C’est ce jeudi 17 décembre que s’est ouvert le procès de l’assassinat du général Robert Guéi, ainsi que son épouse, des membres de sa famille et de sa garde rapprochée lors des évènements du 19 septembre 2002. Ce sont au total 24 militaires qui sont poursuivis pour assassinat et complicité d’assassinat mais 2 sont en fuites 3 en liberté. 19 prévenus se sont donc présentés ce jour à cette audience présidée par le juge Dembélé Tahirou, parmi lesquels le général Dogbo Blé, ex-commandant de la garde Républicaine et Anselme Séka Yapo, ancien responsable de la sécurité rapprochée de Simone Gbagbo. Il ressort de l’ordonnance de renvoi devant le Tribunal militaire lue par le ministère public que Anselme Séka Yapo, capitaine de la gendarmerie à cette époque est le présumé coupable de l’assassinat du défunt couple présidentiel Rose et Robert Guéi ainsi des membres de leur famille et de leur garde rapprochée avec la ‘’complicité’’ du général Dogbo Blé et ses hommes. Selon l’ordonnance de renvoi toujours, le général Guéi a été tué de 6 balles de 9 et 7,2 mm. Quant à son épouse, elle est décédée ‘‘d’une mort violente’’ atteinte de 2 balles, une à la tempe et l’autre à la jambe. Le général Guéi qui s’était réfugié à la cathédrale Saint Paul du Plateau, a été sorti de sa cachette par le général Dogbo Blé qui l’a ensuite remis au capitaine Anselme Séka Yapo. La suite est connue, le corps de l’ex-chef d’Etat sera retrouvé sans vie à la corniche. Son épouse, selon l’instruction a été assassinée à son domicile.
Aussi pour donner le temps à l’accusation et la défense de mieux se préparer dans les débats, le juge Dembélé Tahirou a renvoyé l’audience au 21 janvier 2016.
Rappelons que le général Gueï, avait été assassiné ainsi que son épouse, des membres de sa famille et de sa garde rapprochée, le 19 septembre 2002, jour d’un coup d’Etat manqué contre Laurent Gbagbo qui avait entraîné la partition du pays par la rébellion des Forces nouvelles. Robert Gueï avait été accusé par le pouvoir d’alors d’être derrière ce coup de force. Les partisans de Gueï attribuaient en retour au pouvoir en place la mort de l’ex-chef d’Etat, ce que le régime Gbagbo a toujours nié.
Il faut noter qu’une forte délégation de l’ex-parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI), avec à sa tête son président Pascal Affi N’Guessan, était à l’ouverture du procès de l’assassinat du général Robert Guéi.
Danielle Tagro
Aussi pour donner le temps à l’accusation et la défense de mieux se préparer dans les débats, le juge Dembélé Tahirou a renvoyé l’audience au 21 janvier 2016.
Rappelons que le général Gueï, avait été assassiné ainsi que son épouse, des membres de sa famille et de sa garde rapprochée, le 19 septembre 2002, jour d’un coup d’Etat manqué contre Laurent Gbagbo qui avait entraîné la partition du pays par la rébellion des Forces nouvelles. Robert Gueï avait été accusé par le pouvoir d’alors d’être derrière ce coup de force. Les partisans de Gueï attribuaient en retour au pouvoir en place la mort de l’ex-chef d’Etat, ce que le régime Gbagbo a toujours nié.
Il faut noter qu’une forte délégation de l’ex-parti au pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI), avec à sa tête son président Pascal Affi N’Guessan, était à l’ouverture du procès de l’assassinat du général Robert Guéi.
Danielle Tagro