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Société Publié le samedi 12 décembre 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Mohamed Younouss, expert-financier et écrivain/ pourquoi j’ai écrit “Côte d’Ivoire: en route vers l’émergence”

Diplômé du Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion (CESAG) de Dakar et de l’Ecole Supérieure de Management à Paris en Finance et en Audit Interne, Mohamed Younouss est passionné du développement économique et social de l’Afrique en général et de son pays la Côte d’Ivoire, en particulier. Cet expert financier s’est lancé dans l’écriture. Il a sorti son premier ouvrage intitulé ‘’Côte d’Ivoire : en route vers l’émergence’’. Dans cette interview que nous publions à nouveau à la demande générale, il donne les raisons qui ont motivé son goût pour l’écriture, son admiration pour le Président Alassane Ouattara et l’ex-président Henri Konan Bédié.

Comment vous est venue l’idée de vous lancer dans l’écriture?
J’ai été toujours passionné par la lecture d’abord, ensuite de l’écriture puis du livre. Et, étant fils d’enseignant, j’ai très tôt été imprégné de tout ce qui concerne ces matières. Ma passion donc pour le livre et pour l’écriture date de mon enfance. C’est ce qui s’est matérialisé par cette première œuvre.

Quel but visez-vous en écrivant ?
Je ne vise pas un but particulier. Pour moi, écrire, c’est une façon particulière de s’exprimer, de faire passer un message, de partager des idées, des opinions, des points de vue, des sentiments, des perceptions avec le monde.

En tant qu’écrivain, ne pouvons-nous pas vous définir comme étant un écrivain pro-Ouattara ?
Vous me donnez là l’occasion de féliciter le Président de la République pour sa brillante réélection à la tête de notre pays pour encore cinq années. Je félicite toutes les équipes de campagne qui ont œuvré à cette belle victoire. Je salue notamment les deux directeurs nationaux de campagne que sont le Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio et le ministre d’Etat Amadou Gon Coulibaly pour leur efficacité qui a permis au Président de la République de gagner dès le premier tour avec 83,66% de voix.
Me définir comme un écrivain pro-Ouattara, je pense que certains peuvent le dire mais, de toute façon on ne peut pas les en empêcher. Ecrire sur un homme de la trempe, de la carrure de monsieur Ouattara, ne me donne aucun complexe à être traité d’écrivain pro-Ouattara. Tout au contraire ! Je n’ai fait que relater l’histoire et ce qui s’est passé et se passe. Et vu la qualité de la personnalité, c’est toute une fierté pour moi d’écrire sur lui, sur sa vie politique, professionnelle, sur sa vision, son leadership. C’est tout un honneur pour moi d’écrire sur lui.

Pourquoi avez-vous choisi comme titre de votre œuvre ‘’Côte d’Ivoire : en route vers l’émergence’’ ?
Depuis Paris où je résidais, lorsque j’ai commencé à constater la transformation positive de mon pays, j’ai pris du recul et je me suis souvenu de cette période 90- 93 où je venais de rentrer au lycée et où j’ai assisté à toutes les réformes qui ont été mises en œuvre par monsieur Ouattara pour sortir le pays de l’ornière, à cette période. Au cours de son premier mandat qui a commencé en avril 2011, j’ai suivi avec beaucoup d’attention, toutes les réformes qu’il est en train de mettre en œuvre avec ses équipes. J’ai compris que le cap qu’il a fixé ‘’L’émergence en 2020’’ était un projet ambitieux qui devrait mobiliser tous les Ivoiriens. Voilà pourquoi le titre qui m’a inspiré est ‘’Côte d’Ivoire : en route vers l’émergence’’. Ce qui signifie, « tournons-nous vers cette ambition, accompagnons le Président de la République dans ce vaste projet qui a pour seul intérêt de conduire les Ivoiriens vers un horizon meilleur, vers le développement ».

N’est-ce pas un pied-de-nez au pro-Gbagbo, aux pourfendeurs du régime Ouattara ?
Ils peuvent l’estimer. Certaines personnes peuvent qualifier cet ouvrage comme un pied-de-nez aux pourfendeurs du régime Ouattara ou aux pro-Gbagbo. Je pense d’ailleurs que j’ai été beaucoup modéré et tendre avec eux dans l’ouvrage. Je suis resté modéré en décriant plutôt leur attitude à l’occasion de la proclamation des résultats présidentiels en 2010 et leur comportement anti-démocratique c’est-à-dire leur refus de l’acceptation des résultats des urnes. Ce refus de l’alternance qui expose les populations à des souffrances, des difficultés, à l’instabilité. J’ai décrié ce refus d’acceptation des résultats par le clan Gbagbo et je continuerais de le décrier. Et je suis très à l’aise en le faisant. Je pense que le Président Alassane Ouattara a décidé de faire la politique autrement et j’en suis très heureux.

Cet ouvrage peut-il être défini comme un essai ou un roman ?
C’est un ouvrage hybride qui est à la frontière de la chronique, du roman-documentaire, du roman historique. Il se lit aisément comme un roman, un récit quoi que ce ne soit pas un récit puisque le volet imaginaire d’un récit n’y existe pas. Cet ouvrage est plutôt axé sur des faits historiques, précis et réels. Je pense donc que c’est 130 pages de plaisir, de traversée du temps puisque l’œuvre est structurée en trois chapitres qui traversent le temps en ce sens que le premier chapitre revient sur la période 90-93, sur le passé. Le chapitre 2 est consacré au bilan du Président de la République et de son gouvernement. C’est le présent. Le chapitre 3 ‘’vers l’émergence’’ est un chapitre qui ouvre le cap sur l’avenir et donc vers l’émergence. C’est le futur. C’est donc un ouvrage qui traverse le temps et c’est très intéressant de le parcourir.

Dans votre ouvrage à la page 88, vous écrivez ‘’le ministre Amadou Gon est un symbole de loyauté et d’une confiance remarquable’’ sur quel indice vous basez-vous pour l’écrire ?
Vous me donnez l’occasion de rendre un hommage mérité et très sincère au ministre d’Etat Amadou Coulibaly. Je profite de cette occasion pour le remercier d’avoir accepté de parrainer cet ouvrage et démontrant encore sa qualité d’homme d’Etat. Il a demandé à parrainer l’ouvrage avec son frère le Premier ministre Ahoussou Kouadio et je n’ai pas été surpris de son choix. C’est encore le ministre d’Etat Amadou Gon qui m’ a conseillé de faire postfacer cet ouvrage par Mme la grande chancelière Henriette Dagri Diabaté, en lieu et place de lui-même comme je l’avais sollicité. Tout ceci pour montrer la dimension de l’homme.
Pour revenir au passage dans l’ouvrage, effectivement prenez du recul et observez sa relation politique avec le Président Alassane Ouattara depuis 1990. Je pense qu’on connaît le monde politique, ses chamboulements, ses soubresauts, les ambitions des uns et des autres. Mais, jamais on n’a vu autant de fidélité. Je pense que le ministre d’Etat Amadou Gon Coulibaly est le symbole de la fidélité au service d’un homme, le Président Alassane Dramane Ouattara, mais aussi et surtout au service de la Côte d’Ivoire. Et je voudrais lui adresser tous mes sentiments, toute mon admiration. Pour moi et pour tous, il est le fidèle des fidèles. C’est quelqu’un en qui le président de la République a placé toute sa confiance, les yeux fermés. Je pense qu’il faut avoir de la qualité pour bénéficier d’une telle confiance du Président de la République. Convenez avec moi que quelqu’un qui est son collaborateur depuis 1990 est forcément un homme de qualité, un travailleur acharné comme lui. J’ai voulu lui adresser ces lignes en guise d’admiration et d’hommage pour tout ce qu’il fait.

Sur quel élément, vous basez-vous pour écrire à la page 88 que le Président Henri Konan Bédié est le sage des sages ?
Oui ! Vous conviendrez avec moi que l’ambition d’un homme politique comme le Président Bédié est de conquérir la magistrature suprême dans son pays. Et vous conviendrez aussi avec moi qu’en prenant cette décision de faire fi de ses ambitions personnelles, il mettait en avant la paix et le développement de la Côte d’ Ivoire avec des élections apaisées. En appelant à soutenir la candidature d’un homme qui est déjà au travail notamment, le Président Alassane Ouattara, je pense qu’il faisait preuve là d’une énorme sagesse, d’un sens élevé de l’Etat, de l’intérêt de la Nation, de la République, d’un amour indéniable pour son pays. Il est consulté par le Président de la République SEM Alassane Ouattara pour toutes les décisions qui concernent la vie de la nation. Aujourd’hui, il est notre patriarche après le Président Félix Houphouët-Boigny. Le Président Henri Konan Bédié reste le sage des sages.

Quelle a été la réaction du Président Bédié en préfaçant votre ouvrage ?
Vous me donnez l’occasion de le remercier à nouveau après l’audience qu’il m’a accordée le vendredi 6 novembre 2015 à sa résidence où j’ai pu le remercier personnellement. Je dirais que c’est un grand honneur d’avoir bénéficié dans un premier ouvrage de la belle plume du Président Bédié qui ne préface pas les livres à tout moment. Pour moi, c’est non seulement un honneur, mais aussi une véritable chance. Voilà pourquoi je ne saurais m’arrêter de le remercier. Il a décidé de préfacer ce livre sans me connaître ‘’ni d’Adam ni d’Eve’’. C’est en cela aussi que je vois la qualité, la dimension de l’homme politique. Je pense qu’il a juste eu le temps de parcourir les lignes. J’ai félicité son appel de Daoukro qui était un grand acte, une grande décision historique pour le peuple de Côte d’Ivoire. J’ai salué cet appel dans l’ouvrage et peut-être que c’était un point focal de sa décision. Je pense aussi à la mise en exergue du bilan du Président de la République dans le chapitre 2, que lui-même ne cesse de révéler en disant que le Président Alassane est un bâtisseur-né. Je crois que c’est au regard de ces quelques points qu’il a décidé de préfacer mon ouvrage. Je profite de votre journal pour encore lui présenter mes sincères remerciements.

Pourquoi la 1ère de couverture de votre ouvrage ne présente pas la carte de la Côte d’Ivoire mais la photo de Bédié et Ouattara ?
Je pense que le Président Henri Konan Bédié et le Président Alassane Ouattara représentent les symboles de la Côte d’Ivoire. Personne ne les verrait sur cet ouvrage sans savoir que c’est de la Côte d’Ivoire qu’il s’agit. Mieux, ils sont main dans la main. Vous voyez que c’est symbolique pour une Côte d’Ivoire qui sort de dix ans de guerre politique. Pour moi, c’est un symbole de voir aujourd’hui deux grands leaders, qui pouvaient continuer la polémique politique, mais qui aujourd’hui, sont main dans la main, et soucieux du développement économique et social de la Côte d’Ivoire, soucieux de la préservation de la paix pour nos populations, pour notre pays. Main dans la main, ils travaillent dans l’intérêt supérieur de la nation. Pour moi, cette photo est symbolique de la Côte d’Ivoire même si elle n’est pas encadrée dans une carte de Côte d’Ivoire, et elle est très belle.

A quand votre prochain ouvrage ?
Je pense que je continuerai à rester dans l’action parce que pour moi, écrire c’est contribuer à la vie de la nation, au développement de notre pays. Je pense que le prochain ouvrage se fera dès que j’aurai de la matière, des choses à dire sur les grands projets de ce second mandat auquel je crois. Oui je crois au Président de la République Alassane Ouattara, je crois en son leadership, je crois en sa vision pour notre pays. Je pense que je ne pourrai m’empêcher de relater encore ce qu’il fera de grandiose au cours de ce second mandat pour le bonheur du peuple de Côte d’Ivoire.

M.Ouattara Coll : B.B.R
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