Bouaflé, 11 fév (AIP) – Les commerçantes du marché municipal de Bouaflé (Centre-ouest, région de la Marahoué) se plaignent de la cherté des prix des produits vivriers.
Interrogée mardi par l'AIP, Zadi Viviane, une vendeuse de piments, a indiqué qu’un tas de cinq piments est à 100 FCFA, trois aubergines à 100 FCFA et trois Gombos à 50 FCFA.« On n’arrive plus à s’en sortir, le marché est devenu dur, on ne peut plus faire le marché comme avant. On le fait malgré nous-même mais ça ne va pas », a-t-elle clamé, indiquant que les femmes dans les champs ont augmenté les prix des produits vivriers.
Selon Irié Lou Hortense, vendeuse d’aubergines et de piments, le prix du sac d’aubergines dans les champs s’élève à 15 000 FCFA et celui du sac de piments à 25 000 FCFA. Quant à Konaté Korotoumou, vendeuse de tomates, elle a fait savoir que ces tomates sont achetées à des prix exorbitants et qu’elle n’arrive pas à les écouler normalement car les clients les trouvent chères.
Pour mieux comprendre la situation et corroborer les dires des vendeuses du marché municipal, le journaliste de l'AIP s'est rendu à l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OPCV).
Le chef de secteur de l’OPCV de Bouaflé, Kouakou Richard, a indiqué que la cherté des produits vivriers découle du fait qu’il y a une baisse de la production dans la région, due à la saison sèche. « Cette situation entraîne une pénurie sur le marché, d’où l’augmentation des prix à cause de la demande qui devient forte », a-t-il reconnu, rassurant que la situation se stabilisera dès la venue de la saison pluvieuse.
Selon M. Kouakou, l’aubergine nommé N’Drowa est très rare sur le marché et le prix du sac varie entre 15 000 FCFA et 20 000 F CFA. Il en est de même pour les légumes qui sont également rares sur les étables, excepté les tomates à côte.
Cap a été mis sur les associations des consommateurs pour comprendre cette situation. Interrogé, le représentant local de l’Union fédérale des consommateurs (UFC), Poho Lucien, a fait savoir qu’il est difficile pour son organisation de prendre des initiatives si les populations elles-mêmes ne se plaignent pas publiquement pour dénoncer la cherté des produits vivriers. « Nous reconnaissons que les produits vivriers sont chers mais nous voyons que la population accepte la situation sans parler », a-t-il admis, annonçant néanmoins la mise en place d’une plateforme d’expression des consommateurs dans les prochains jours.
L’OCPV a pour mission de fournir une aide pour l’amélioration de la commercialisation des produits vivriers en Côte d’Ivoire et l’étranger. A ce titre, il est chargé, entre autres, de contribuer à l’organisation des marchés des produits vivriers en vue d’une meilleure performance des mécanismes et infrastructures de ces marchés.
(AIP)
zaar/cmas
Interrogée mardi par l'AIP, Zadi Viviane, une vendeuse de piments, a indiqué qu’un tas de cinq piments est à 100 FCFA, trois aubergines à 100 FCFA et trois Gombos à 50 FCFA.« On n’arrive plus à s’en sortir, le marché est devenu dur, on ne peut plus faire le marché comme avant. On le fait malgré nous-même mais ça ne va pas », a-t-elle clamé, indiquant que les femmes dans les champs ont augmenté les prix des produits vivriers.
Selon Irié Lou Hortense, vendeuse d’aubergines et de piments, le prix du sac d’aubergines dans les champs s’élève à 15 000 FCFA et celui du sac de piments à 25 000 FCFA. Quant à Konaté Korotoumou, vendeuse de tomates, elle a fait savoir que ces tomates sont achetées à des prix exorbitants et qu’elle n’arrive pas à les écouler normalement car les clients les trouvent chères.
Pour mieux comprendre la situation et corroborer les dires des vendeuses du marché municipal, le journaliste de l'AIP s'est rendu à l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OPCV).
Le chef de secteur de l’OPCV de Bouaflé, Kouakou Richard, a indiqué que la cherté des produits vivriers découle du fait qu’il y a une baisse de la production dans la région, due à la saison sèche. « Cette situation entraîne une pénurie sur le marché, d’où l’augmentation des prix à cause de la demande qui devient forte », a-t-il reconnu, rassurant que la situation se stabilisera dès la venue de la saison pluvieuse.
Selon M. Kouakou, l’aubergine nommé N’Drowa est très rare sur le marché et le prix du sac varie entre 15 000 FCFA et 20 000 F CFA. Il en est de même pour les légumes qui sont également rares sur les étables, excepté les tomates à côte.
Cap a été mis sur les associations des consommateurs pour comprendre cette situation. Interrogé, le représentant local de l’Union fédérale des consommateurs (UFC), Poho Lucien, a fait savoir qu’il est difficile pour son organisation de prendre des initiatives si les populations elles-mêmes ne se plaignent pas publiquement pour dénoncer la cherté des produits vivriers. « Nous reconnaissons que les produits vivriers sont chers mais nous voyons que la population accepte la situation sans parler », a-t-il admis, annonçant néanmoins la mise en place d’une plateforme d’expression des consommateurs dans les prochains jours.
L’OCPV a pour mission de fournir une aide pour l’amélioration de la commercialisation des produits vivriers en Côte d’Ivoire et l’étranger. A ce titre, il est chargé, entre autres, de contribuer à l’organisation des marchés des produits vivriers en vue d’une meilleure performance des mécanismes et infrastructures de ces marchés.
(AIP)
zaar/cmas