Face à des accusations portées contre la CONARIV (Commission nationale pour la réconciliation des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire par le CVCI (Collectif des victimes de Côte d’Ivoire), la CONARIV a répondu ce lundi 1er février, au cours d’une conférence de presse, à son siège, en pondant un mémorandum sur le rapport du CVCI.
Ces échanges, animés par le Ministre Sery Bailly, Commissaire et Porte-parole de la CONARIV, ont eu pour objectif d’apporter un démenti aux accusations portées sur les modalités et la gestion des activités de la CONARIV à savoir le racket, des frais de téléphone, la prorogation du recensement à des fins pécuniaires, à des tournées inutiles et budgétivores, et la promotion de l’impunité.
Pour joindre l’acte à la parole, un mémorandum a été pondu par la CONARIV sur le rapport du CVCI. Une copie de ce document dont l’ambition est de donner des informations à toutes les Institutions et personnes ayant à cœur le succès de la réconciliation en Côte d’Ivoire, a été remise aux organes de la presse nationale.
‘’La démarche des rédacteurs de ce mémorandum laisse transparaitre leurs motivations qui ne doivent pas nous empêcher d’examiner des préoccupations légitimes, à savoir le fonctionnement optimal de la CONARIV et sa collaboration harmonieuse avec des Institutions impliquées dans la responsabilité que le chef de l’Etat lui a confiée’’.
Trois chapitres principaux constituent le socle de ce mémorandum de la CONARIV sur le rapport du CVCI. Le premier axe est ‘’un document à charge’’ qui fustige l’initiative du CVCI à balayer du revers de la main tout ce qui a été entrepris par la CONARIV.
« Les accusations deviennent ainsi indirectes dès lors que le CVCI ne les assume pas tout en les rapportant, parfois au conditionnel. Des faits sont tronqués à dessein (…) L’opinion nationale qui n’a pas les moyens de vérifier, les décideurs ivoiriens qu’il faut manipuler par la désinformation et les financiers internationaux » (Mémorandum CONARIV).
‘’De l’accusation de mal gouvernance’’, ce deuxième chapitre, aussi important soit-il, vient faire la lumière sur les différentes supposées accusations (nommées en sus) du CVCI portées contre la CONARIV. Il y est fait cas, de plusieurs affaires dans lesquelles le CDVCI est cité et qui l’incriminent, en voici un exemple : « le lundi 15 juin 2015, les points focaux de la CONRIV de Yopougon (Dogni Kader et Koné Seydou) ont été informés par les victimes de ce que des membres de l’ONG CVCI de M. Diaby auditionnent des victimes (…) Ils se sont présentés aux membres de l’ONG et leur ont demandé de cesser leur arnaque » (Mémorandum CONARIV).
‘’De l’accusation de refus de collaboration’’, ce troisième chapitre consacré à « la question de l’indemnisation, celle des blessés, des relations avec les institutions internationales et les associations de victimes et des malheureux évènements dans lesquels des victimes ont subi des violences à cause de l’irresponsabilité du CVCI.
Tous les dysfonctionnements résulteraient d’un « culte de la personne » dont seraient coupables le Président de la CONARIV, Mgr Ahouanan et les membres de son bureau. C’est en vérité mal connaître et mal récompenser des personnes qui se mettent au service des autres en tant que religieux et autorité traditionnelle.
Il a pu y avoir des problèmes de communication, nul est infaillible, mais la CONARIV a toujours affirmé sa volonté de collaboration » (Mémorandum CONARIV).
En définitive, le ministre Sery Bailly, Commissaire et porte-parole de la CONARIV, a expliqué que la volonté manifeste du CVCI de semer le trouble ne pourra pas voiler les fruits des activités de la CONARIV, dont le recensement qui a pris fin le 10 décembre 2015, avec 130 530 victimes à indemnisées. Et, la fin des opérations de vérification et de consolidation qui est prévue à la fin du mois de mars 2016.
Ces échanges, animés par le Ministre Sery Bailly, Commissaire et Porte-parole de la CONARIV, ont eu pour objectif d’apporter un démenti aux accusations portées sur les modalités et la gestion des activités de la CONARIV à savoir le racket, des frais de téléphone, la prorogation du recensement à des fins pécuniaires, à des tournées inutiles et budgétivores, et la promotion de l’impunité.
Pour joindre l’acte à la parole, un mémorandum a été pondu par la CONARIV sur le rapport du CVCI. Une copie de ce document dont l’ambition est de donner des informations à toutes les Institutions et personnes ayant à cœur le succès de la réconciliation en Côte d’Ivoire, a été remise aux organes de la presse nationale.
‘’La démarche des rédacteurs de ce mémorandum laisse transparaitre leurs motivations qui ne doivent pas nous empêcher d’examiner des préoccupations légitimes, à savoir le fonctionnement optimal de la CONARIV et sa collaboration harmonieuse avec des Institutions impliquées dans la responsabilité que le chef de l’Etat lui a confiée’’.
Trois chapitres principaux constituent le socle de ce mémorandum de la CONARIV sur le rapport du CVCI. Le premier axe est ‘’un document à charge’’ qui fustige l’initiative du CVCI à balayer du revers de la main tout ce qui a été entrepris par la CONARIV.
« Les accusations deviennent ainsi indirectes dès lors que le CVCI ne les assume pas tout en les rapportant, parfois au conditionnel. Des faits sont tronqués à dessein (…) L’opinion nationale qui n’a pas les moyens de vérifier, les décideurs ivoiriens qu’il faut manipuler par la désinformation et les financiers internationaux » (Mémorandum CONARIV).
‘’De l’accusation de mal gouvernance’’, ce deuxième chapitre, aussi important soit-il, vient faire la lumière sur les différentes supposées accusations (nommées en sus) du CVCI portées contre la CONARIV. Il y est fait cas, de plusieurs affaires dans lesquelles le CDVCI est cité et qui l’incriminent, en voici un exemple : « le lundi 15 juin 2015, les points focaux de la CONRIV de Yopougon (Dogni Kader et Koné Seydou) ont été informés par les victimes de ce que des membres de l’ONG CVCI de M. Diaby auditionnent des victimes (…) Ils se sont présentés aux membres de l’ONG et leur ont demandé de cesser leur arnaque » (Mémorandum CONARIV).
‘’De l’accusation de refus de collaboration’’, ce troisième chapitre consacré à « la question de l’indemnisation, celle des blessés, des relations avec les institutions internationales et les associations de victimes et des malheureux évènements dans lesquels des victimes ont subi des violences à cause de l’irresponsabilité du CVCI.
Tous les dysfonctionnements résulteraient d’un « culte de la personne » dont seraient coupables le Président de la CONARIV, Mgr Ahouanan et les membres de son bureau. C’est en vérité mal connaître et mal récompenser des personnes qui se mettent au service des autres en tant que religieux et autorité traditionnelle.
Il a pu y avoir des problèmes de communication, nul est infaillible, mais la CONARIV a toujours affirmé sa volonté de collaboration » (Mémorandum CONARIV).
En définitive, le ministre Sery Bailly, Commissaire et porte-parole de la CONARIV, a expliqué que la volonté manifeste du CVCI de semer le trouble ne pourra pas voiler les fruits des activités de la CONARIV, dont le recensement qui a pris fin le 10 décembre 2015, avec 130 530 victimes à indemnisées. Et, la fin des opérations de vérification et de consolidation qui est prévue à la fin du mois de mars 2016.