Abidjan (Côte d’Ivoire)- Six présumés assassins du général Robert GuéÏ, son épouse et des éléments de sa garde se sont succédés, mercredi, à la barre du tribunal militaire d’Abidjan, dont le caporal Emmanuel Mapleu Gnéka qui a soutenu avoir ‘’pillé’’ la résidence du défunt général, en niant comme les autres prévenus de lui avoir ôté la vie.
Avant d’être d’un malaise + il s’est écroulé+ à la barre, ce qui a nécessité son évacuation dans un centre de santé pour des soins appropriés, le Caporal Mapleu Gnéka, répondant aux questions du juge Tahirou Dembélé a nié les faits de ‘’ complicité d’assassinat’’ qui lui sont reprochés.
Selon lui, le jour des faits, il s’est rendu à la résidence de Robert Guéï sur les ordres de son chef de section où il a découvert ‘’dans un caniveau le corps’’ de Rose Doudou Guéï, l’épouse du général.
A la question du tribunal de savoir ce qu’il a vu d’autre dans la cour, outre le corps, le prévenu a répondu ‘’ un véhicule Galiper, cinq kalachnikovs, un fusil UZI et une mallette que nous avons remis au colonel Dogbo Blé’’ qui, par la suite, découvrira la ‘’somme de 400.000FCFA dans la mallette’’.
Donc vous avez pillé la résidence du général Guéï ? interroge le magistrat. Le prévenu hésite et répond ‘’oui, on peut dire comme ça’’.
‘’M. le président, c’est du pillage. Mais je n’ai pas tué le général Guéï ‘’, déclare le caporal Mapleu Gnéka. Pourquoi avez-vous pillé alors, questionne encore le juge. ‘’M. le président, c’est venu comme
ça ! Excusez-moi’’, répond le soldat qui, par la suite, va s’écrouler à la stupéfaction générale.
Après les soins et ayant retrouvé les esprits, le tribunal a reporté la suite de son audition à jeudi.
Les caporaux Albert Sombo Yapoga, Daléba Séry, Yada Zohoré et Jean Koudou Kouamé ainsi que le sergent Jean Henri Fêtê Kouakou qui ont succédé le caporal Mapleu Gnéka à la barre, ont, également, nié les faits de ‘’complicité d’assassinat’’ avec parfois des contradictions avec leurs interrogatoires en instruction.
Le 19 septembre 2002, le général Robert Guéï, ex-chef de la junte militaire (1999-2000), son épouse, et certains éléments de sa garde rapprochée ont été exécutés lors du coup d’Etat manqué qui s’est mué en une rébellion ayant divisé la Côte d’Ivoire en deux parties (2002-20010).
24 militaires dont le général Brunot Dogbo Blé,ex-commandant de la garde républicaine et le Commandant Anselme Séka dit Séka Séka, ancien chef de la sécurité de l’ex-Première Dame Simone Gbagbo sont poursuivis pour des faits ‘’d’assassinat et de complicité d’assassinat’’.
HS/ls/APA
Avant d’être d’un malaise + il s’est écroulé+ à la barre, ce qui a nécessité son évacuation dans un centre de santé pour des soins appropriés, le Caporal Mapleu Gnéka, répondant aux questions du juge Tahirou Dembélé a nié les faits de ‘’ complicité d’assassinat’’ qui lui sont reprochés.
Selon lui, le jour des faits, il s’est rendu à la résidence de Robert Guéï sur les ordres de son chef de section où il a découvert ‘’dans un caniveau le corps’’ de Rose Doudou Guéï, l’épouse du général.
A la question du tribunal de savoir ce qu’il a vu d’autre dans la cour, outre le corps, le prévenu a répondu ‘’ un véhicule Galiper, cinq kalachnikovs, un fusil UZI et une mallette que nous avons remis au colonel Dogbo Blé’’ qui, par la suite, découvrira la ‘’somme de 400.000FCFA dans la mallette’’.
Donc vous avez pillé la résidence du général Guéï ? interroge le magistrat. Le prévenu hésite et répond ‘’oui, on peut dire comme ça’’.
‘’M. le président, c’est du pillage. Mais je n’ai pas tué le général Guéï ‘’, déclare le caporal Mapleu Gnéka. Pourquoi avez-vous pillé alors, questionne encore le juge. ‘’M. le président, c’est venu comme
ça ! Excusez-moi’’, répond le soldat qui, par la suite, va s’écrouler à la stupéfaction générale.
Après les soins et ayant retrouvé les esprits, le tribunal a reporté la suite de son audition à jeudi.
Les caporaux Albert Sombo Yapoga, Daléba Séry, Yada Zohoré et Jean Koudou Kouamé ainsi que le sergent Jean Henri Fêtê Kouakou qui ont succédé le caporal Mapleu Gnéka à la barre, ont, également, nié les faits de ‘’complicité d’assassinat’’ avec parfois des contradictions avec leurs interrogatoires en instruction.
Le 19 septembre 2002, le général Robert Guéï, ex-chef de la junte militaire (1999-2000), son épouse, et certains éléments de sa garde rapprochée ont été exécutés lors du coup d’Etat manqué qui s’est mué en une rébellion ayant divisé la Côte d’Ivoire en deux parties (2002-20010).
24 militaires dont le général Brunot Dogbo Blé,ex-commandant de la garde républicaine et le Commandant Anselme Séka dit Séka Séka, ancien chef de la sécurité de l’ex-Première Dame Simone Gbagbo sont poursuivis pour des faits ‘’d’assassinat et de complicité d’assassinat’’.
HS/ls/APA