Bouaké (Côte d'Ivoire) - Le prix des légumes connait depuis le début de la sécheresse (Harmatan) une hausse généralisée sur les différents marchés de Bouaké (Centre-Nord), a constaté APA, lundi, dans la deuxième ville du pays.
Au marché de Bromakotè situé au quartier Sokoura (Est de Bouaké) le seau d’aubergine est revendu entre 4000 et 5000 F CFA contre 2000 F CFA pendant la saison pluvieuse.
Le même constat est fait au niveau du gombo frais dont le prix de revient du seau est passé de 1000 FCFA à 4000 F CFA en l’espace de quelques semaines, soit une augmentation de 3000 F CFA.
Madou Doumbia, un père de famille à Bouaké, juge exorbitant les prix pratiqués sur les différents marchés de Bouaké. « Nous constatons effectivement cette vertigineuse flambée du prix des denrées alimentaires dans nos foyers puisque c’est nous qui trimons pour assurer la pitance quotidienne de la famille » relève-t-il avant de plaider pour une amélioration de la situation.
«Nous souhaitons que le gouvernement jette un regard sur cette situation car la quiétude dans nos foyers en dépens », conclut M. Doumbia.
Pour dame Kady Fofana, vendeuse au marché de Bromakotè « cette flambée des prix n’est pas de notre ressort, le prix de gros des produits connaît une hausse, ce qui évidemment se répercute sur le prix au consommateur de ces produits ».
Toujours selon elle « c’est le manque de pluie qui explique cette situation. Il y a peu d’approvisionnement alors que la demande est forte. C’est ce qui explique cette inflation des prix ».
Au petit marché de Gonfreville au Nord de Bouaké, le constat est le même. La boîte de tomate fraiche qui coûtait seulement 1000 F CFA, il y a quelques mois est revendue en ce moment à 2500 F CFA.
Les prix de la carotte, de l’aubergine noir, du chou, du piment…etc ne sont pas en marge de cette flambée généralisée constatée en ce moment sur les différents marchés de Bouaké.
CK/ls/APA
Au marché de Bromakotè situé au quartier Sokoura (Est de Bouaké) le seau d’aubergine est revendu entre 4000 et 5000 F CFA contre 2000 F CFA pendant la saison pluvieuse.
Le même constat est fait au niveau du gombo frais dont le prix de revient du seau est passé de 1000 FCFA à 4000 F CFA en l’espace de quelques semaines, soit une augmentation de 3000 F CFA.
Madou Doumbia, un père de famille à Bouaké, juge exorbitant les prix pratiqués sur les différents marchés de Bouaké. « Nous constatons effectivement cette vertigineuse flambée du prix des denrées alimentaires dans nos foyers puisque c’est nous qui trimons pour assurer la pitance quotidienne de la famille » relève-t-il avant de plaider pour une amélioration de la situation.
«Nous souhaitons que le gouvernement jette un regard sur cette situation car la quiétude dans nos foyers en dépens », conclut M. Doumbia.
Pour dame Kady Fofana, vendeuse au marché de Bromakotè « cette flambée des prix n’est pas de notre ressort, le prix de gros des produits connaît une hausse, ce qui évidemment se répercute sur le prix au consommateur de ces produits ».
Toujours selon elle « c’est le manque de pluie qui explique cette situation. Il y a peu d’approvisionnement alors que la demande est forte. C’est ce qui explique cette inflation des prix ».
Au petit marché de Gonfreville au Nord de Bouaké, le constat est le même. La boîte de tomate fraiche qui coûtait seulement 1000 F CFA, il y a quelques mois est revendue en ce moment à 2500 F CFA.
Les prix de la carotte, de l’aubergine noir, du chou, du piment…etc ne sont pas en marge de cette flambée généralisée constatée en ce moment sur les différents marchés de Bouaké.
CK/ls/APA