Abidjan - Sébastien Dano Djedjé, un ancien ministre proche de Laurent Gbagbo, a bénéficié jeudi d'une mesure de liberté provisoire après sept mois de détention pour avoir affiché son soutien à l'ex-président ivoirien poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI), a-t-on appris de sources concordantes.
"Il est à la maison, c'est une liberté provisoire", a indiqué une source judiciaire proche du dossier sans plus de précision. M. Dano Djédjé "est effectivement chez lui depuis cet après-midi", a confirmé Frank Anderson Kouassi, le responsable de communication des "frondeurs" du Front populaire ivoirien (FPI), le parti fondé par Laurent Gbagbo.
Sébastien Dano Djedjé avait été interpellé en mai 2015 en même temps que l'ex-ministre Hubert Oulaye et Justin Koua, un autre cadre du FPI. Les trois hommes avaient participé le 30 avril à une réunion de "frondeurs" du FPI ayant désigné M. Gbagbo "président" du parti, une démarche jugée sans "aucune valeur" par la direction du FPI.
M. Djedjé est poursuivi pour "discrédit sur une décision de justice, violence et voies de faits sur les forces de l'ordre, rébellion et atteinte à l'ordre public". Laurent Gbagbo est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il doit être jugé par la CPI pour des "crimes contre l'humanité" présumés commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011.
Née de son refus de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010, la crise a fait plus de 3.000 morts en cinq mois de violences.
eak/cyj
"Il est à la maison, c'est une liberté provisoire", a indiqué une source judiciaire proche du dossier sans plus de précision. M. Dano Djédjé "est effectivement chez lui depuis cet après-midi", a confirmé Frank Anderson Kouassi, le responsable de communication des "frondeurs" du Front populaire ivoirien (FPI), le parti fondé par Laurent Gbagbo.
Sébastien Dano Djedjé avait été interpellé en mai 2015 en même temps que l'ex-ministre Hubert Oulaye et Justin Koua, un autre cadre du FPI. Les trois hommes avaient participé le 30 avril à une réunion de "frondeurs" du FPI ayant désigné M. Gbagbo "président" du parti, une démarche jugée sans "aucune valeur" par la direction du FPI.
M. Djedjé est poursuivi pour "discrédit sur une décision de justice, violence et voies de faits sur les forces de l'ordre, rébellion et atteinte à l'ordre public". Laurent Gbagbo est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il doit être jugé par la CPI pour des "crimes contre l'humanité" présumés commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011.
Née de son refus de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010, la crise a fait plus de 3.000 morts en cinq mois de violences.
eak/cyj