La chefferie du village d’Akouédo a sollicité auprès de Mme Anne Ouloto, récemment nommée ministre de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, une audience afin de reprendre contact avec celle dont la collaboration avait été hautement appréciée de 2011 à 2012 quand elle occupait déjà ce poste. En lieu et place d’une audience à son bureau, Mme Anne Ouloto s’est déplacée le mardi 9 février 2016 à Akouédo pour aller rencontrer la chefferie.
Toutes les parties présentes ont salué la nécessité d’une telle rencontre, car le village d’Akouédo accueille l’unique décharge où sont stockées les ordures du District d’Abidjan. Lors de cette rencontre, la ministre de la Salubrité urbaine a salué la « façon citoyenne » avec laquelle la chefferie, la notabilité et l’ensemble des populations d’Akouédo ont permis à tout Abidjan d’avoir un site ou déverser et stocker ces déchets ménagers. Elle a indiqué être particulièrement informée sur l’épineux problème représenté par cette décharge pour les populations villageoises. « La décharge d’Akouédo, j’en fais une affaire personnelle », a-t-elle dit pour confirmer toute sa détermination à fermer dans un futur proche ce site. Mme Anne Ouloto a annoncé que l’Etat voulait libérer cette décharge qui ne répond plus aux normes écologiques. Elle les a informés que des dispositions sont en train d’être prises au niveau des infrastructures pour débarrasser le village d’Akouédo de cette décharge. « Je veux vous rassurer et vous dire que la première mission que m’a confiée le Président de la République, c’est de régler le problème de l’insalubrité et moderniser le système de gestion des ordures », a-t-elle annoncé. La ministre a donc exhorté la chefferie à avoir confiance quant à sa détermination de solutionner tous les problèmes causés par ladite décharge.
Quant à la chefferie, à travers M. Akouani Akouani Hyppolite son porte-parole, elle a posé deux problèmes à Mme Ouloto. La chefferie a souhaité que la ministre signe le protocole d’accord sur l’Avenant N°2 qui doit combler le vide juridique sur l’exploitation de la décharge après la fin en 2014 du moratoire sur l’Avenant N°1. La chefferie a aussi plaidé pour avoir une réunion avec le cabinet de la ministre pour faire le bilan sur l’Avenant N°1 et en tirer les conséquences. A ces requêtes, la ministre a demandé un peu de patience, le temps qu’elle s’en réfère à son prédécesseur, au ministre de l’Intérieur et au Gouverneur du District d’Abidjan qui chacun a eu à un moment ou à un autre à intervenir sur le dossier.
Olivier Guédé
Toutes les parties présentes ont salué la nécessité d’une telle rencontre, car le village d’Akouédo accueille l’unique décharge où sont stockées les ordures du District d’Abidjan. Lors de cette rencontre, la ministre de la Salubrité urbaine a salué la « façon citoyenne » avec laquelle la chefferie, la notabilité et l’ensemble des populations d’Akouédo ont permis à tout Abidjan d’avoir un site ou déverser et stocker ces déchets ménagers. Elle a indiqué être particulièrement informée sur l’épineux problème représenté par cette décharge pour les populations villageoises. « La décharge d’Akouédo, j’en fais une affaire personnelle », a-t-elle dit pour confirmer toute sa détermination à fermer dans un futur proche ce site. Mme Anne Ouloto a annoncé que l’Etat voulait libérer cette décharge qui ne répond plus aux normes écologiques. Elle les a informés que des dispositions sont en train d’être prises au niveau des infrastructures pour débarrasser le village d’Akouédo de cette décharge. « Je veux vous rassurer et vous dire que la première mission que m’a confiée le Président de la République, c’est de régler le problème de l’insalubrité et moderniser le système de gestion des ordures », a-t-elle annoncé. La ministre a donc exhorté la chefferie à avoir confiance quant à sa détermination de solutionner tous les problèmes causés par ladite décharge.
Quant à la chefferie, à travers M. Akouani Akouani Hyppolite son porte-parole, elle a posé deux problèmes à Mme Ouloto. La chefferie a souhaité que la ministre signe le protocole d’accord sur l’Avenant N°2 qui doit combler le vide juridique sur l’exploitation de la décharge après la fin en 2014 du moratoire sur l’Avenant N°1. La chefferie a aussi plaidé pour avoir une réunion avec le cabinet de la ministre pour faire le bilan sur l’Avenant N°1 et en tirer les conséquences. A ces requêtes, la ministre a demandé un peu de patience, le temps qu’elle s’en réfère à son prédécesseur, au ministre de l’Intérieur et au Gouverneur du District d’Abidjan qui chacun a eu à un moment ou à un autre à intervenir sur le dossier.
Olivier Guédé