Le processus d’indemnisation des victimes des crises ivoiriennes s’est poursuivi, mardi, à Abidjan où une cinquantaine de victimes ou ayants droit, ont reçu chacun un chèque d’un million de FCFA, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
‘’La cérémonie de remise de chèques qui nous réunit aujourd’hui est une preuve supplémentaire du bon déroulement du processus d’indemnisation des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire’’, a déclaré Pr Mariatou Koné, la Directrice générale du Programme national de cohésion sociale (PNCS) chargé de l’indemnisation des victimes, nommée peu après ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes dans le nouveau gouvernement.
« En effet, il y a moins d’un mois, c’est-à-dire, le 28 décembre 2015, nous remettions à cette même place, plus de 200 chèques aux ayants droit des personnes décédées », a-t-elle rappelé. Selon Pr Koné, l’indemnisation des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire, a été rendue possible grâce à la volonté du Président Alassane Ouattara, qui a mis en place un fonds spécial doté d’un apport initial d’une valeur de 10 milliards de FCFA.
La réparation des préjudices relève des actions de réconciliation nationale et de renforcement de la cohésion sociale. Par ailleurs, a annoncé Pr Mariatou Koné, dans l’optique d’être plus proche des populations, « le PNCS va entreprendre poursuivre cette semaine des missions d’indemnisation dans la région Ouest du pays ».
La première phase d’indemnisation est faite à partir de la liste fournie par la Commission nationale d’enquête (CNE). Cette liste, qui a été transmise à la Cellule spéciale d’enquête et d’instruction (CSEI), sert de document de référence pour l’indemnisation des ayants droit des victimes décédées lors de cette première phase.
Pour la prise en charge médicale et psychologique des blessés, les listes utilisées sont celles fournies par le ministère de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant (Direction des victimes de guerre) et l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR).
Les listes utilisées sont fiables et les personnes indemnisées ne sont pas des «présumés victimes», mais des victimes et des ayants droit effectifs, a assuré Pr Mariatou Koné.
Quelque 158 238 victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire ont été recensées lors de l’opération de recensement initiée par la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV).
LS/APA
‘’La cérémonie de remise de chèques qui nous réunit aujourd’hui est une preuve supplémentaire du bon déroulement du processus d’indemnisation des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire’’, a déclaré Pr Mariatou Koné, la Directrice générale du Programme national de cohésion sociale (PNCS) chargé de l’indemnisation des victimes, nommée peu après ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes dans le nouveau gouvernement.
« En effet, il y a moins d’un mois, c’est-à-dire, le 28 décembre 2015, nous remettions à cette même place, plus de 200 chèques aux ayants droit des personnes décédées », a-t-elle rappelé. Selon Pr Koné, l’indemnisation des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire, a été rendue possible grâce à la volonté du Président Alassane Ouattara, qui a mis en place un fonds spécial doté d’un apport initial d’une valeur de 10 milliards de FCFA.
La réparation des préjudices relève des actions de réconciliation nationale et de renforcement de la cohésion sociale. Par ailleurs, a annoncé Pr Mariatou Koné, dans l’optique d’être plus proche des populations, « le PNCS va entreprendre poursuivre cette semaine des missions d’indemnisation dans la région Ouest du pays ».
La première phase d’indemnisation est faite à partir de la liste fournie par la Commission nationale d’enquête (CNE). Cette liste, qui a été transmise à la Cellule spéciale d’enquête et d’instruction (CSEI), sert de document de référence pour l’indemnisation des ayants droit des victimes décédées lors de cette première phase.
Pour la prise en charge médicale et psychologique des blessés, les listes utilisées sont celles fournies par le ministère de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant (Direction des victimes de guerre) et l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR).
Les listes utilisées sont fiables et les personnes indemnisées ne sont pas des «présumés victimes», mais des victimes et des ayants droit effectifs, a assuré Pr Mariatou Koné.
Quelque 158 238 victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire ont été recensées lors de l’opération de recensement initiée par la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV).
LS/APA