Abidjan (Côte d’Ivoire) - L’ex-Premier ministre Charles Konan Banny a affiché, mercredi, sa disponibilité à ‘’continuer le combat’’ pour défendre la cause de la Côte d’Ivoire ‘’telle que nous l’avons rêvée’’.
L’ancien président de la défunte Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a fait cette déclaration lors de la cérémonie de présentation de vœux de son cabinet.
‘’Nous devrons continuer à défendre la cause de la Côte d’Ivoire, d’une Côte d’Ivoire telle que nous l’avons rêvée. Cette Côte d’Ivoire transcende les citadelles, les chapelles politiques dans lesquelles nous pouvons continuer à opérer’’, a indiqué Charles Konan Banny, se réclamant ‘’militant du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire)’’.
‘’C’est clair, je l’ai dit moult et moult fois, je suis un militant du PDCI. Je suis houphouëtiste parce que justement, je suis dans la maison du père (Félix Houphouët Boigny), je mènerai le combat pour la Côte d’Ivoire. Certains ne sont pas au PDCI, mais les thèmes que nous avons proposés peuvent être défendus partout’’, a poursuivi le candidat malheureux à l’élection présidentielle d’octobre 2015.
Selon M. Banny, cette aventure, durant toute l’année 2015, est ‘’à nulle autre pareille’’ car ses compagnons et lui se sont investis dans une quête dont ‘’certains oiseaux de mauvais augure disaient que ce succès n’était pas du tout assuré’’, a-t-il souligné.
‘’Peut-être mais je crois qu’il n’est point besoin de réussir avant d’entreprendre. (…). C’est investis de cela que nous avons entrepris ce que vous savez. Je suis certain d’arriver au but, mais la philosophie
qui sous-tend notre engagement justifie à elle seule, notre combat. Je le répète, l’espace dans lequel nous faisons le combat c’est-à-dire, la Cote d’Ivoire, notre bien commun, notre République, notre chose commune, justifie notre combat’’ a expliqué Charles Konan Banny.
Se définissant comme’’ héritier et disciple’’ du père fondateur de la République de Côte d’Ivoire, M. Banny voulait ‘’maintenir la maison du père debout’’ par le biais de sa ‘’participation résolue à l’élection présidentielle de 2015’’.
‘’C’était là, la seule réponse à ce que j’observe comme une tentative d’oblitérer à jamais la mémoire du père fondateur ou en d’autre termes, la réalisation de la 3è étape , le plan qui a été établi, qui
a été rendu public, la guerre’’, a-t-il ,encore, souligné, estimant qu’à terme ‘’le PDCI serait réduit à l’état de vestige’’.
‘’Je ne peux pas être là et accepter sans témoigner, sans résister. Il s’agit de résistance. Notre combat a été donc la participation. Notre combat, notre participation revêt également cette signification. Cela s’adresse également à tous les militants du PDCI. Je peux comprendre que certains n’ont pas la capacité, le courage même de le dire.
Permettez-moi de le dire (…), il s’agissait pour nous de faire en sorte que la mémoire du père fondateur ne soit oblitérée à jamais’’, a expliqué M. Banny.
Pour lui, son combat est guidé par ‘’la défense de la démocratie, de la diversité, des libertés, le droit à la différence et le droit à l’expression libre’’, car, a-t-il rappelé, il ne peut avoir de démocratie ‘’sans justice, sans équité’’.
‘’Nous avons fondé notre combat sur l’exigence d’un scrutin, juste, équitable, transparent et crédible parce que notre pays était encore fragile et c’était la seule manière de sortir de la crise par le haut
et de donner une chance d’une paix durable. La demande de paix est très forte dans notre pays’’, a estimé le Premier ministre Banny qui, pour mener cette bataille, a participé à ‘’un regroupement, à une coalition démocratique avec des compatriotes qui partageaient les mêmes objectifs de changement démocratique par la voie démocratique’’, a-t-il précisé.
Cependant, M. Banny a regretté que ‘’les autorités aient dénié tout droit de regard à cette coalition sur le processus électoral, le plus consensuel possible car dans une situation fragile, mieux vaut un
consensus pour une paix durable’’.
‘’Nous n’avons pas été entendus. Nos appels insistants visant à obtenir des corrections, aux nombreux problèmes soulevés par toute la mécanique, le mécanisme qui devrait conduire à ces élections n’ont pas été entendus. C’est pour quoi nous avons marqué publiquement notre
désaccord afin que l’histoire retienne que ces élections de 2015 ne se sont pas déroulées dans des conditions consensuelles optimales’’, a-t-il dit pour justifier son retrait de la compétition à deux jours
du scrutin.
‘’Par ailleurs, même si par amour, pour la démocratie et la paix, nous avons laissé la machine tournée toute seule, la période de campagne nous a été extrêmement utile et nous a permis de dérouler aux yeux des Ivoiriens, notre vision de la société ivoirienne, un projet de société qui si j’en crois, à ce que me disent les observateurs avertis et sérieux a été jugé crédible et suffisamment porteur d’avenir’’, a
conclu Charles Konan Banny.
LS/hs/APA
L’ancien président de la défunte Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a fait cette déclaration lors de la cérémonie de présentation de vœux de son cabinet.
‘’Nous devrons continuer à défendre la cause de la Côte d’Ivoire, d’une Côte d’Ivoire telle que nous l’avons rêvée. Cette Côte d’Ivoire transcende les citadelles, les chapelles politiques dans lesquelles nous pouvons continuer à opérer’’, a indiqué Charles Konan Banny, se réclamant ‘’militant du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire)’’.
‘’C’est clair, je l’ai dit moult et moult fois, je suis un militant du PDCI. Je suis houphouëtiste parce que justement, je suis dans la maison du père (Félix Houphouët Boigny), je mènerai le combat pour la Côte d’Ivoire. Certains ne sont pas au PDCI, mais les thèmes que nous avons proposés peuvent être défendus partout’’, a poursuivi le candidat malheureux à l’élection présidentielle d’octobre 2015.
Selon M. Banny, cette aventure, durant toute l’année 2015, est ‘’à nulle autre pareille’’ car ses compagnons et lui se sont investis dans une quête dont ‘’certains oiseaux de mauvais augure disaient que ce succès n’était pas du tout assuré’’, a-t-il souligné.
‘’Peut-être mais je crois qu’il n’est point besoin de réussir avant d’entreprendre. (…). C’est investis de cela que nous avons entrepris ce que vous savez. Je suis certain d’arriver au but, mais la philosophie
qui sous-tend notre engagement justifie à elle seule, notre combat. Je le répète, l’espace dans lequel nous faisons le combat c’est-à-dire, la Cote d’Ivoire, notre bien commun, notre République, notre chose commune, justifie notre combat’’ a expliqué Charles Konan Banny.
Se définissant comme’’ héritier et disciple’’ du père fondateur de la République de Côte d’Ivoire, M. Banny voulait ‘’maintenir la maison du père debout’’ par le biais de sa ‘’participation résolue à l’élection présidentielle de 2015’’.
‘’C’était là, la seule réponse à ce que j’observe comme une tentative d’oblitérer à jamais la mémoire du père fondateur ou en d’autre termes, la réalisation de la 3è étape , le plan qui a été établi, qui
a été rendu public, la guerre’’, a-t-il ,encore, souligné, estimant qu’à terme ‘’le PDCI serait réduit à l’état de vestige’’.
‘’Je ne peux pas être là et accepter sans témoigner, sans résister. Il s’agit de résistance. Notre combat a été donc la participation. Notre combat, notre participation revêt également cette signification. Cela s’adresse également à tous les militants du PDCI. Je peux comprendre que certains n’ont pas la capacité, le courage même de le dire.
Permettez-moi de le dire (…), il s’agissait pour nous de faire en sorte que la mémoire du père fondateur ne soit oblitérée à jamais’’, a expliqué M. Banny.
Pour lui, son combat est guidé par ‘’la défense de la démocratie, de la diversité, des libertés, le droit à la différence et le droit à l’expression libre’’, car, a-t-il rappelé, il ne peut avoir de démocratie ‘’sans justice, sans équité’’.
‘’Nous avons fondé notre combat sur l’exigence d’un scrutin, juste, équitable, transparent et crédible parce que notre pays était encore fragile et c’était la seule manière de sortir de la crise par le haut
et de donner une chance d’une paix durable. La demande de paix est très forte dans notre pays’’, a estimé le Premier ministre Banny qui, pour mener cette bataille, a participé à ‘’un regroupement, à une coalition démocratique avec des compatriotes qui partageaient les mêmes objectifs de changement démocratique par la voie démocratique’’, a-t-il précisé.
Cependant, M. Banny a regretté que ‘’les autorités aient dénié tout droit de regard à cette coalition sur le processus électoral, le plus consensuel possible car dans une situation fragile, mieux vaut un
consensus pour une paix durable’’.
‘’Nous n’avons pas été entendus. Nos appels insistants visant à obtenir des corrections, aux nombreux problèmes soulevés par toute la mécanique, le mécanisme qui devrait conduire à ces élections n’ont pas été entendus. C’est pour quoi nous avons marqué publiquement notre
désaccord afin que l’histoire retienne que ces élections de 2015 ne se sont pas déroulées dans des conditions consensuelles optimales’’, a-t-il dit pour justifier son retrait de la compétition à deux jours
du scrutin.
‘’Par ailleurs, même si par amour, pour la démocratie et la paix, nous avons laissé la machine tournée toute seule, la période de campagne nous a été extrêmement utile et nous a permis de dérouler aux yeux des Ivoiriens, notre vision de la société ivoirienne, un projet de société qui si j’en crois, à ce que me disent les observateurs avertis et sérieux a été jugé crédible et suffisamment porteur d’avenir’’, a
conclu Charles Konan Banny.
LS/hs/APA
