La branche du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) conduite par Abdourahamane Sangaré qui envisageait de boycotter toutes les élections en Côte d’Ivoire a annoncé jeudi sa participation aux législatives et aux municipales de 2016 mais à "trois conditions" pour un scrutin "juste et transparent".
"Pour les législatives et locales, je précise que nous irons aux élections mais à trois conditions (politique, technique et sécuritaire) pour des élections justes et transparentes", a affirmé Laurent Akoun, le président délégué de cette frange, sur Radio France internationale (RFI).
Le camp Sangaré, adversaire interne de Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, avait décidé de boycotter toutes les élections en Côte d’Ivoire jusqu’au départ du président ivoirien Alassane Ouattara, réélu pour un mandat de cinq ans à la présidentielle d’octobre 2015, et le retour de M. Gbagbo incarcéré à la Haye depuis 2011.
Pour M. Akoun, son camp "ne change pas de stratégie, Gbagbo continue d’être toujours au centre de notre quête" mais "en engageant le combat pour des élections moins mauvaises ça peut nous donner la certitude que nous constituerons le contre-pouvoir institutionnel (et) s’il y a des élus, ils peuvent jouer ce rôle".
"Nous nous mettons dans la posture d’accueillir" l’ex-chef de l’Etat dont le procès s’ouvre le 28 janvier "mais aussi de reprendre le combat pour que l’alternance au pouvoir devienne une réalité pas trop lointaine" en Côte d’Ivoire, a justifié Laurent Akoun.
"Pour les législatives et locales, je précise que nous irons aux élections mais à trois conditions (politique, technique et sécuritaire) pour des élections justes et transparentes", a affirmé Laurent Akoun, le président délégué de cette frange, sur Radio France internationale (RFI).
Le camp Sangaré, adversaire interne de Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, avait décidé de boycotter toutes les élections en Côte d’Ivoire jusqu’au départ du président ivoirien Alassane Ouattara, réélu pour un mandat de cinq ans à la présidentielle d’octobre 2015, et le retour de M. Gbagbo incarcéré à la Haye depuis 2011.
Pour M. Akoun, son camp "ne change pas de stratégie, Gbagbo continue d’être toujours au centre de notre quête" mais "en engageant le combat pour des élections moins mauvaises ça peut nous donner la certitude que nous constituerons le contre-pouvoir institutionnel (et) s’il y a des élus, ils peuvent jouer ce rôle".
"Nous nous mettons dans la posture d’accueillir" l’ex-chef de l’Etat dont le procès s’ouvre le 28 janvier "mais aussi de reprendre le combat pour que l’alternance au pouvoir devienne une réalité pas trop lointaine" en Côte d’Ivoire, a justifié Laurent Akoun.
