Niakara - Le Conseil municipal de Tafiré, marquant sa préoccupation face aux changements climatiques, a plaidé pour l’adoption d’une « loi intégrant le principe de forcer chaque commune et chaque village de Côte d’Ivoire à faire le reboisement ».
Lors de la dernière réunion du Conseil tenu lundi à Tafiré, le maire Coulibaly Sounkalo a relevé que les changements climatiques, liés principalement à la déforestation en Côte d’Ivoire, ont entrainé la rareté des pluies dans le Nord, impactant négativement les productions agricoles, notamment les céréales et le coton. Paradoxalement, a regretté le premier magistrat de la commune de Tafiré, les populations locales ne comprennent pas encore les effets induits de leurs actions sur l’environnement, « faute d’actions pédagogiques de proximité qui les impliquent véritablement », a-t-il ajouté.
S’inspirant de la décision de l’école obligatoire à partir de six ans, le maire Coulibaly Sounkalo pense que la Côte d’Ivoire doit intégrer dans une loi, le principe de forcer chaque commune ou chaque village à faire le reboisement avec l’appui du gouvernement. « Cette politique permettrait une meilleure sensibilisation des populations locales à la protection de l’environnement et une reconstitution partielle du couvert forestier, mais aussi une source de revenus à long terme », a-t-il déclaré, appelant à plus d’actions en faveur de la nature en péril.
La commune de Tafiré a inscrit dans son programme triennal 2015 -2018 un projet de reboisement de 100 ha de tecks, a-t-on noté.
(AIP)
Jbm/kp
Lors de la dernière réunion du Conseil tenu lundi à Tafiré, le maire Coulibaly Sounkalo a relevé que les changements climatiques, liés principalement à la déforestation en Côte d’Ivoire, ont entrainé la rareté des pluies dans le Nord, impactant négativement les productions agricoles, notamment les céréales et le coton. Paradoxalement, a regretté le premier magistrat de la commune de Tafiré, les populations locales ne comprennent pas encore les effets induits de leurs actions sur l’environnement, « faute d’actions pédagogiques de proximité qui les impliquent véritablement », a-t-il ajouté.
S’inspirant de la décision de l’école obligatoire à partir de six ans, le maire Coulibaly Sounkalo pense que la Côte d’Ivoire doit intégrer dans une loi, le principe de forcer chaque commune ou chaque village à faire le reboisement avec l’appui du gouvernement. « Cette politique permettrait une meilleure sensibilisation des populations locales à la protection de l’environnement et une reconstitution partielle du couvert forestier, mais aussi une source de revenus à long terme », a-t-il déclaré, appelant à plus d’actions en faveur de la nature en péril.
La commune de Tafiré a inscrit dans son programme triennal 2015 -2018 un projet de reboisement de 100 ha de tecks, a-t-on noté.
(AIP)
Jbm/kp