Niakara - Le ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH) mène depuis bientôt deux ans dans le département de Niakara (région du Hambol), le « Projet tiques et agents pathogènes transmis par les tiques au bétail le long des couloirs de transhumance ».
Ce Projet, soutenu par des institutions africaines, vise à lutter contre le Boophilus Microplus, une nouvelle tique introduite en Côte d’Ivoire et découverte en 2008 à Azaguié (Agboville), a appris l’AIP samedi auprès du directeur départemental du MIRAH à Niakara, M. Sahin Dibo.
Dans le cadre dudit Projet mis en œuvre dans le département de Niakara par le MIRAH, une surveillance est menée sur des bœufs dans six localités du département depuis près de deux ans. Selon M. Sahin, des récoltes bimensuelles de tiques à savoir les Boophilus Microplus, des prises de sang sur le bétail ainsi que leurs déjections sont également prélevées et transmises au ministère pour un diagnostic en laboratoire.
Le Boophilus Microplus est une cause de morbidité et de mortalité chez les bovins en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso (Ouagadougou), a-t-il indiqué, précisant que ce parasite n’a aucun effet sur l’être humain.
Ce Projet, également mis en œuvre au Burkina Faso, bénéficie de l’appui de l’Union Africaine (UA), de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
(AIP)
jbm/cmas
Ce Projet, soutenu par des institutions africaines, vise à lutter contre le Boophilus Microplus, une nouvelle tique introduite en Côte d’Ivoire et découverte en 2008 à Azaguié (Agboville), a appris l’AIP samedi auprès du directeur départemental du MIRAH à Niakara, M. Sahin Dibo.
Dans le cadre dudit Projet mis en œuvre dans le département de Niakara par le MIRAH, une surveillance est menée sur des bœufs dans six localités du département depuis près de deux ans. Selon M. Sahin, des récoltes bimensuelles de tiques à savoir les Boophilus Microplus, des prises de sang sur le bétail ainsi que leurs déjections sont également prélevées et transmises au ministère pour un diagnostic en laboratoire.
Le Boophilus Microplus est une cause de morbidité et de mortalité chez les bovins en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso (Ouagadougou), a-t-il indiqué, précisant que ce parasite n’a aucun effet sur l’être humain.
Ce Projet, également mis en œuvre au Burkina Faso, bénéficie de l’appui de l’Union Africaine (UA), de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
(AIP)
jbm/cmas