La campagne de commercialisation de l’anacarde a démarré le lundi 15 Février 2016 et le prix est fixé à 350 Fcfa. L’information a été donnée par le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, Coulibaly Siaka Minayaka, le vendredi 12 février 2016 à la caistab au plateau.
Le prix du kilogramme de la noix de cajou a connu une hausse de 75 Fcfa pour la campagne 2016. Il est passé successivement de 225 Fcfa en 2014, à 275 Fcfa en 2015 et 350 Fcfa depuis le lundi 15 Février 2016, soit une hausse annuelle sur les trois dernières années. Cette augmentation de prix a été bien accueillie par les producteurs qui doivent relever le défi de la qualité. Ils doivent ainsi, bien sécher et bien trier les noix de cajou avant la commercialisation. Pour ce faire, une meilleure organisation des producteurs en comité villageois a été préconisée par les acteurs de la filière. Le facteur clé de cette augmentation de prix est le rapport entre l’offre et la demande ainsi que la concurrence entre les acteurs que sont les producteurs, les acheteurs et les exportateurs. Pour l’année 2016, les perspectives de la production mondiale sont de 2 900 000 tonnes de noix de cajou dont 725 000 tonnes pour la Côte d’Ivoire, soit 24% de la production mondiale doit venir de notre pays. A ce titre, la Côte d’Ivoire offre près du quart de la production au marché mondial. Le représentant du ministre Coulibaly Sangafowa, Coulibaly Siaka a précisé : « Il faut mettre en place l’interprofession et fédérer toutes les professions. Il faut maîtriser l’itinéraire technique et garantir la durabilité de l’activité. Il faut organiser les producteurs autour de projets communs et arriver à transformer les produits. » La spécificité de cette campagne 2016 est l’appui aux transformateurs locaux par une subvention de 80 Fcfa sur le kilogramme à l’achat de la noix brute.
KOUADIO Michel
Le prix du kilogramme de la noix de cajou a connu une hausse de 75 Fcfa pour la campagne 2016. Il est passé successivement de 225 Fcfa en 2014, à 275 Fcfa en 2015 et 350 Fcfa depuis le lundi 15 Février 2016, soit une hausse annuelle sur les trois dernières années. Cette augmentation de prix a été bien accueillie par les producteurs qui doivent relever le défi de la qualité. Ils doivent ainsi, bien sécher et bien trier les noix de cajou avant la commercialisation. Pour ce faire, une meilleure organisation des producteurs en comité villageois a été préconisée par les acteurs de la filière. Le facteur clé de cette augmentation de prix est le rapport entre l’offre et la demande ainsi que la concurrence entre les acteurs que sont les producteurs, les acheteurs et les exportateurs. Pour l’année 2016, les perspectives de la production mondiale sont de 2 900 000 tonnes de noix de cajou dont 725 000 tonnes pour la Côte d’Ivoire, soit 24% de la production mondiale doit venir de notre pays. A ce titre, la Côte d’Ivoire offre près du quart de la production au marché mondial. Le représentant du ministre Coulibaly Sangafowa, Coulibaly Siaka a précisé : « Il faut mettre en place l’interprofession et fédérer toutes les professions. Il faut maîtriser l’itinéraire technique et garantir la durabilité de l’activité. Il faut organiser les producteurs autour de projets communs et arriver à transformer les produits. » La spécificité de cette campagne 2016 est l’appui aux transformateurs locaux par une subvention de 80 Fcfa sur le kilogramme à l’achat de la noix brute.
KOUADIO Michel
