M. Ally Coulibaly, ministre de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur a organisé, le mercredi 20 janvier 2016 dans un hôtel au Plateau, un déjeuner de presse autour du Programme de partenariat intra-africain pour la mobilité des talents (TMP). Il s’agissait pour lui, d’exposer aux hommes et femmes des médias, les enjeux économiques et sociaux de ce projet.
« Il est aujourd’hui inconcevable de parler d’intégration sous-régionale, sans parler de la mobilité des talents », a d’emblée souligné le ministre Ally Coulibaly, lors de son discours. Selon le ministre, le TMP vise à mettre en place des mécanismes et politiques communes de facilitation de la mobilité des professionnels, des hommes d’affaire et des investisseurs dans le but d’améliorer l’accès des entreprises à des professionnels ayant des compétences avérées. « La mobilité des talents au sein de l’Afrique améliorera la productivité des entreprises à l’effet d’accroitre leur compétitivité, ce qui permettra également de créer des emplois tout en conduisant à une intégration économique accélérée », a dit Ally Coulibaly. Il croit donc fermement que, la TMP peut nous faire « passer de la CEDEAO des Etats à la CEDEAO des peuples ». C'est-à-dire, impulser une intégration par la base et non par les élites. La Côte d’Ivoire, qui est à l’avant-garde des changements dans l’espace communautaire, a compris, selon le ministre, que la mobilité des talents, loin d’être une menace peut-être une formidable opportunité. Celle de permettre à des Ivoiriens qualifiés, comme il en compte beaucoup dans le pays, d’aller monnayer plus facilement dans des pays de la sous-région ou d’Afrique, leurs talents et compétences. Son ministère ayant en charge, bien évidement de faciliter ce processus.
Après le ministre, Dr. Silvère Konan, coordonnateur de la TMP pour la Côte d’Ivoire, en a montré le principe plus le plus important. C'est-à-dire attirer les meilleures compétences pour développer nos pays. « Il s’agit d’une migration sélective », a-t-il expliqué.
Pr. Wautabouna Ouattara, DG de l’Intégration Africaine sur le TMP, a quant à lui rappelé que la Côte d’Ivoire a été choisie avec 12 pays africains pour servir de banc d’essai au programme de mobilité des talents. Il a affirmé qu’il s’agit d’une phase pilote qui s’étend de 2014 à 2016. Ainsi le TMP, dans sa mise en œuvre, évolue selon la spécificité de chaque groupement régional. Toutefois, le programme vise notamment à coordonner et à harmoniser le processus pour l’atteinte de résultats communs. Pr. Wautabouna a relevé que depuis 2014, le TMP a permis aux pays pilotes de réaliser des études analytiques complètes par pays sur les pratiques et lacunes existantes en matières de mise en œuvre des protocoles régionaux sur la circulation des professionnels, des hommes et des femmes d’affaires, ainsi que le développement des compétences.
Olivier Guédé
« Il est aujourd’hui inconcevable de parler d’intégration sous-régionale, sans parler de la mobilité des talents », a d’emblée souligné le ministre Ally Coulibaly, lors de son discours. Selon le ministre, le TMP vise à mettre en place des mécanismes et politiques communes de facilitation de la mobilité des professionnels, des hommes d’affaire et des investisseurs dans le but d’améliorer l’accès des entreprises à des professionnels ayant des compétences avérées. « La mobilité des talents au sein de l’Afrique améliorera la productivité des entreprises à l’effet d’accroitre leur compétitivité, ce qui permettra également de créer des emplois tout en conduisant à une intégration économique accélérée », a dit Ally Coulibaly. Il croit donc fermement que, la TMP peut nous faire « passer de la CEDEAO des Etats à la CEDEAO des peuples ». C'est-à-dire, impulser une intégration par la base et non par les élites. La Côte d’Ivoire, qui est à l’avant-garde des changements dans l’espace communautaire, a compris, selon le ministre, que la mobilité des talents, loin d’être une menace peut-être une formidable opportunité. Celle de permettre à des Ivoiriens qualifiés, comme il en compte beaucoup dans le pays, d’aller monnayer plus facilement dans des pays de la sous-région ou d’Afrique, leurs talents et compétences. Son ministère ayant en charge, bien évidement de faciliter ce processus.
Après le ministre, Dr. Silvère Konan, coordonnateur de la TMP pour la Côte d’Ivoire, en a montré le principe plus le plus important. C'est-à-dire attirer les meilleures compétences pour développer nos pays. « Il s’agit d’une migration sélective », a-t-il expliqué.
Pr. Wautabouna Ouattara, DG de l’Intégration Africaine sur le TMP, a quant à lui rappelé que la Côte d’Ivoire a été choisie avec 12 pays africains pour servir de banc d’essai au programme de mobilité des talents. Il a affirmé qu’il s’agit d’une phase pilote qui s’étend de 2014 à 2016. Ainsi le TMP, dans sa mise en œuvre, évolue selon la spécificité de chaque groupement régional. Toutefois, le programme vise notamment à coordonner et à harmoniser le processus pour l’atteinte de résultats communs. Pr. Wautabouna a relevé que depuis 2014, le TMP a permis aux pays pilotes de réaliser des études analytiques complètes par pays sur les pratiques et lacunes existantes en matières de mise en œuvre des protocoles régionaux sur la circulation des professionnels, des hommes et des femmes d’affaires, ainsi que le développement des compétences.
Olivier Guédé
