Ouagadougou - Le sous-secrétaire italien aux Affaires étrangères Mario Giro a déposé mercredi une gerbe au café-restaurant Cappuccino, principale cible de l'attaque jihadiste qui a fait 30 morts vendredi à Ouagadougou, dont un enfant italien de 9 ans.
"C'est un signe de condoléances, de solidarité et de tristesse pour toutes les victimes. Il y a un enfant italien qui est mort ici. Comme sa mère, sa grand-mère et sa tante, qui étaient ukrainiennes. Il y a eu beaucoup de morts, de beaucoup de nationalités", a dit M. Giro.
"On ne doit pas oublier, pour que ça n'arrive jamais plus", a-t-il conclu. Vingt-six des 30 victimes ont été tuées au Cappuccino, selon une source proche de l'enquête : 17 à l'intérieur de l'établissement et 9 en terrasse. Son propriétaire de nationalité italienne était absent au moment de l'attaque mais son fils de 9 ans a été tué ainsi que sa femme ukrainienne.
Auparavant, M. Giro avait eu entretien avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré qui a parlé directement avec le président du conseil italien Matteo Renzi au téléphone, a-t-il dit.
"Le Burkina a été frappé parce que c'est un exemple de démocratie dans la sous-région et en Afrique et parce traditionnellement une terre de cohabitation entre chrétiens et musulmans. Ces deux choses dérangent ceux qui veulent l'instabilité, la division, la séparation", a-t-il déclaré au Palais présidentiel, soulignant les liens forts entre son pays et le Burkina.
pgf/jhd
"C'est un signe de condoléances, de solidarité et de tristesse pour toutes les victimes. Il y a un enfant italien qui est mort ici. Comme sa mère, sa grand-mère et sa tante, qui étaient ukrainiennes. Il y a eu beaucoup de morts, de beaucoup de nationalités", a dit M. Giro.
"On ne doit pas oublier, pour que ça n'arrive jamais plus", a-t-il conclu. Vingt-six des 30 victimes ont été tuées au Cappuccino, selon une source proche de l'enquête : 17 à l'intérieur de l'établissement et 9 en terrasse. Son propriétaire de nationalité italienne était absent au moment de l'attaque mais son fils de 9 ans a été tué ainsi que sa femme ukrainienne.
Auparavant, M. Giro avait eu entretien avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré qui a parlé directement avec le président du conseil italien Matteo Renzi au téléphone, a-t-il dit.
"Le Burkina a été frappé parce que c'est un exemple de démocratie dans la sous-région et en Afrique et parce traditionnellement une terre de cohabitation entre chrétiens et musulmans. Ces deux choses dérangent ceux qui veulent l'instabilité, la division, la séparation", a-t-il déclaré au Palais présidentiel, soulignant les liens forts entre son pays et le Burkina.
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