FPI peut durablement survivre à Laurent Gbagbo ?
Absolument. Le FPI est le parti le plus puissant de ce pays en termes d’organisation interne, d’implantation, de capacité de mobilisation, de ressources humaines et intellectuelles. Laurent Gbagbo est mortel.
Jusqu’à quand allez-vous continuez de boycotter les élections en Côte d’Ivoire ?
Jusqu’à ce que M. Ouattara parte. Mais tant que cela ne sert à rien d’aller à des élections, vous n’allez pas nous voir à des élections. On ne va pas à des élections pour rigoler comme d’autres. Nous allons à des élections pour les gagner. Nous pensons que la bouche de Youssouf Bakayoko ne va jamais dire que le FPI a gagné une élection.
Les Ivoiriens peuvent-ils espérer voir le FPI tendance Sangaré participer à la présidentielle de 2020 ?
Le FPI continue de se battre jusqu’à ce qu’il reprenne le pouvoir d’Etat. Mais personne n’en connaît la date.
SKO