Abidjan (Côte d’Ivoire) - Deux quotidiens ivoiriens, L’Intelligent d’Abidjan et Aujourd’hui ont été suspendus par le Conseil national de la presse (CNP, organe officiel de régulation de la écrite) pour trois parutions.
Dans un communiqué rendu public, lundi et dont APA a obtenu copie, le CNP annonce la "suspension des quotidiens Aujourd’hui et L’Intelligent d’Abidjan pour trois parutions chacun" ainsi que la suspension "d’écriture, le journaliste Alafé Wakili alias Charles Kouassi, pour trente jours avec retrait subséquent de sa carte de journaliste professionnel".
Il ressort des faits que le quotidien Aujourd’hui a, dans plusieurs de ses éditions, violé le communiqué N°008 du 16 juillet 2015 du CNP, qui interdisait aux organes de presse d’attribuer à des personnes, des qualités de président et de secrétaire général de partis dont ils ne jouissent ni statutairement ni légalement.
En dépit des nombreuses interpellations du Conseil sur la question, "le quotidien Aujourd’hui est demeuré constant dans cette pratique en publiant régulièrement des déclarations et communiqués signés de personnes se réclamant indûment du Front Populaire Ivoirien (FPI)", le parti de l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo, explique l’organe de régulation.
En ce qui concerne le quotidien L’Intelligent d’Abidjan, il a publié, sous la plume du journaliste Alafé Wakili alias Charles Kouassi, un article accusant M. Stéphane Kipré (gendre de Laurent Gbagbo) de préparer un coup d’Etat et une déstabilisation de la Côte d’Ivoire, sur la base de prétendues révélations prophétiques d’un pasteur dont l’identité n’a pas été dévoilée.
"Or le code de déontologie du journaliste ivoirien stipule clairement que le journaliste ne devra publier que les informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies. En offrant son support à la diffusion de cette vision prophétique, le journaliste a manqué à son devoir et mis gravement en cause M. Stéphane Kipré", ajoute le CNP.
"Les entreprises de presse Les Editions d’Aujourd’hui Suarl et Socef Ntic, respectivement éditrices des quotidiens Aujourd’hui et L’Intelligent d’Abidjan ainsi que le journaliste Alafé Wakili alias Charles Kouassi disposent chacun en ce qui le concerne, d’un délai d’un mois, à compter de la notification de la décision pour saisir la Chambre administrative de la Cour Suprême", conclu le communiqué signé du Président du CNP, Raphaël Oré Lakpé.
LS
Dans un communiqué rendu public, lundi et dont APA a obtenu copie, le CNP annonce la "suspension des quotidiens Aujourd’hui et L’Intelligent d’Abidjan pour trois parutions chacun" ainsi que la suspension "d’écriture, le journaliste Alafé Wakili alias Charles Kouassi, pour trente jours avec retrait subséquent de sa carte de journaliste professionnel".
Il ressort des faits que le quotidien Aujourd’hui a, dans plusieurs de ses éditions, violé le communiqué N°008 du 16 juillet 2015 du CNP, qui interdisait aux organes de presse d’attribuer à des personnes, des qualités de président et de secrétaire général de partis dont ils ne jouissent ni statutairement ni légalement.
En dépit des nombreuses interpellations du Conseil sur la question, "le quotidien Aujourd’hui est demeuré constant dans cette pratique en publiant régulièrement des déclarations et communiqués signés de personnes se réclamant indûment du Front Populaire Ivoirien (FPI)", le parti de l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo, explique l’organe de régulation.
En ce qui concerne le quotidien L’Intelligent d’Abidjan, il a publié, sous la plume du journaliste Alafé Wakili alias Charles Kouassi, un article accusant M. Stéphane Kipré (gendre de Laurent Gbagbo) de préparer un coup d’Etat et une déstabilisation de la Côte d’Ivoire, sur la base de prétendues révélations prophétiques d’un pasteur dont l’identité n’a pas été dévoilée.
"Or le code de déontologie du journaliste ivoirien stipule clairement que le journaliste ne devra publier que les informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies. En offrant son support à la diffusion de cette vision prophétique, le journaliste a manqué à son devoir et mis gravement en cause M. Stéphane Kipré", ajoute le CNP.
"Les entreprises de presse Les Editions d’Aujourd’hui Suarl et Socef Ntic, respectivement éditrices des quotidiens Aujourd’hui et L’Intelligent d’Abidjan ainsi que le journaliste Alafé Wakili alias Charles Kouassi disposent chacun en ce qui le concerne, d’un délai d’un mois, à compter de la notification de la décision pour saisir la Chambre administrative de la Cour Suprême", conclu le communiqué signé du Président du CNP, Raphaël Oré Lakpé.
LS