Le commissaire du gouvernement Ange Kessi a déploré lundi la "faiblesse" de l’instruction pour n’avoir pas "interrogé des personnes clés en vue de faciliter le procès" de l’ex-chef d’Etat, Robert Guei lors d’une audience au tribunal militaire à Abidjan.
"La faiblesse de l’instruction c’est que des personnes clés qui devaient être interrogées ne l’ont pas été et ça ne facilite pas le bon déroulement du procès", a dit M. Kessi.
Le colonel Kessi a estimé que pendant l’instruction "des personnes dont les noms reviennent régulièrement dans les auditions "devaient être entendues pour permettre des confrontations afin de faciliter le travail de l’accusation et celui de la défense".
Mercredi, l’un des avocats de la défense, Me Rodrigue Dadjé, avait déploré le fait que "l’instruction du procès conduite par trois juges avait été mal faite", ajoutant que cela a créé "des zones d’ombres pendant les entretiens des prévenus".
L’ex-chef de la junte militaire (1999-2000) Robert Guei avait été retrouvé mort à la corniche de Cocody (Est Abidjan), le 19 septembre 2002 à l’occasion d’un coup d’Etat manqué qui s’est mué en rébellion armée.
IZO
"La faiblesse de l’instruction c’est que des personnes clés qui devaient être interrogées ne l’ont pas été et ça ne facilite pas le bon déroulement du procès", a dit M. Kessi.
Le colonel Kessi a estimé que pendant l’instruction "des personnes dont les noms reviennent régulièrement dans les auditions "devaient être entendues pour permettre des confrontations afin de faciliter le travail de l’accusation et celui de la défense".
Mercredi, l’un des avocats de la défense, Me Rodrigue Dadjé, avait déploré le fait que "l’instruction du procès conduite par trois juges avait été mal faite", ajoutant que cela a créé "des zones d’ombres pendant les entretiens des prévenus".
L’ex-chef de la junte militaire (1999-2000) Robert Guei avait été retrouvé mort à la corniche de Cocody (Est Abidjan), le 19 septembre 2002 à l’occasion d’un coup d’Etat manqué qui s’est mué en rébellion armée.
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