Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, et son bureau ont eu une séance de travail, ce jeudi 11 février 2016, avec la mission d’évaluation stratégique des Nations Unies conduite par Samuel Gahigi, sous-directeur de la division Afrique au département des opérations de maintien de la paix. A cette occasion, le Président Bakayoko a fait un bilan exhaustif des dernières activités de la CEI et évoqué les perspectives. « L’ONUCI a fortement contribué à créer des conditions propices à la tenue d’un scrutin présidentiel libre, régulier, transparent et ouvert à tous, en 2015, par un appui en matière de sensibilisation, de logistique et de sécurisation», a-t-il expliqué. Pour ce qui est des défis à venir, il a indiqué que la CEI commencera par la mise à jour de la liste électorale de 2015 à savoir, la prise en compte des mutations survenues dans le corps électoral constitué en 2015, l’enrôlement de nouveaux requérants en Côte d’Ivoire et à l’étranger. Puis le référendum et enfin les législatives. Après avoir énuméré les besoins spécifiques de la CEI en assistance électorale, il a souhaité bénéficier encore du soutien des Nations Unies. « Nous osons espérer que la CEI pourra bénéficier encore une fois, du soutien du système des Nations Unies pour conduire à bonne fin les consultations électorales prévues pour cette année 2016 », a plaidé le Président de la CEI. Pour sa part, le chef de délégation de la mission a félicité la CEI pour son succès lors de ses activités récentes. « L’élection présidentielle s’est déroulée sans aucun incident et sans protestation, s’est réjoui Samuel Gahigi. C’est la preuve que la Côte d’Ivoire est sortie de façon résolue de la crise. Vous êtes l’incarnation de la force qu’il a fallu pour faire respecter le droit dans ce pays ». Il a expliqué que contrairement à la Côte d’Ivoire qui s’est remarquablement relevée, plusieurs crises perdurent encore sur le continent. Ce qui oblige les Nations Unies à revoir ses priorités. « Il faut donc définir des priorités, comment procéder au retrait de l’ONUCI en capitalisant sur les élections de 2015 mais aussi en tenant compte des prochaines échéances électorales et également des enjeux sécuritaires au niveau national et sous régional. Il nous faut donc une bonne connaissance de tous les enjeux à venir », a développé le fonctionnaire onusien. Il a insisté qu’avant ce retrait prévu à l’horizon 2017, sa mission soumettra fin mars au Conseil de sécurité des Nations Unies un rapport avec des options et un chronogramme. Samuel Gahigi a toutefois rassuré sur l’engagement des Nations Unies à accompagner la CEI dans sa mission. « Ce n’est pas parce que l’ONUCI s’en va que les Nations unies se retirent du pays, nous verrons quelles sont les tâches résiduelles qui seront transférées à l’équipe-pays notamment avec le PNUD », a-t-il assuré.
Politique Publié le jeudi 11 février 2016 | CEI
Processus de retrait de l’ONUCI / Les Nations Unies consultent la CEI
© CEI Par DRProcessus de retrait de l’ONUCI/ Les Nations Unies consultent la CEI
Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, et son bureau ont eu une séance de travail, ce jeudi 11 février 2016, avec la mission d’évaluation stratégique des Nations Unies conduite par Samuel Gahigi, sous-directeur de la division Afrique au département des opérations de maintien de la paix.