A peine a-t-il prêté serment, nommé son Premier ministre et les membres de son gouvernement que le président démocratiquement élu du Burkina Faso, Marc Roch Christian Kaboré fait face aux attaques terroristes que son prédécesseur a réussi à contenir tout au long de son mandat.
Le Splendid Hôtel, 3 étoiles, l’hôtel Yibi, le café Capuccino, tous localisés sur la rue Kwame N’krumah, non loin de l’aéroport international, très fréquentés par les noctambules ouagalais et les touristes étrangers de passage au pays des Hommes Intègres, ont été attaqués le vendredi 15 janvier 2016. Des terroristes à bord de véhicules 4X4 immatriculés au Niger, pour la plus part des jeunes avec une moyenne d’âge de 25 ans, ont réussi à franchir le dispositif sécuritaire de la capitale pour mettre à exécution leur plan macabre. L’heure choisie (dans la nuit jusqu’au petit matin avant l’assaut des forces régulières burkinabè, françaises et américaines) leur a permis d’allonger la liste des victimes. Le bilan provisoire donné par le président Marc Roch Christian Kaboré, dans son discours à la nation du samedi 16 janvier 2016, fait état de « 28 morts, une cinquantaine de blessés civils, 4 blessés parmi les forces de défense et de sécurité dont 1 militaire français, deux policiers et 1 militaire burkinabè, 3 terroristes tués, 156 otages libérés ». Dans l’après-midi, ce même jour, dans le secteur d’Ina Bao, dans la province de l’Oudalan, un convoi officiel de la gendarmerie nationale a été attaqué, faisant deux morts et deux blessés dont un dans un état critique. Enfin, dans la même nuit, le Docteur Kenneth Arthur Elliot et son épouse Joceline, tous de nationalité australienne, installés à Djibo depuis 1972 et responsables d’une clinique dans cette localité, ont été enlevés. « Une alerte générale a été donnée aux forces de défense et de sécurité dans la zone pour retrouver et capturer les auteurs de cet enlèvement », a indiqué Marc Roch Christian Kaboré. Selon le président burkinabé, le ratissage se rapportant à tous ces événements qui ont endeuillé le Burkina Faso est en cours et va se poursuivre. « Ces actes criminels, d’une rare barbarie, perpétrés contre d’innocentes personnes et que l’organisation criminelle Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) vient de revendiquer visent à déstabiliser notre pays et ses institutions républicaines et à saper les efforts de construction d’une nation démocratique, paisible et prospère. Or, c’est pour reconquérir, préserver et consolider ces valeurs de démocratie, d’Etat de droit, de justice, de liberté et de progrès que notre peuple insurgé s’est battu, depuis les 30 et 31 octobre 2014 et lors du coup d’Etat des 16 et 17 septembre 2015, jusqu’au succès des élections couplées présidentielle et législatives du 29 novembre 2015, marquant le retour à une vie constitutionnelle normale au Burkina Faso. Aujourd’hui encore, face à ces terroristes et à leurs actes ignobles, nous devons nous mobiliser pour apporter la riposte appropriée afin de les mettre hors d’état de nuire », a déclaré le président du Faso, rappelant qu’à compter du dimanche 17 janvier 2016, un deuil national de 3 jours sera observé sur l’ensemble du territoire national et dans toutes les représentations diplomatiques et consulaires du Burkina Faso à l’étranger. Le chef de l’exécutif a, en outre invité ses compatriotes à rester déterminés pour un Burkina Faso démocratique et prospère.
Au nombre de ses projets d’envergure, le prédécesseur de Blaise Compaoré devrait désormais inscrire la lutte contre le terrorisme.
Saint-Claver OULA
Le Splendid Hôtel, 3 étoiles, l’hôtel Yibi, le café Capuccino, tous localisés sur la rue Kwame N’krumah, non loin de l’aéroport international, très fréquentés par les noctambules ouagalais et les touristes étrangers de passage au pays des Hommes Intègres, ont été attaqués le vendredi 15 janvier 2016. Des terroristes à bord de véhicules 4X4 immatriculés au Niger, pour la plus part des jeunes avec une moyenne d’âge de 25 ans, ont réussi à franchir le dispositif sécuritaire de la capitale pour mettre à exécution leur plan macabre. L’heure choisie (dans la nuit jusqu’au petit matin avant l’assaut des forces régulières burkinabè, françaises et américaines) leur a permis d’allonger la liste des victimes. Le bilan provisoire donné par le président Marc Roch Christian Kaboré, dans son discours à la nation du samedi 16 janvier 2016, fait état de « 28 morts, une cinquantaine de blessés civils, 4 blessés parmi les forces de défense et de sécurité dont 1 militaire français, deux policiers et 1 militaire burkinabè, 3 terroristes tués, 156 otages libérés ». Dans l’après-midi, ce même jour, dans le secteur d’Ina Bao, dans la province de l’Oudalan, un convoi officiel de la gendarmerie nationale a été attaqué, faisant deux morts et deux blessés dont un dans un état critique. Enfin, dans la même nuit, le Docteur Kenneth Arthur Elliot et son épouse Joceline, tous de nationalité australienne, installés à Djibo depuis 1972 et responsables d’une clinique dans cette localité, ont été enlevés. « Une alerte générale a été donnée aux forces de défense et de sécurité dans la zone pour retrouver et capturer les auteurs de cet enlèvement », a indiqué Marc Roch Christian Kaboré. Selon le président burkinabé, le ratissage se rapportant à tous ces événements qui ont endeuillé le Burkina Faso est en cours et va se poursuivre. « Ces actes criminels, d’une rare barbarie, perpétrés contre d’innocentes personnes et que l’organisation criminelle Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) vient de revendiquer visent à déstabiliser notre pays et ses institutions républicaines et à saper les efforts de construction d’une nation démocratique, paisible et prospère. Or, c’est pour reconquérir, préserver et consolider ces valeurs de démocratie, d’Etat de droit, de justice, de liberté et de progrès que notre peuple insurgé s’est battu, depuis les 30 et 31 octobre 2014 et lors du coup d’Etat des 16 et 17 septembre 2015, jusqu’au succès des élections couplées présidentielle et législatives du 29 novembre 2015, marquant le retour à une vie constitutionnelle normale au Burkina Faso. Aujourd’hui encore, face à ces terroristes et à leurs actes ignobles, nous devons nous mobiliser pour apporter la riposte appropriée afin de les mettre hors d’état de nuire », a déclaré le président du Faso, rappelant qu’à compter du dimanche 17 janvier 2016, un deuil national de 3 jours sera observé sur l’ensemble du territoire national et dans toutes les représentations diplomatiques et consulaires du Burkina Faso à l’étranger. Le chef de l’exécutif a, en outre invité ses compatriotes à rester déterminés pour un Burkina Faso démocratique et prospère.
Au nombre de ses projets d’envergure, le prédécesseur de Blaise Compaoré devrait désormais inscrire la lutte contre le terrorisme.
Saint-Claver OULA