Abidjan - Le ministre de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, Mme Anne Désirée Ouloto, faisant l’état des lieux de la salubrité en Côte d’Ivoire, a dénoncé une "insalubrité généralisée" dans les villes et communes du pays.
"L’ensemble de nos villes et communes partagent aujourd’hui un tableau dépeignant une insalubrité généralisée", a affirmé Mme Anne Désirée Ouloto, lors d’une réunion de prise de contact avec les acteurs du secteur de la salubrité urbaine et de l’assainissement.
Elle a relevé à ce propos, une gestion primaire des déchets solides ménagers et assimilés dont les déchets des sachets plastiques, une occupation anarchique du domaine public, l’accroissement des nuisances de tous genres et l’insuffisance des infrastructures d’assainissement avec un écoulement intermittents des eaux usées hors du réseau.
A cela s’ajoute, selon la ministre, l’absence de comportement éco-citoyen des populations qui contribue à accentuer l’insalubrité. "La décharge d’Akouédo où les techniques d’exploitation restent écologiquement irrationnelles laissant les déchets à ciel ouvert, accessibles aux animaux et aux récupérateurs est arrivée à saturation", a-t-elle indiqué.
D’après les chiffres du ministère, à Abidjan, la production journalière de déchets est estimées 3600 tonnes soit environ 1,3 millions de tonnes par an avec un taux moyen de collecte estimé à 70%, les 30% restant sont soit dans des zones difficilement accessibles, soit déversés entre autres dans des caniveaux, des bas-fonds, les plans d’eau et dans les rues constituant ainsi des dépôts sauvages. La production annuelle de boue de vidanges en milieu urbaine est de deux millions de m3.
(AIP)
kkf/cmas
"L’ensemble de nos villes et communes partagent aujourd’hui un tableau dépeignant une insalubrité généralisée", a affirmé Mme Anne Désirée Ouloto, lors d’une réunion de prise de contact avec les acteurs du secteur de la salubrité urbaine et de l’assainissement.
Elle a relevé à ce propos, une gestion primaire des déchets solides ménagers et assimilés dont les déchets des sachets plastiques, une occupation anarchique du domaine public, l’accroissement des nuisances de tous genres et l’insuffisance des infrastructures d’assainissement avec un écoulement intermittents des eaux usées hors du réseau.
A cela s’ajoute, selon la ministre, l’absence de comportement éco-citoyen des populations qui contribue à accentuer l’insalubrité. "La décharge d’Akouédo où les techniques d’exploitation restent écologiquement irrationnelles laissant les déchets à ciel ouvert, accessibles aux animaux et aux récupérateurs est arrivée à saturation", a-t-elle indiqué.
D’après les chiffres du ministère, à Abidjan, la production journalière de déchets est estimées 3600 tonnes soit environ 1,3 millions de tonnes par an avec un taux moyen de collecte estimé à 70%, les 30% restant sont soit dans des zones difficilement accessibles, soit déversés entre autres dans des caniveaux, des bas-fonds, les plans d’eau et dans les rues constituant ainsi des dépôts sauvages. La production annuelle de boue de vidanges en milieu urbaine est de deux millions de m3.
(AIP)
kkf/cmas