Le président du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (SYNAFECI), Faustin Gré, a souhaité mercredi "l’implication" de la Haute autorité pour la bonne gouvernance face aux "cas de corruption" auxquels ils sont confrontés lors du paiement de leurs factures, face à la presse à Abidjan.
"Nous sommes confrontés à un problème de corruption et d’escroquerie des agents des régies financières qui veulent 20 à 40% de la facture avant tout paiement. Le SYNAFECI demande donc l’implication de la Haute autorité pour la bonne gouvernance face à cette situation", a déclaré M. Gré.
Il a invité cette institution "à faire son travail » et à ne pas être "spectatrice de ce que vivent les fournisseurs", car "les cas de corruption et d’escroquerie existent bel et bien".
Faustin Gré a également plaidé auprès du gouvernement ivoirien pour le paiement des factures de 2000 à 2010 auditées par l’Inspection générale des finances (IGF) en 2012, d’une valeur de "plus de 356 milliards de FCFA" depuis 2008.
Le non-paiement des factures a entrainé entre autres "la dislocation" de plusieurs familles, "la déscolarisation" des enfants, le "manque de soins" et "la mort" en leur sein, selon lui.
Mise en place en 2013 et dotée d’une "autonomie financière", la Haute autorité pour la bonne gouvernance en Côte d’Ivoire a entre autres pour missions "de mener des investigations sur les pratiques de corruption" et "d’identifier les auteurs présumés et leurs complices et d’initier les poursuites".
ATB
"Nous sommes confrontés à un problème de corruption et d’escroquerie des agents des régies financières qui veulent 20 à 40% de la facture avant tout paiement. Le SYNAFECI demande donc l’implication de la Haute autorité pour la bonne gouvernance face à cette situation", a déclaré M. Gré.
Il a invité cette institution "à faire son travail » et à ne pas être "spectatrice de ce que vivent les fournisseurs", car "les cas de corruption et d’escroquerie existent bel et bien".
Faustin Gré a également plaidé auprès du gouvernement ivoirien pour le paiement des factures de 2000 à 2010 auditées par l’Inspection générale des finances (IGF) en 2012, d’une valeur de "plus de 356 milliards de FCFA" depuis 2008.
Le non-paiement des factures a entrainé entre autres "la dislocation" de plusieurs familles, "la déscolarisation" des enfants, le "manque de soins" et "la mort" en leur sein, selon lui.
Mise en place en 2013 et dotée d’une "autonomie financière", la Haute autorité pour la bonne gouvernance en Côte d’Ivoire a entre autres pour missions "de mener des investigations sur les pratiques de corruption" et "d’identifier les auteurs présumés et leurs complices et d’initier les poursuites".
ATB