L’actuel gouvernement ivoirien compte plusieurs membres qui sont restés dans les différents Cabinets qui se sont succédés depuis 2000, sous l’ère Laurent Gbagbo, jusqu’à la cinquième équipe ministérielle, depuis l’accession du président Alassane Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire.
Patrick Jérôme Achi (octobre 2000, 15 ans): Issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), un grand allié au pouvoir, cet expert en management et projets de développement, entre au gouvernement en 2000, sous l’ère Gbagbo, et occupe le portefeuille du ministère des Infrastructures économiques jusqu’à 2010. Il conserve ce poste depuis l’arrivée aux affaires de M. Ouattara, en 2011.
En dépit de son bord politique, M. Achi a défendu les institutions de la République sur plusieurs chaînes étrangères dont CNN aux Etats-Unis, après la crise politico-militaire de 2002, qui a créé une session de la Côte d’Ivoire avec un Sud gouvernemental et le Nord sous contrôle de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
M. Achi, reconnu pour son dynamisme au travail, a participé à plusieurs projets d’envergure, entre autres, la construction du 3e pont d’Abidjan, portant le nom de l‘ancien président Henri Konan Bédié, leader du Pdci, ainsi que des barrages hydroélectriques, en cours de réalisation, à l’intérieur du pays.
Il totalise 15 ans à ce portefeuille ministériel.
Hamed Bakayoko (mars 2003, 12 ans) : "Filleul" du couple Ouattara, le "Golden boy" comme l’appellent ses proches, entre sur la scène politique en mars 2003, un an après la crise politico-militaire qu’a connu le pays, et occupe le portefeuille du ministère des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), sous l’ère Gbagbo.
L’ex-PDG de radio Nostalgie en Afrique, Hamed Bakayoko, âgé de 38 ans à son entrée au gouvernement en 2003, gère ce ministère qui fait corps avec son expertise, jusqu’en 2010.
Cet ancien président de la Jeunesse estudiantine et scolaire du Pdci (Jespdci, 1990), est membre du Rassemblement des républicains (RDR, pouvoir). Grâce à la confiance obtenue auprès de M. Ouattara, il est nommé ministre d’Etat, de l'Intérieur et de la sécurité de Côte d'Ivoire en 2011.
M. Hamed Bakayoko, un homme "fidèle" au président Ouattara, était lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011à ses côtés à l’hôtel du golf d’Abidjan, où plusieurs cadres du Rdr et du Pdci étaient également regroupés.
Albert Mabri Toikeusse (mars 2003, 12 ans) : Leader de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), le parti créé par feu le général Robert Guéï (ex-président), il assure la destinée de cette formation depuis le 10 avril 2000.
Il est nommé en mars 2003 ministre d’Etat, ministre de la Santé et de la population dans le gouvernement de réconciliation nationale jusqu’au 28 décembre 2005.
Le président de l’UDPCI occupe ensuite le poste de ministre de l’Intégration du 28 décembre 2005 au 7 avril 2007, avant de gérer le portefeuille du ministère des Transports jusqu’en 2010. Candidat à la présidentielle de 2010, il obtient 2,57% des suffrages.
En mai 2011, M. Mabri, dont le parti est membre de la plate-forme des houphouétistes, la coalition au pouvoir, est désigné ministre d’Etat, du Plan et du développement, portefeuille qu’il assure jusqu’à ce jour.
M. Mabri, docteur en médecine, ambitionne de se présenter à l’élection présidentielle de 2020, au terme du second mandat d’Alassane Ouattara.
Dosso Moussa (mars 2003, 12 ans) : Economiste de formation, il a intégré en 2003 le gouvernement sous l’ère Gbagbo. Il est issu de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN). Cet expert-comptable plusieurs postes ministériels, entre autres, le portefeuille de l’Artisanat et de l’encadrement du secteur informel, celui du commerce, de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.
Il a assuré en outre le portefeuille du ministère de l’Industrie et de la promotion du secteur privé, puis de l’Industrie jusqu’en 2013, avant d’occuper le ministère d’Etat, de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle.
Reconduit dans le nouveau Cabinet du Premier ministre Kablan Dunan, il assume désormais les charges du ministère de l’Emploi et de la protection sociale. Il totalise 13 ans, en continu, au sein du gouvernement.
Les vétérans non reconduits
Charles Koffi Diby (avril 2007-janvier 2016) : Cadre du Pdci, l’ancien-directeur général du trésor ivoirien (mai 2001-décembre 2005), intègre l’équipe gouvernementale en avril 2007 en qualité de ministre de l’Economie et des finances, à la faveur de l’Accord politique de Ouagadougou (APO), signé entre les belligérants de la crise politico-militaire de 2002.
Charles Koffi Diby, ordonnateur principal du budget de l’Etat ivoirien, demeure à ce poste malgré la succession des chefs de gouvernement jusqu’à décembre 2011, après la crise postélectorale qui a officiellement fait plus de 3.000 morts.
En novembre 2012, le président Alassane Ouattara lui confie une nouvelle feuille de route, au sein du gouvernement, en vue de "poursuivre les chantiers de l’éco-diplomatie dont les sillons ont déjà été tracés" et "renforcer la coopération bilatérale en vue du rayonnement" du pays.
Après neuf année au sein de l’équipe gouvernementale, l’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Charles Koffi Diby n’a pas été reconduit.
Cissé Bacongo (décembre 2005-janvier 2016): Membre du gouvernement depuis décembre 2005, il a occupé jusqu’en 2011 le portefeuille du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, avant d’assurer, en mars 2014, celui du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Très attaché à M. Ouattara, il a sorti un livre sur le président ivoirien intitulé "ADO, une vie singulière", ouvrage biographique retraçant la vie de M. Alassane Ouattara.
Directeur régional de campagne Abidjan-Sud lors de la présidentielle de 2010, cet avocat et enseignant qui a géré le secrétariat national du Rassemblement des républicains, (où il était chargé des affaires juridiques et institutionnelles) figure parmi les ministres non reconduits.
PAL, avec IZO
Patrick Jérôme Achi (octobre 2000, 15 ans): Issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), un grand allié au pouvoir, cet expert en management et projets de développement, entre au gouvernement en 2000, sous l’ère Gbagbo, et occupe le portefeuille du ministère des Infrastructures économiques jusqu’à 2010. Il conserve ce poste depuis l’arrivée aux affaires de M. Ouattara, en 2011.
En dépit de son bord politique, M. Achi a défendu les institutions de la République sur plusieurs chaînes étrangères dont CNN aux Etats-Unis, après la crise politico-militaire de 2002, qui a créé une session de la Côte d’Ivoire avec un Sud gouvernemental et le Nord sous contrôle de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
M. Achi, reconnu pour son dynamisme au travail, a participé à plusieurs projets d’envergure, entre autres, la construction du 3e pont d’Abidjan, portant le nom de l‘ancien président Henri Konan Bédié, leader du Pdci, ainsi que des barrages hydroélectriques, en cours de réalisation, à l’intérieur du pays.
Il totalise 15 ans à ce portefeuille ministériel.
Hamed Bakayoko (mars 2003, 12 ans) : "Filleul" du couple Ouattara, le "Golden boy" comme l’appellent ses proches, entre sur la scène politique en mars 2003, un an après la crise politico-militaire qu’a connu le pays, et occupe le portefeuille du ministère des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), sous l’ère Gbagbo.
L’ex-PDG de radio Nostalgie en Afrique, Hamed Bakayoko, âgé de 38 ans à son entrée au gouvernement en 2003, gère ce ministère qui fait corps avec son expertise, jusqu’en 2010.
Cet ancien président de la Jeunesse estudiantine et scolaire du Pdci (Jespdci, 1990), est membre du Rassemblement des républicains (RDR, pouvoir). Grâce à la confiance obtenue auprès de M. Ouattara, il est nommé ministre d’Etat, de l'Intérieur et de la sécurité de Côte d'Ivoire en 2011.
M. Hamed Bakayoko, un homme "fidèle" au président Ouattara, était lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011à ses côtés à l’hôtel du golf d’Abidjan, où plusieurs cadres du Rdr et du Pdci étaient également regroupés.
Albert Mabri Toikeusse (mars 2003, 12 ans) : Leader de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), le parti créé par feu le général Robert Guéï (ex-président), il assure la destinée de cette formation depuis le 10 avril 2000.
Il est nommé en mars 2003 ministre d’Etat, ministre de la Santé et de la population dans le gouvernement de réconciliation nationale jusqu’au 28 décembre 2005.
Le président de l’UDPCI occupe ensuite le poste de ministre de l’Intégration du 28 décembre 2005 au 7 avril 2007, avant de gérer le portefeuille du ministère des Transports jusqu’en 2010. Candidat à la présidentielle de 2010, il obtient 2,57% des suffrages.
En mai 2011, M. Mabri, dont le parti est membre de la plate-forme des houphouétistes, la coalition au pouvoir, est désigné ministre d’Etat, du Plan et du développement, portefeuille qu’il assure jusqu’à ce jour.
M. Mabri, docteur en médecine, ambitionne de se présenter à l’élection présidentielle de 2020, au terme du second mandat d’Alassane Ouattara.
Dosso Moussa (mars 2003, 12 ans) : Economiste de formation, il a intégré en 2003 le gouvernement sous l’ère Gbagbo. Il est issu de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN). Cet expert-comptable plusieurs postes ministériels, entre autres, le portefeuille de l’Artisanat et de l’encadrement du secteur informel, celui du commerce, de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.
Il a assuré en outre le portefeuille du ministère de l’Industrie et de la promotion du secteur privé, puis de l’Industrie jusqu’en 2013, avant d’occuper le ministère d’Etat, de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle.
Reconduit dans le nouveau Cabinet du Premier ministre Kablan Dunan, il assume désormais les charges du ministère de l’Emploi et de la protection sociale. Il totalise 13 ans, en continu, au sein du gouvernement.
Les vétérans non reconduits
Charles Koffi Diby (avril 2007-janvier 2016) : Cadre du Pdci, l’ancien-directeur général du trésor ivoirien (mai 2001-décembre 2005), intègre l’équipe gouvernementale en avril 2007 en qualité de ministre de l’Economie et des finances, à la faveur de l’Accord politique de Ouagadougou (APO), signé entre les belligérants de la crise politico-militaire de 2002.
Charles Koffi Diby, ordonnateur principal du budget de l’Etat ivoirien, demeure à ce poste malgré la succession des chefs de gouvernement jusqu’à décembre 2011, après la crise postélectorale qui a officiellement fait plus de 3.000 morts.
En novembre 2012, le président Alassane Ouattara lui confie une nouvelle feuille de route, au sein du gouvernement, en vue de "poursuivre les chantiers de l’éco-diplomatie dont les sillons ont déjà été tracés" et "renforcer la coopération bilatérale en vue du rayonnement" du pays.
Après neuf année au sein de l’équipe gouvernementale, l’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Charles Koffi Diby n’a pas été reconduit.
Cissé Bacongo (décembre 2005-janvier 2016): Membre du gouvernement depuis décembre 2005, il a occupé jusqu’en 2011 le portefeuille du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, avant d’assurer, en mars 2014, celui du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative. Très attaché à M. Ouattara, il a sorti un livre sur le président ivoirien intitulé "ADO, une vie singulière", ouvrage biographique retraçant la vie de M. Alassane Ouattara.
Directeur régional de campagne Abidjan-Sud lors de la présidentielle de 2010, cet avocat et enseignant qui a géré le secrétariat national du Rassemblement des républicains, (où il était chargé des affaires juridiques et institutionnelles) figure parmi les ministres non reconduits.
PAL, avec IZO