En plus des accusations de ‘’mauvaise gestion’’ portées contre lui par son ex-conseillé Lékré Lorng Ali Cissé, le maire de Dabou, Sess Soukou Mohamed que nous avons joint par téléphone, le mercredi 13 janvier 2016, réagit. Ben Souss répond également à plusieurs autres faits qui lui sont reprochés.
Depuis le 30 décembre 2015, l’un de vos conseillers, en occurrence Lékré Lorng Ali Cissé a rendu sa démission dudit conseil parce que vous n’auriez pas respecté vos promesses de campagne. Que lui répondez-vous ?
Lékré Lorng m’a écrit pour sa démission. Je ne sais pas s’il vous a donné copie de sa lettre. Il m’a écrit pour dire qu’il démissionne parce que, d’après lui, je n’ai pas tenu parole. Parce que, j’avais, entre temps, promis la construction d’une nouvelle gare routière, d’une baie touristique, de petits marchés dans certains quartiers etc. Il a raconté plein de choses et c’est pour cela qu’il démissionne. Si c’était en réalité la vraie raison, il n’aurait pas attendu si longtemps. Mais, laissez-moi vous dire quelque chose. Lékré Lorng n’est pas un jeune homme, il a plus de 70 ans. Il était au village chez lui, à Cosrou où il a été chassé, parce qu’il a commis des malversations et il est venu élire domicile à Dabou. C’est le grand frère de ma défunte femme, paix à son âme ! Il était donc à Dabou lorsqu’il est venu me voir pour me dire : «Jeune homme, je veux travailler avec toi ». Et c’est là que je l’ai introduit dans le conseil où je lui ai confié le département ‘’Pêche et Agriculture’’. Si vous pouviez avoir le temps de vous déplacer à Dabou, je vous montrerai les preuves de tout ce qu’il a fait comme rendement. Il a donc profité de ce poste pour commettre des malversations. Je vous avoue que cela me fait mal que vous ne voyez pas là et que je vous parle au téléphone, sans preuve. Il doit de l’argent à plus d’une vingtaine de personnes dans le marché de Dabou. Il fait des encaissements et il garde l’argent par devers lui. Au vu de tout cela, je suis allé lui dire que cette attitude n’est pas digne d’un conseiller. Sa femme a créé une soi-disant Association des femmes, à qui elle a soutiré de l’argent, sous prétexte que des sacs de riz leur seront remis. Je me suis donc rendu dans son bureau pour lui dire que je ne voulais plus que sa femme vienne là. C’est alors qu’il s’est fâché et je lui ai dit : «Si tu es en colère, alors toi aussi, tu peux quitter le bureau’’.
Un homme de son âge ne peut pas être conseiller municipal et se comporter de la sorte dans la ville. Voilà ce qui s’est passé en réalité.
Mais on vous reproche de vous en êtes pris vertement, en 2014, à votre 2ème adjoint, Ahmed Sangaré que vous auriez traité de tous les noms, sur la place publique ?
Ce n’est pas vrai. En réalité, sur ce sujet, je vais aussi vous dire ce qui s’est réellement passé. Je suis le député Rdr et le parti voulait organiser des élections départementales. Et en tant qu’adjoint au maire, il voulait être candidat. Il n’a pas avisé le Conseil et il s’est positionné. Et lorsque nous avons appris cela, je lui ai dit qu’en tant que membre du Conseil, il devrait nous aviser au lieu de faire cavalier seul. Voilà ce qui s’est passé et il m’a dit qu’il veut être candidat de gré ou de force. Et c’est ce même Ali Cissé qui a été le médiateur. Ahmed a été candidat et est actuellement à la tête de la départementale du parti à Dabou. Je suis à la fois le député-maire de Dabou, donc le chef, lorsqu’il y a quelque chose, il faut bien que je réagisse. Mais attendez, le président Alassane Ouattara n’a pas sermonné la dernière fois Charles Koffi Diby au Conseil des ministres, mais, est-ce que la Côte d’Ivoire est tombée ? Je suis le chef et lorsqu’ils font des choses qui ne sont pas bien, ils ne veulent pas que je parle. Pourquoi ?
Enfin, il semblerait que le torchon brûle entre vous et votre 1er adjoint au maire Siratigui Bamba, aujourd’hui alité pour cause de maladie ?
Excusez-moi, Bamba est malade, je n’ai pas envie de répondre à cette question. Allez vous-même la lui poser.
Claude DASSE
Depuis le 30 décembre 2015, l’un de vos conseillers, en occurrence Lékré Lorng Ali Cissé a rendu sa démission dudit conseil parce que vous n’auriez pas respecté vos promesses de campagne. Que lui répondez-vous ?
Lékré Lorng m’a écrit pour sa démission. Je ne sais pas s’il vous a donné copie de sa lettre. Il m’a écrit pour dire qu’il démissionne parce que, d’après lui, je n’ai pas tenu parole. Parce que, j’avais, entre temps, promis la construction d’une nouvelle gare routière, d’une baie touristique, de petits marchés dans certains quartiers etc. Il a raconté plein de choses et c’est pour cela qu’il démissionne. Si c’était en réalité la vraie raison, il n’aurait pas attendu si longtemps. Mais, laissez-moi vous dire quelque chose. Lékré Lorng n’est pas un jeune homme, il a plus de 70 ans. Il était au village chez lui, à Cosrou où il a été chassé, parce qu’il a commis des malversations et il est venu élire domicile à Dabou. C’est le grand frère de ma défunte femme, paix à son âme ! Il était donc à Dabou lorsqu’il est venu me voir pour me dire : «Jeune homme, je veux travailler avec toi ». Et c’est là que je l’ai introduit dans le conseil où je lui ai confié le département ‘’Pêche et Agriculture’’. Si vous pouviez avoir le temps de vous déplacer à Dabou, je vous montrerai les preuves de tout ce qu’il a fait comme rendement. Il a donc profité de ce poste pour commettre des malversations. Je vous avoue que cela me fait mal que vous ne voyez pas là et que je vous parle au téléphone, sans preuve. Il doit de l’argent à plus d’une vingtaine de personnes dans le marché de Dabou. Il fait des encaissements et il garde l’argent par devers lui. Au vu de tout cela, je suis allé lui dire que cette attitude n’est pas digne d’un conseiller. Sa femme a créé une soi-disant Association des femmes, à qui elle a soutiré de l’argent, sous prétexte que des sacs de riz leur seront remis. Je me suis donc rendu dans son bureau pour lui dire que je ne voulais plus que sa femme vienne là. C’est alors qu’il s’est fâché et je lui ai dit : «Si tu es en colère, alors toi aussi, tu peux quitter le bureau’’.
Un homme de son âge ne peut pas être conseiller municipal et se comporter de la sorte dans la ville. Voilà ce qui s’est passé en réalité.
Mais on vous reproche de vous en êtes pris vertement, en 2014, à votre 2ème adjoint, Ahmed Sangaré que vous auriez traité de tous les noms, sur la place publique ?
Ce n’est pas vrai. En réalité, sur ce sujet, je vais aussi vous dire ce qui s’est réellement passé. Je suis le député Rdr et le parti voulait organiser des élections départementales. Et en tant qu’adjoint au maire, il voulait être candidat. Il n’a pas avisé le Conseil et il s’est positionné. Et lorsque nous avons appris cela, je lui ai dit qu’en tant que membre du Conseil, il devrait nous aviser au lieu de faire cavalier seul. Voilà ce qui s’est passé et il m’a dit qu’il veut être candidat de gré ou de force. Et c’est ce même Ali Cissé qui a été le médiateur. Ahmed a été candidat et est actuellement à la tête de la départementale du parti à Dabou. Je suis à la fois le député-maire de Dabou, donc le chef, lorsqu’il y a quelque chose, il faut bien que je réagisse. Mais attendez, le président Alassane Ouattara n’a pas sermonné la dernière fois Charles Koffi Diby au Conseil des ministres, mais, est-ce que la Côte d’Ivoire est tombée ? Je suis le chef et lorsqu’ils font des choses qui ne sont pas bien, ils ne veulent pas que je parle. Pourquoi ?
Enfin, il semblerait que le torchon brûle entre vous et votre 1er adjoint au maire Siratigui Bamba, aujourd’hui alité pour cause de maladie ?
Excusez-moi, Bamba est malade, je n’ai pas envie de répondre à cette question. Allez vous-même la lui poser.
Claude DASSE