Niakara- Une délégation de commerçants de bétail venue d'Abidjan, les reponsables des filières bovines de Niakara et les éleveurs locaux de bétail ainsi que les tuteurs des transhumants et la direction départementale du Ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH) se sont réunis samedi à Niakara, pour créer un Comité de transhumance chargé de prévenir et de régler les conflits liés aux déplacements massifs de bovins.
Selon M. Sahin Thimotée Dibo, directeur départemental du ministère des Ressources animales et halieutiques à Niakara, le Comité de transhumance ainsi porté sur les fonts baptismaux est présidé par M. Ya N'guessan, préfet du département.
Ce comité se veut un cadre permanent d'échange et d'écoute entre responsables de villages et les transhumants. Il va regrouper les acteurs clés de la production bovine, à savoir les éleveurs locaux, leurs tuteurs, les responsables des filières de bétail ainsi que les marchands de troupeaux et la direction locale du MIRAH .
« Le Comité de transhumance a pour mission essentielle de prévenir les conflits et autres problèmes liés aux dégâts de cultures et de les régler et ce, lors des mouvements massifs de troupeaux en saison sèche », a-t-il indiqué. Il a relevé que ce comité procédera également au recensement du bétail à l'effet de fournir des données pouvant permettre au gouvernement de palier éventuellement un déficit en viande bovine.
Chaque année en période de sécheresse ardue, des centaines de milliers de bovins en provenance du Mali, du Burkina Faso et même des régions du Nord de la Côte d’Ivoire arrivent dans le département de Niakara, en quête de pâturage. Cette transhumance est souvent source de tensions, voire de confits, entre agriculteurs locaux et éleveurs itinérants.
jbm/cmas
Selon M. Sahin Thimotée Dibo, directeur départemental du ministère des Ressources animales et halieutiques à Niakara, le Comité de transhumance ainsi porté sur les fonts baptismaux est présidé par M. Ya N'guessan, préfet du département.
Ce comité se veut un cadre permanent d'échange et d'écoute entre responsables de villages et les transhumants. Il va regrouper les acteurs clés de la production bovine, à savoir les éleveurs locaux, leurs tuteurs, les responsables des filières de bétail ainsi que les marchands de troupeaux et la direction locale du MIRAH .
« Le Comité de transhumance a pour mission essentielle de prévenir les conflits et autres problèmes liés aux dégâts de cultures et de les régler et ce, lors des mouvements massifs de troupeaux en saison sèche », a-t-il indiqué. Il a relevé que ce comité procédera également au recensement du bétail à l'effet de fournir des données pouvant permettre au gouvernement de palier éventuellement un déficit en viande bovine.
Chaque année en période de sécheresse ardue, des centaines de milliers de bovins en provenance du Mali, du Burkina Faso et même des régions du Nord de la Côte d’Ivoire arrivent dans le département de Niakara, en quête de pâturage. Cette transhumance est souvent source de tensions, voire de confits, entre agriculteurs locaux et éleveurs itinérants.
jbm/cmas