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Politique Publié le jeudi 14 janvier 2016 | Abidjan.net

Le FPI, tendance ‘’GBAGBO ou rien’’ participera aux prochaines élections législatives et locales

© Abidjan.net Par Amah Saliou
Le Secrétaire général et porte-parole du FPI, Laurent Akoun dénonce une précipitation dans la réforme de la CEI
Jeudi 10 Avril 2014. Le Secrétaire général et porte-parole du FPI, Laurent Akoun, a dénoncé, jeudi, la « précipitation » avec laquelle le gouvernement a adopté, mercredi, le projet de la loi sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI)
Dans un entretien accordé au confrère Radio France international (RFI), Laurent Akoun, le président délégué du front populaire ivoirien (FPI), tendance dissidente appelée communément les ‘’Gbagbo ou rien’’, a annoncé leur participation aux prochaines législatives et élections locales.

Cette participation aux échéances électorales prochaines reste arrimée à des conditions d’ordre « politique, technique et sécuritaire ». « Nous irons aux élections mais pas a n’importe quelles conditions ».

Selon le président délégué des ‘’Gbagbo ou Rien’’, « Alassane Ouattara a modifié la carte électorale en s’octroyant 30 sièges supplémentaires ». Ce qui fait que l’actuel locataire du palais présidentiel et ses partisans partent avec « 60 sièges captifs sans compétition ». Il a relevé les conditions sécuritaires qui doivent être revues car dira-t-il « ce sont des forces parallèles (acquises à la cause d’Alassane Ouattara) qui font la loi en Côte d’Ivoire ».

Cette décision de participer aux prochaines ne doit pas être perçue comme un revirement de situation, a indiqué Laurent Akoun. Selon lui, cette décision fait suite à « une relative appréciation de la situation au sein du FPI, mais aussi de la Côte d’Ivoire ». Le président délégué du FPI s’est voulu formel. « On ne change pas de stratégie. Gbagbo continue d’être au centre de notre quête de démocratie et de lutte pour la souveraineté », a-t-il dit. Il dit rester confiant en un retour parmi les siens de Laurent Gbagbo, au terme de son procès annoncé pour démarrer le 28 janvier prochain.

Sur la question de la dissension de la branche du FPI qu’il dirige d’avec lcelle du président reconnu du FPI, Pascal Affi N’Guessan, Laurent Akoun a déclaré « respecter sa position mais ne pas la partager », même s’il n’exclut pas la possibilité d’un éventuel rapprochement. Ce d’autant plus « qu’en politique, on ne dit jamais jamais».

Elisée B.
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