Le juge Dembélé Tahirou a exigé mardi la présence des témoins clés notamment le caporal Souleymane Coulibaly Gnissindjo et le lieutenant Tchègbè en vue de faciliter le procès de l’ex-chef d’Etat, Robert Guei, lors d’une audience au tribunal militaire à Abidjan.
"Vous avez l’obligation de me présenter lundi à la barre le lieutenant Tchègbè et le caporal Coulibaly", a recommandé Me Tahirou au commissaire du gouvernement Ange Kessi.
"Témoins clés" de l’accusation, Souleymane Coulibaly Gnissindjo, était l’un des éléments du groupement de sécurité présidentiel et le lieutenant Tchègbè, membre de la garde rapprochée de M. Guéi, au moment des faits.
Attendus au procès, le caporal Coulibaly Gnissindjo Souleymane, hospitalisé depuis 2011 en Tunisie et le lieutenant Tchègbè qui séjourne depuis 2011 également à Paris n’ont pu être présents à Abidjan, a expliqué M. Kessi.
L’"état de santé (du Caporal Coulibaly) est tel que les juges ont été obligés de se rendre en Tunisie pour son audition", a ajouté le commissaire du gouvernement.
Le juge Dembélé qui a estimé qu’il ne pouvait pas se "baser sur des procès-verbaux" de la direction de la surveillance du territoire pour "rendre une décision dans une affaire aussi important" a renvoyé à lundi le procès pour permettre à l’accusation de faire venir ces témoins
Mercredi, l’un des avocats de la défense, Me Rodrigue Dadjé, avait déploré le fait que "l’instruction du procès conduite par trois juges avait été mal faite", ajoutant que cela a créé "des zones d’ombres pendant les entretiens des prévenus".
L’ex-chef de la junte militaire (1999-2000) Robert Guei avait été retrouvé mort à la corniche de Cocody (Est Abidjan), le 19 septembre 2002 à l’occasion d’un coup d’Etat manqué qui s’est mué en rébellion armée.
IZO
"Vous avez l’obligation de me présenter lundi à la barre le lieutenant Tchègbè et le caporal Coulibaly", a recommandé Me Tahirou au commissaire du gouvernement Ange Kessi.
"Témoins clés" de l’accusation, Souleymane Coulibaly Gnissindjo, était l’un des éléments du groupement de sécurité présidentiel et le lieutenant Tchègbè, membre de la garde rapprochée de M. Guéi, au moment des faits.
Attendus au procès, le caporal Coulibaly Gnissindjo Souleymane, hospitalisé depuis 2011 en Tunisie et le lieutenant Tchègbè qui séjourne depuis 2011 également à Paris n’ont pu être présents à Abidjan, a expliqué M. Kessi.
L’"état de santé (du Caporal Coulibaly) est tel que les juges ont été obligés de se rendre en Tunisie pour son audition", a ajouté le commissaire du gouvernement.
Le juge Dembélé qui a estimé qu’il ne pouvait pas se "baser sur des procès-verbaux" de la direction de la surveillance du territoire pour "rendre une décision dans une affaire aussi important" a renvoyé à lundi le procès pour permettre à l’accusation de faire venir ces témoins
Mercredi, l’un des avocats de la défense, Me Rodrigue Dadjé, avait déploré le fait que "l’instruction du procès conduite par trois juges avait été mal faite", ajoutant que cela a créé "des zones d’ombres pendant les entretiens des prévenus".
L’ex-chef de la junte militaire (1999-2000) Robert Guei avait été retrouvé mort à la corniche de Cocody (Est Abidjan), le 19 septembre 2002 à l’occasion d’un coup d’Etat manqué qui s’est mué en rébellion armée.
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