Bouaké - La communauté Atchan (Ebrié) résidant à Bouaké a procédé, samedi, à l’installation de son chef, Akouani Attegbé Aimé, en présence des autorités administratives, politiques, des chefs autochtones Baoulés et des chefs des autres communautés, en vue de créer l’entraide entre ses membres.
Originaire de M’Pouto (Abidjan, Cocody Riviéra 4), M. Akouani est chef de cellule du service logistique et transport du département industriel de la Compagnie ivoirienne pour le développement du texte (CIDT). Il a reçu l’onction de ses pairs dans une ambiance folklorique marquée par une danse guerrière, des ballets des femmes, des parades et des cris auxquels l’on a l’habitude d’assister dans la pure tradition Atchan au moment des grandes cérémonies de réjouissance telles que les fêtes de génération et l’intronisation des chefs.
M. Akouani a indiqué que cette cérémonie s’inscrit, d’une part dans le contexte de la réconciliation nationale. C’est pourquoi, les membres de la communauté ont voulu un tant soit peu transposer ce qu’il y a de beau dans leur culture à Bouaké pour montrer à tous les habitants de Gbèkè que leurs frères et sœurs du sud "se sentent chez eux en Côte d’Ivoire". D’autre part, il s’agit de permettre à leurs propres enfants qui n’ont pas l’occasion de se rendre dans leur région d’origine (District d’Abidjan) de découvrir la tradition de leurs pères.
"Après tout ce que nous avons connu (la crise ivoirienne), il était bon que nous commencions d’abord par nous retrouver entre frères et ensuite fédérer avec toutes les autres communautés", a-t-il signifié, par ailleurs, invitant les membres de sa communauté à croire en la structure qu’ils ont eux-mêmes mise en place. "Personne ne viendra faire le travail pour eux. Tout est une question de volonté et rien n’est facile. Donc, qu’ils y mettent le cœur", a lancé M. Akouani.
(AIP)
nbf/akn/kam
Originaire de M’Pouto (Abidjan, Cocody Riviéra 4), M. Akouani est chef de cellule du service logistique et transport du département industriel de la Compagnie ivoirienne pour le développement du texte (CIDT). Il a reçu l’onction de ses pairs dans une ambiance folklorique marquée par une danse guerrière, des ballets des femmes, des parades et des cris auxquels l’on a l’habitude d’assister dans la pure tradition Atchan au moment des grandes cérémonies de réjouissance telles que les fêtes de génération et l’intronisation des chefs.
M. Akouani a indiqué que cette cérémonie s’inscrit, d’une part dans le contexte de la réconciliation nationale. C’est pourquoi, les membres de la communauté ont voulu un tant soit peu transposer ce qu’il y a de beau dans leur culture à Bouaké pour montrer à tous les habitants de Gbèkè que leurs frères et sœurs du sud "se sentent chez eux en Côte d’Ivoire". D’autre part, il s’agit de permettre à leurs propres enfants qui n’ont pas l’occasion de se rendre dans leur région d’origine (District d’Abidjan) de découvrir la tradition de leurs pères.
"Après tout ce que nous avons connu (la crise ivoirienne), il était bon que nous commencions d’abord par nous retrouver entre frères et ensuite fédérer avec toutes les autres communautés", a-t-il signifié, par ailleurs, invitant les membres de sa communauté à croire en la structure qu’ils ont eux-mêmes mise en place. "Personne ne viendra faire le travail pour eux. Tout est une question de volonté et rien n’est facile. Donc, qu’ils y mettent le cœur", a lancé M. Akouani.
(AIP)
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