38 organisations féminines de la société civile avec à leur tête Kaba Fofana, Christiane Pelchat, Dr Marie Paule Kodjo, Georgette Zamblé… ont dressé, mardi à Abidjan, les acquis et perspectives de la Coordination des femmes de Côte d'Ivoire pour les élections et la reconstruction post-crise (Cofemci-Repc).
Pour les prochaines années, la Coordination des femmes de Côte d'Ivoire pour les élections et la reconstruction post-crise (COFEMCI-REPC) sera dirigée par Dr Marie Paule Kodjo. Mardi dernier à Cocody Abidjan, elle a été plébiscitée par 38 organisations féminines de la société civile au terme d’une assemblée générale élective. « Je suis fière du travail que Dr Kodjo abat. Elle a su porter haut le message en tant que porte-parole de la plate-forme de la société civile pour des élections(Poeci). Lors des élections, elle a su diriger les choses avec courage et responsabilité. Cela est à l’honneur de la femme ivoirienne », a indiqué la représentante résidente du Ndi en Côte d’Ivoire, Christiane Pelchat. A l’occasion, elle a fait des révélations sur les péripéties des dernières élections présidentielles. « On a eu Dr Kodjo et moi des courriers de menace lorsque la Poeci a annoncé un taux de participation de 53% lors de la présidentielle d’octobre 2015 alors que la commission électorale (Cei) annonçait 60 %. Et cette épreuve a permis de crédibiliser davantage la société civile ivoirienne », s’est réjouie Mme Pelchat. Avant d’inviter les femmes à plus d’engagement pour leur cause. « Nous avons tous les talents à l’intérieur de nous pour réussir. Il faut oser prendre notre place. Je sais que ce n’est pas facile, car même dans les pays dits développés, les femmes sont mises à l’écart. Il y a une supériorité des hommes contre laquelle il faut se battre. Pour cela, il faut se mettre ensemble et taire vos différences », a-t-elle exhorté. Kaba Fofana, directrice de l’Observatoire national de l’équité et du genre, a salué pour sa part le combat mené par les femmes au sein de la Cofemci-Repc. « La Cofemci-Repc a fait le travail qui lui a été confié depuis sa création. Je salue la constance des femmes dans le combat pour l’égalité et le genre, la bataille pour le développement socio-économique. Aujourd’hui, cela a permis de détruire la conception stéréotypée de la femme. Et c’est l’absence de solidarité qui est mise en exergue pour nous détourner ce combat », a-t-elle relevé. Avant de poursuivre : « Rien n’est facile. On doit se battre pour notre bonheur, pour que l’égalité et le genre soient une réalité en Côte d’Ivoire. Car on ne peut parler de genre quand on prend deux personnes dans un groupe de 19. Il faut une solidarité des femmes qui doivent savoir partager pour être visibles sur la scène nationale », a exhorté la responsable de l’observatoire de l’équité et genre. La présidente de la Cofemci-Repc, Dr Marie Paule Kodjo pour sa part, a rendu hommage aux femmes leaders qui lui renouvellent leur confiance. Elle a appelé les unes et les autres à la solidarité et à l’union pour que le combat puisse porter. « C’est vrai que la Cofemci-REPC a connu beaucoup de difficultés dans son fonctionnement, mais nous devons regarder devant dans l’intérêt de l’émancipation de la femme dans tous ses aspects et participer à la reconstruction post crise », a relevé Dr Kodjo.
Abou TRAORE
Pour les prochaines années, la Coordination des femmes de Côte d'Ivoire pour les élections et la reconstruction post-crise (COFEMCI-REPC) sera dirigée par Dr Marie Paule Kodjo. Mardi dernier à Cocody Abidjan, elle a été plébiscitée par 38 organisations féminines de la société civile au terme d’une assemblée générale élective. « Je suis fière du travail que Dr Kodjo abat. Elle a su porter haut le message en tant que porte-parole de la plate-forme de la société civile pour des élections(Poeci). Lors des élections, elle a su diriger les choses avec courage et responsabilité. Cela est à l’honneur de la femme ivoirienne », a indiqué la représentante résidente du Ndi en Côte d’Ivoire, Christiane Pelchat. A l’occasion, elle a fait des révélations sur les péripéties des dernières élections présidentielles. « On a eu Dr Kodjo et moi des courriers de menace lorsque la Poeci a annoncé un taux de participation de 53% lors de la présidentielle d’octobre 2015 alors que la commission électorale (Cei) annonçait 60 %. Et cette épreuve a permis de crédibiliser davantage la société civile ivoirienne », s’est réjouie Mme Pelchat. Avant d’inviter les femmes à plus d’engagement pour leur cause. « Nous avons tous les talents à l’intérieur de nous pour réussir. Il faut oser prendre notre place. Je sais que ce n’est pas facile, car même dans les pays dits développés, les femmes sont mises à l’écart. Il y a une supériorité des hommes contre laquelle il faut se battre. Pour cela, il faut se mettre ensemble et taire vos différences », a-t-elle exhorté. Kaba Fofana, directrice de l’Observatoire national de l’équité et du genre, a salué pour sa part le combat mené par les femmes au sein de la Cofemci-Repc. « La Cofemci-Repc a fait le travail qui lui a été confié depuis sa création. Je salue la constance des femmes dans le combat pour l’égalité et le genre, la bataille pour le développement socio-économique. Aujourd’hui, cela a permis de détruire la conception stéréotypée de la femme. Et c’est l’absence de solidarité qui est mise en exergue pour nous détourner ce combat », a-t-elle relevé. Avant de poursuivre : « Rien n’est facile. On doit se battre pour notre bonheur, pour que l’égalité et le genre soient une réalité en Côte d’Ivoire. Car on ne peut parler de genre quand on prend deux personnes dans un groupe de 19. Il faut une solidarité des femmes qui doivent savoir partager pour être visibles sur la scène nationale », a exhorté la responsable de l’observatoire de l’équité et genre. La présidente de la Cofemci-Repc, Dr Marie Paule Kodjo pour sa part, a rendu hommage aux femmes leaders qui lui renouvellent leur confiance. Elle a appelé les unes et les autres à la solidarité et à l’union pour que le combat puisse porter. « C’est vrai que la Cofemci-REPC a connu beaucoup de difficultés dans son fonctionnement, mais nous devons regarder devant dans l’intérêt de l’émancipation de la femme dans tous ses aspects et participer à la reconstruction post crise », a relevé Dr Kodjo.
Abou TRAORE