Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le processus de démantèlement des panneaux publicitaires anarchiques connaîtra un "coup d’accélérateur" en 2016 dans le district d'Abidjan pour "assainir et moderniser" le secteur de l'affichage publicitaire, en vue de faire d’Abidjan une ville émergente, a annoncé la ministre de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine, par ailleurs porte-parole adjointe du gouvernement.
«Pour assainir le secteur de l'affichage publicitaire dans le District Autonome d'Abidjan, une opération de démantèlement de panneaux publicitaires irréguliers a été initiée en janvier 2013", a rappelé Me Bamba-Lamine qui s'exprimait vendredi au cours d'une cérémonie d'échanges de vœux avec les organisations professionnelles de la presse et des médias.
Dressant le bilan de cette opération à mi-parcours, la ministre de la communication a indiqué qu'elle a permis à ce "jour d'enlever environ 1196 panneaux publicitaires anarchiques sur un total de 6000 panneaux anarchiques recensés dans le District d'Abidjan".
"En cette année 2016, le processus de démantèlement des panneaux irréguliers devra connaître un coup d'accélérateur pour assainir le secteur et moderniser ainsi les panneaux publicitaires, en vue de faire d'Abidjan une ville émergente", a-t-elle ajouté.
Au plan institutionnelle, Me Bamba-Lamine a annoncé que la loi de 2004 portant régime juridique de la presse est en cours d'enrôlement au Secrétariat général du gouvernement en vue de sa modification pour prendre en compte notamment la presse numérique.
Elle a dans la foulée exhorté les journalistes à faire au cours de cette année leur "propre autocritique, sans complaisance aucune, afin de redorer l'image" de leur "corporation ternie" par des pratiques contraires aux règles d'éthique et de déontologie.
S'agissant des médias d'Etat, la ministre de la communication s'est félicitée du taux de couverture de la Radiodiffusion et télévision ivoirienne (RTI) qui s'est amélioré ces dernières années sous le Président Alassane Ouattara avec plus de 7 milliards de FCFA d'investissements.
Le taux de couverture de la télévision est passé de 35% en 2011 à 96% en 2015, quand celui de la radio est passé de 45% à 98%. Au nombre des acquis, elle a également cité le Discop Africa, le marché panafricain de l'audiovisuel le plus important ainsi que le colloque international sur la liberté de la presse.
Auparavant, le porte-parole des organisations professionnelles de la presse et des médias, Karamoko Bamba, également président de l'Union des radios de proximité de Côte d'Ivoire (URPCI) a relevé ces avancées enregistrées au cours de l'année dernière. Pour les défis de 2016, M. Bamba a noté le processus de libéralisation du secteur de l'audiovisuel, la révision de la loi de 2004 portant régime juridique.
LS/APA
«Pour assainir le secteur de l'affichage publicitaire dans le District Autonome d'Abidjan, une opération de démantèlement de panneaux publicitaires irréguliers a été initiée en janvier 2013", a rappelé Me Bamba-Lamine qui s'exprimait vendredi au cours d'une cérémonie d'échanges de vœux avec les organisations professionnelles de la presse et des médias.
Dressant le bilan de cette opération à mi-parcours, la ministre de la communication a indiqué qu'elle a permis à ce "jour d'enlever environ 1196 panneaux publicitaires anarchiques sur un total de 6000 panneaux anarchiques recensés dans le District d'Abidjan".
"En cette année 2016, le processus de démantèlement des panneaux irréguliers devra connaître un coup d'accélérateur pour assainir le secteur et moderniser ainsi les panneaux publicitaires, en vue de faire d'Abidjan une ville émergente", a-t-elle ajouté.
Au plan institutionnelle, Me Bamba-Lamine a annoncé que la loi de 2004 portant régime juridique de la presse est en cours d'enrôlement au Secrétariat général du gouvernement en vue de sa modification pour prendre en compte notamment la presse numérique.
Elle a dans la foulée exhorté les journalistes à faire au cours de cette année leur "propre autocritique, sans complaisance aucune, afin de redorer l'image" de leur "corporation ternie" par des pratiques contraires aux règles d'éthique et de déontologie.
S'agissant des médias d'Etat, la ministre de la communication s'est félicitée du taux de couverture de la Radiodiffusion et télévision ivoirienne (RTI) qui s'est amélioré ces dernières années sous le Président Alassane Ouattara avec plus de 7 milliards de FCFA d'investissements.
Le taux de couverture de la télévision est passé de 35% en 2011 à 96% en 2015, quand celui de la radio est passé de 45% à 98%. Au nombre des acquis, elle a également cité le Discop Africa, le marché panafricain de l'audiovisuel le plus important ainsi que le colloque international sur la liberté de la presse.
Auparavant, le porte-parole des organisations professionnelles de la presse et des médias, Karamoko Bamba, également président de l'Union des radios de proximité de Côte d'Ivoire (URPCI) a relevé ces avancées enregistrées au cours de l'année dernière. Pour les défis de 2016, M. Bamba a noté le processus de libéralisation du secteur de l'audiovisuel, la révision de la loi de 2004 portant régime juridique.
LS/APA