Un journaliste Ivoirien a été mit aux arrêts, lundi, puis conduit à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan (MAMA) pour avoir perturber l’audience de l’ex-chef de la junte militaire, Robert Guéï, à l’aide de son téléphone portable.
Marcel Dozogno, Journaliste au journal LG infos , un quotidien proche de l'opposition radicale qui assurait la couverture médiatique du procès du Général Robert Guéï a vu son téléphone portable confisqué avant d'être conduit à la MAMA sur instruction du Président du Tribunal de l'audience Tahirou Dembelé.
« Le Président du Tribunal avait demandé de fermer les téléphones portables et interdit tout enregistrement quand le téléphone de Marcel a sonné. Le juge a tout suite demandé de le conduire à la MAMA » a expliqué un journaliste joint au téléphone par APA sur place.
L'information a été confirmée par Yacouba Gbané, Directeur de publication des quotidiens LG infos et Le Temps édités par le Groupe de presse Cyclone. Selon M. Gbané, le journaliste n'a pas été brutalisé. « Des négociations sont en cours pour obtenir sa libération », a-t-il ajouté.
Le Général Robert Guéï , son épouse et quelques membres de sa garde rapprochée ont été assassinés le 19 septembre 2002. Dans le cadre de cette affaire, quelque 24 personnes devront répondre des accusations d'assassinat et de complicité d'assassinat devant les juges.
MC/ls/APA
Marcel Dozogno, Journaliste au journal LG infos , un quotidien proche de l'opposition radicale qui assurait la couverture médiatique du procès du Général Robert Guéï a vu son téléphone portable confisqué avant d'être conduit à la MAMA sur instruction du Président du Tribunal de l'audience Tahirou Dembelé.
« Le Président du Tribunal avait demandé de fermer les téléphones portables et interdit tout enregistrement quand le téléphone de Marcel a sonné. Le juge a tout suite demandé de le conduire à la MAMA » a expliqué un journaliste joint au téléphone par APA sur place.
L'information a été confirmée par Yacouba Gbané, Directeur de publication des quotidiens LG infos et Le Temps édités par le Groupe de presse Cyclone. Selon M. Gbané, le journaliste n'a pas été brutalisé. « Des négociations sont en cours pour obtenir sa libération », a-t-il ajouté.
Le Général Robert Guéï , son épouse et quelques membres de sa garde rapprochée ont été assassinés le 19 septembre 2002. Dans le cadre de cette affaire, quelque 24 personnes devront répondre des accusations d'assassinat et de complicité d'assassinat devant les juges.
MC/ls/APA