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Société Publié le dimanche 24 janvier 2016 | AIP

Retour au calme sur les complexes sucriers de la SUCAF, après les échauffourées de vendredi (Travailleurs)

Ferkessédougou - Le calme est revenu à la SUCAF, ont indiqué à l’AIP, dimanche, des travailleurs de la société sucrière, après les échauffourées qui ont opposé vendredi les grévistes et les forces de l’ordre assurant la sécurité des deux complexes sucriers.

« Le calme est revenu à Ferké 1. Les forces de l’ordre ont même accepté que les femmes se rendent au marché », a indiqué un syndicaliste.

La même situation est signalée à Ferké 2 par une employée de la SUCAF.

D’autres travailleurs assurant le service d’irrigation à Ferké 1 prétendent qu’ils ne savent rien de ce qui se passe en ville.

« Nous sommes en service dans les plantations de canne, loin de la ville. Nous ne savons pas grand chose », a fait savoir un travailleur du secteur d’irrigation, assurant le service minimum sur le site du complexe sucrier de la SUCAF.

Selon des syndicalistes joints également au téléphone par l’AIP, il était convenu que les grévistes et les patrons se rencontrent lundi pour parachever des discussions qu’ils avaient déjà engagées avec la médiation des élus et des autorités locales de Ferkessédougou et de Niakaramandougou.

Les travailleurs ont indiqué la présence d’un important dispositif sécuritaire sur les sites des deux complexes sucriers.

La crise que vit la société sucrière de Ferkessédougou a commencé le 08 janvier par un arrêt de travail marqué par des travailleurs protestant contre des réformes engagées par l’entreprise dont l’externalisation de certains secteurs d’activités et « une baisse drastique des salaires de plusieurs d’entre eux, du fait d’une baisse de leurs catégories ».

Pour cette crise qui dure plus de deux semaines, la société sucrière déplore de grosses pertes du fait de l’arrêt du travail, avec plusieurs dégâts matériels et une cinquantaine de parcelles parties en fumée.

(AIP)
ti/cmas
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