Le Conseil National de la Presse (CNP), l’organe de régulation en Côte d’Ivoire, a suspendu lundi pour trois parutions les quotidiens "L’intelligent d’Abidjan" et "Aujourd’hui", pour avoir respectivement publié "un article accusant Stéphane Kipré (gendre de Gbagbo) de préparer un putsch" et "des communiqués signés de personnes" n’émanant pas du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Gbagbo), dans une note.
"Aucun fait ne corrobore ces accusations imaginaires sans fondements et donc diffamatoires à l’endroit de Stéphane Kipré", a estimé le CNC dans un communiqué dont ALERTE INFO a reçu copie.
"Une telle pratique poursuit un but inavoué, celui de mettre en cause M. Kipré et de susciter à son encontre, l’ouverture d’une éventuelle information pour tentative de coup d’Etat", poursuit le communiqué.
Le journaliste auteur de l’article, Alafé Wakili alias Charles Kouassi, a écopé d’une suspension de 30 jours d’écriture et du retrait de sa carte de presse professionnelle.
En ce qui concerne "Aujourd’hui", l'organe de régulation a jugé qu'en présentant Boubabacar Koné comme secrétaire général et porte-parole du FPI, qualité qui ne lui est pas "officiellement reconnu comme tel" par le parti, le quotidien a voulu "délibérément semer le trouble dans l’esprit des lecteurs".
DEK
"Aucun fait ne corrobore ces accusations imaginaires sans fondements et donc diffamatoires à l’endroit de Stéphane Kipré", a estimé le CNC dans un communiqué dont ALERTE INFO a reçu copie.
"Une telle pratique poursuit un but inavoué, celui de mettre en cause M. Kipré et de susciter à son encontre, l’ouverture d’une éventuelle information pour tentative de coup d’Etat", poursuit le communiqué.
Le journaliste auteur de l’article, Alafé Wakili alias Charles Kouassi, a écopé d’une suspension de 30 jours d’écriture et du retrait de sa carte de presse professionnelle.
En ce qui concerne "Aujourd’hui", l'organe de régulation a jugé qu'en présentant Boubabacar Koné comme secrétaire général et porte-parole du FPI, qualité qui ne lui est pas "officiellement reconnu comme tel" par le parti, le quotidien a voulu "délibérément semer le trouble dans l’esprit des lecteurs".
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