Abidjan, Le gouvernement a adopté, mercredi en Conseil des ministres, un décret qui interdit désormais tout acte de publicité aux praticiens de la médecine traditionnelle, tout en leur défendant de s’attribuer des titres de la médecine conventionnelle tels « Docteur », « Professeur » ou autres.
« On voit partout des publicités dans la ville d’Abidjan, dans les journaux, souvent même à la télé. Désormais ces publicités sont interdites. Par ailleurs il est interdit l’usage du titre de docteur ou de professeur ou de tout autre de la médecine conventionnelle par les praticiens de la médecine traditionnelle », a notamment rélevé le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, lors de sa traditionnelle conférence de presse d’après Conseil.
Ces deux dispositions, a-t-il expliqué, intègrent le nouveau » code d’étique et de déontologie des praticiens de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle » qu’institue le décret qui a été pris en application de la loi 2015-536 du 20 juillet 2015 relative à l’exercice et à l’organisation de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle.
Au-delà des deux mesures citées plus haut, ce décret d’application, dans l’ensemble, organise un ensemble de règles qui désormais font obligation aux tradipraticiens de justifier d’une certaine connaissance, d’un certain savoir faire, d’une certaine habilité avant toute démarche de soin d’abord de diagnostique puis thérapeutique.
Le texte qui proscrit également l’usage des parties du corps ou organes humains aux fins de soins thérapeutiques de médecine traditionnelle ne concerne que les personnes pratiquant effectivement cet art et exclut les « charlatans », les « marabouts » et autres, a précisé le porte-parole du gouvernement.
(AIP)
kg/tm
« On voit partout des publicités dans la ville d’Abidjan, dans les journaux, souvent même à la télé. Désormais ces publicités sont interdites. Par ailleurs il est interdit l’usage du titre de docteur ou de professeur ou de tout autre de la médecine conventionnelle par les praticiens de la médecine traditionnelle », a notamment rélevé le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, lors de sa traditionnelle conférence de presse d’après Conseil.
Ces deux dispositions, a-t-il expliqué, intègrent le nouveau » code d’étique et de déontologie des praticiens de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle » qu’institue le décret qui a été pris en application de la loi 2015-536 du 20 juillet 2015 relative à l’exercice et à l’organisation de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle.
Au-delà des deux mesures citées plus haut, ce décret d’application, dans l’ensemble, organise un ensemble de règles qui désormais font obligation aux tradipraticiens de justifier d’une certaine connaissance, d’un certain savoir faire, d’une certaine habilité avant toute démarche de soin d’abord de diagnostique puis thérapeutique.
Le texte qui proscrit également l’usage des parties du corps ou organes humains aux fins de soins thérapeutiques de médecine traditionnelle ne concerne que les personnes pratiquant effectivement cet art et exclut les « charlatans », les « marabouts » et autres, a précisé le porte-parole du gouvernement.
(AIP)
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