La place de la Femme en Côte d’Ivoire a toujours suscité des interrogations, voire des débats quant à leur aptitude à diriger. Doutes, préjugés, discriminations, voici une liste non exhaustive des obstacles rencontrés par la gent féminine sous nos tropiques. Cependant, au début des années 2000, soucieuses de changer leurs conditions, les Femmes ivoiriennes se sont engagées dans une « lutte », un véritable parcours de combattantes, pour le changement des mentalités, l’instauration de l’égalité des sexes, et leur repositionnement dans la société ivoirienne, où elles entendent jouer pleinement leur rôle. Parmi elles, des noms évocateurs :
Mme Jeanne Peuhmond, la pionnière
Au cours des 7 années passées à la tête du ministère de la Femme, de la Famille et des Affaires Sociales (2003-2010), Mme Jeanne Peuhmond a contribué à l’élaboration et au suivi du gouvernement en matière de protection de la Famille, de la Femme, de l’Enfant et des Affaires Sociales. Dans la réalisation de sa mission, elle a suscité la mise en œuvre d’une direction, pour la Promotion du Genre chargée de veiller au respect de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes et de coordonner également toutes les initiatives en matière de Genre, notamment celles des violences faites aux Femmes. Ses actions ont permis la création d’un cadre favorable à la mise en œuvre des orientations du Président de la République en matière du Genre et des affaires sociales.
Mme Anne Désirée Ouloto, la gardienne du temple
« L’amélioration de la condition de la Femme est un processus irréversible auquel personne ne pourra échapper » cette parole forte illustre les œuvres de Mme Anne Désirée Ouloto en faveur de la Promotion de la Femme, elle qui a été ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant de 2013 à 2016.Sous son impulsion, la lutte contre le travail et la traite des enfants se sont renforcés. A cet effet, la Politique Nationale de Protection de l’Enfant(PNPE), la Stratégie Nationale de Protection Sociale, le Plan d’Action National de Lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants ont été adoptés. Elle a également œuvré pour le projet de loi sur l’école obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à15 ans. Ledit projet a été élaboré en 2014 puis adopté en 2015, grâce au décret n0 2014-290 du 21 mai 2014.L’application de la loi sur la traite et le travail des enfants a permis l’arrestation de 23 trafiquants, dont 18 condamnés à des peines d’emprisonnement ferme et de 5 autres à des peines avec sursis. Près de 6176 jugements supplétifs ont été établis en faveur des enfants vulnérables, dans le cadre d’une opération d’identification. Son combat à la tête de ce ministère aura permis la mise en place de 43 plate-formes de lutte contre les violences basées sur le Genre, y compris la non scolarisation des jeunes filles ou leur déscolarisation. Mme Anne Désirée Ouloto a également obtenu du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, l’admission des filles à la Gendarmerie nationale à l’issue d’un Conseil des ministres qui s’est tenu le mercredi 23 mars 2014.
Mme Euphrasie Yao,
la continuité, le dynamisme et la rigueur au service du Genre
L’actuelle ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille, et de la Protection de l’Enfant, Mme Euphrasie Yao milite en faveur de la condition des femmes depuis une vingtaine d’année. Coordinatrice Nationale du Compendium des Compétences Féminines (COCOFCI), une plate-forme pour le renforcement du Leadership féminin en Côte d’Ivoire, Mme Euphrasie Yao entend continuer les actions de ses devancières avec rigueur et abnégation pour permettre aux femmes une autonomisation. Elle veut définitivement « briser le plafond de verre » qui maintient les femmes au second rang, à travers une politique qui valorise le travail et la présence de celles-ci dans les hautes instances de décisions. Ses nombreuses actions pour l’épanouissement des femmes font d’elle le symbole du Genre en Côte d’Ivoire. Consciente des chantiers à venir, cette femme dynamique a sienne cette maxime « Le titre et le rang ne confèrent ni le privilège, ni le pouvoir, ils imposent des responsabilités».
KKB
Mme Jeanne Peuhmond, la pionnière
Au cours des 7 années passées à la tête du ministère de la Femme, de la Famille et des Affaires Sociales (2003-2010), Mme Jeanne Peuhmond a contribué à l’élaboration et au suivi du gouvernement en matière de protection de la Famille, de la Femme, de l’Enfant et des Affaires Sociales. Dans la réalisation de sa mission, elle a suscité la mise en œuvre d’une direction, pour la Promotion du Genre chargée de veiller au respect de l’Egalité entre les Femmes et les Hommes et de coordonner également toutes les initiatives en matière de Genre, notamment celles des violences faites aux Femmes. Ses actions ont permis la création d’un cadre favorable à la mise en œuvre des orientations du Président de la République en matière du Genre et des affaires sociales.
Mme Anne Désirée Ouloto, la gardienne du temple
« L’amélioration de la condition de la Femme est un processus irréversible auquel personne ne pourra échapper » cette parole forte illustre les œuvres de Mme Anne Désirée Ouloto en faveur de la Promotion de la Femme, elle qui a été ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant de 2013 à 2016.Sous son impulsion, la lutte contre le travail et la traite des enfants se sont renforcés. A cet effet, la Politique Nationale de Protection de l’Enfant(PNPE), la Stratégie Nationale de Protection Sociale, le Plan d’Action National de Lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants ont été adoptés. Elle a également œuvré pour le projet de loi sur l’école obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à15 ans. Ledit projet a été élaboré en 2014 puis adopté en 2015, grâce au décret n0 2014-290 du 21 mai 2014.L’application de la loi sur la traite et le travail des enfants a permis l’arrestation de 23 trafiquants, dont 18 condamnés à des peines d’emprisonnement ferme et de 5 autres à des peines avec sursis. Près de 6176 jugements supplétifs ont été établis en faveur des enfants vulnérables, dans le cadre d’une opération d’identification. Son combat à la tête de ce ministère aura permis la mise en place de 43 plate-formes de lutte contre les violences basées sur le Genre, y compris la non scolarisation des jeunes filles ou leur déscolarisation. Mme Anne Désirée Ouloto a également obtenu du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, l’admission des filles à la Gendarmerie nationale à l’issue d’un Conseil des ministres qui s’est tenu le mercredi 23 mars 2014.
Mme Euphrasie Yao,
la continuité, le dynamisme et la rigueur au service du Genre
L’actuelle ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille, et de la Protection de l’Enfant, Mme Euphrasie Yao milite en faveur de la condition des femmes depuis une vingtaine d’année. Coordinatrice Nationale du Compendium des Compétences Féminines (COCOFCI), une plate-forme pour le renforcement du Leadership féminin en Côte d’Ivoire, Mme Euphrasie Yao entend continuer les actions de ses devancières avec rigueur et abnégation pour permettre aux femmes une autonomisation. Elle veut définitivement « briser le plafond de verre » qui maintient les femmes au second rang, à travers une politique qui valorise le travail et la présence de celles-ci dans les hautes instances de décisions. Ses nombreuses actions pour l’épanouissement des femmes font d’elle le symbole du Genre en Côte d’Ivoire. Consciente des chantiers à venir, cette femme dynamique a sienne cette maxime « Le titre et le rang ne confèrent ni le privilège, ni le pouvoir, ils imposent des responsabilités».
KKB
