Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le kilogramme de l’anacarde ou noix de cajou bord champ « bien séché, trié et ne comportant aucune matière extérieure » a été fixé, mercredi, par le gouvernement à 350 FCFA pour la campagne commerciale qui s'ouvre le 15 février prochain contre 275 FCFA l'année dernière.
Ce prix a été fixé par le gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil de ministres présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
«Le prix planché obligatoire est fixé à 350 FCFA/kg aux producteurs pour la noix de cajou bien séché, bien trié, et ne comportant aucune matière étrangère. Le prix planché obligatoire magasin intérieur est fixé à 375 FCFA/Kg et le prix planché obligatoire magasin portuaire est fixé à 432 FCFA/kg », a déclaré le ministre de l'économie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, également porte-parole du gouvernement.
Pour M. Koné, cette décision fait à la « réforme importante entreprise » par la Côte d'Ivoire, il y a quelques années à la « demande express» du Chef de l'Etat Alassane Ouattara, mais également aux «résultats extraordinaires que cette réforme a permis d'obtenir ».
« Notre pays produit aujourd'hui 702 000 tonnes d'anacarde, ce qui en fait le premier producteur mondial contre 565 000 tonnes en 2014. D'une année à l'autre une croissance de 24% », a-t-il poursuivi en rappelant que « le prix planché l'an dernier avait été fixé à 275 FCFA contre 225 FCFA en 2014 » et le « prix moyen qui a été observé au cours de l'année a été de 410 FCFA avec des pointes à 600 FCFA/kg ».
« Tout cela a permis un accroissement du revenu distribué aux paysans estimé à 119 milliards de FCFA. C'est de l'argent qui est allé directement dans les poches des paysans. Les revenus sont passés exactement de 169 milliards de FCFA en 2014 à 288 milliards de FCFA en 2015, soit une hausse de 70% », a encore ajouté le porte-parole du gouvernement.
Selon lui, il « reste maintenant une problématique, celle de la transformation locale ». « Aujourd'hui notre pays ne transforme que 6%, ce qui peut être présenté comme une faiblesse mais en même temps montre l'important potentiel de transformation dont notre pays dispose », a fait remarquer Bruno Nabagné Koné.
A l'en croire, les instructions ont été données par le Chef de l'Etat pour accélérer le programme de transformation, l'objectif étant à l'horizon 2020 d'être pratiquement à 100% de transformation de la noix de cajou.
LS
Ce prix a été fixé par le gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil de ministres présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
«Le prix planché obligatoire est fixé à 350 FCFA/kg aux producteurs pour la noix de cajou bien séché, bien trié, et ne comportant aucune matière étrangère. Le prix planché obligatoire magasin intérieur est fixé à 375 FCFA/Kg et le prix planché obligatoire magasin portuaire est fixé à 432 FCFA/kg », a déclaré le ministre de l'économie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, également porte-parole du gouvernement.
Pour M. Koné, cette décision fait à la « réforme importante entreprise » par la Côte d'Ivoire, il y a quelques années à la « demande express» du Chef de l'Etat Alassane Ouattara, mais également aux «résultats extraordinaires que cette réforme a permis d'obtenir ».
« Notre pays produit aujourd'hui 702 000 tonnes d'anacarde, ce qui en fait le premier producteur mondial contre 565 000 tonnes en 2014. D'une année à l'autre une croissance de 24% », a-t-il poursuivi en rappelant que « le prix planché l'an dernier avait été fixé à 275 FCFA contre 225 FCFA en 2014 » et le « prix moyen qui a été observé au cours de l'année a été de 410 FCFA avec des pointes à 600 FCFA/kg ».
« Tout cela a permis un accroissement du revenu distribué aux paysans estimé à 119 milliards de FCFA. C'est de l'argent qui est allé directement dans les poches des paysans. Les revenus sont passés exactement de 169 milliards de FCFA en 2014 à 288 milliards de FCFA en 2015, soit une hausse de 70% », a encore ajouté le porte-parole du gouvernement.
Selon lui, il « reste maintenant une problématique, celle de la transformation locale ». « Aujourd'hui notre pays ne transforme que 6%, ce qui peut être présenté comme une faiblesse mais en même temps montre l'important potentiel de transformation dont notre pays dispose », a fait remarquer Bruno Nabagné Koné.
A l'en croire, les instructions ont été données par le Chef de l'Etat pour accélérer le programme de transformation, l'objectif étant à l'horizon 2020 d'être pratiquement à 100% de transformation de la noix de cajou.
LS