Niakara – La vente du miel dont la production est restée encore traditionnelle dans le département de Niakara (région du Hambol), est une activité jugée lucrative par les revendeuses de la localité.
Cependant, confrontées ces derniers temps à une rupture générale de stocks, ces commerçantes de miel ont plaidé pour la promotion de l’apiculture dans le département afin de sauver ce secteur d’activité.
Elles se sont confiées samedi à l’AIP. Selon Dame Kouamé Solange, responsable des commerçantes de miel à Niakara, l’absence d’une politique locale de vulgarisation de l’apiculture par la formation, l’équipement et surtout le suivi des jeunes pour la mise en œuvre de cette activité lucrative « grève sérieusement la production du miel, engendrant ainsi la pénurie de miel constatée ces temps-ci ».
« Face à la rupture de nos stocks, nous avons parcouru les villages et campements à la recherche du miel, en vain. En réalité, depuis le déguerpissement des occupants illicites des forêts classées et autres réserves forestières, notre activité a pris un sacré coup d’arrêt », a-t-elle relevé. Pour dame Kouamé, la promotion de l’apiculture pourrait non seulement contribuer à la lutte contre la pauvreté mais aussi et surtout jouer un rôle dans la protection de l’environnement.
La production du miel, une activité traditionnelle basée essentiellement sur la cueillette dans le département de Niakara, est menée par les hommes, notamment des jeunes non formés aux techniques modernes d’extraction de ce nectar d’abeilles.
La commercialisation du miel est faite en bordure de la voie internationale par les femmes dans le département de Niakara et le prix du litre varie généralement entre 1500 et 2000 FCFA. Quant à la cueillette qui intervient entre mars et avril, elle est réservée aux hommes.
(AIP)
jbm/cmas
Cependant, confrontées ces derniers temps à une rupture générale de stocks, ces commerçantes de miel ont plaidé pour la promotion de l’apiculture dans le département afin de sauver ce secteur d’activité.
Elles se sont confiées samedi à l’AIP. Selon Dame Kouamé Solange, responsable des commerçantes de miel à Niakara, l’absence d’une politique locale de vulgarisation de l’apiculture par la formation, l’équipement et surtout le suivi des jeunes pour la mise en œuvre de cette activité lucrative « grève sérieusement la production du miel, engendrant ainsi la pénurie de miel constatée ces temps-ci ».
« Face à la rupture de nos stocks, nous avons parcouru les villages et campements à la recherche du miel, en vain. En réalité, depuis le déguerpissement des occupants illicites des forêts classées et autres réserves forestières, notre activité a pris un sacré coup d’arrêt », a-t-elle relevé. Pour dame Kouamé, la promotion de l’apiculture pourrait non seulement contribuer à la lutte contre la pauvreté mais aussi et surtout jouer un rôle dans la protection de l’environnement.
La production du miel, une activité traditionnelle basée essentiellement sur la cueillette dans le département de Niakara, est menée par les hommes, notamment des jeunes non formés aux techniques modernes d’extraction de ce nectar d’abeilles.
La commercialisation du miel est faite en bordure de la voie internationale par les femmes dans le département de Niakara et le prix du litre varie généralement entre 1500 et 2000 FCFA. Quant à la cueillette qui intervient entre mars et avril, elle est réservée aux hommes.
(AIP)
jbm/cmas