Le parquet du tribunal militaire d’Abidjan a requis mardi la prison à "perpétuité" contre l’ancien commandant de la garde républicaine, Bruno Blé Dogbo et Anselme Yapo Séka, l’ex-aide de camp de l’ancienne Première dame ivoirienne Simone Gbagbo, lors du procès de l’assassinat du chef de la junte militaire, le général Robert Guéi.
Le procureur Ange Kessy, a requis la prison à "perpétuité" contre ces deux officiers pour assassinat et complicité d’assassinat de l’ex-chef d’Etat, ajoutant: "c’est la peine de mort qu’il faut à Séka. Malheureusement elle a été abolie".
Il a désigné le capitaine Anselme Séka comme celui qui a "tiré sur le général Guéi", avec le "feu vert" de l’ancien président Laurent Gbagbo, ce qui rend "politique" le mobile de cet assassinat.
Cet ancien membre du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) a été décrit comme un homme au "comportement impulsif" qui "ne ressent aucune culpabilité" et a une "personnalité de mythomane", selon un rapport psychiatrique daté de novembre 2015.
Robert Guéi, son épouse et des membres de sa garde rapprochée ont été assassinés le 19 septembre 2002, à l’occasion d’un coup d’Etat manqué qui s’est mué en rébellion.
Il a été "atteint par six balles" dont une "dans la tête", tout comme son épouse qui a été touchée par "deux balles" au total, selon un rapport d’autopsie lu lundi par le greffier, précisant qu’un membre de sa garde rapprochée, le capitaine Fabien Coulibaly, a reçu "plus d’une dizaine de balles dont la plupart ont été tirées dans le dos".
Les plaidoiries des avocats de la défense des prévenus, près d'une vingtaine au total, sont prévues mercredi.
Dogbo Blé a déjà été condamné à 15 et 20 ans de prison ferme pour deux autres affaires en 2013 et 2015 et Anselme Yapo Séka purge une peine de 20 ans de prison ferme pour "meurtre" depuis 2015.
MYA
Le procureur Ange Kessy, a requis la prison à "perpétuité" contre ces deux officiers pour assassinat et complicité d’assassinat de l’ex-chef d’Etat, ajoutant: "c’est la peine de mort qu’il faut à Séka. Malheureusement elle a été abolie".
Il a désigné le capitaine Anselme Séka comme celui qui a "tiré sur le général Guéi", avec le "feu vert" de l’ancien président Laurent Gbagbo, ce qui rend "politique" le mobile de cet assassinat.
Cet ancien membre du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) a été décrit comme un homme au "comportement impulsif" qui "ne ressent aucune culpabilité" et a une "personnalité de mythomane", selon un rapport psychiatrique daté de novembre 2015.
Robert Guéi, son épouse et des membres de sa garde rapprochée ont été assassinés le 19 septembre 2002, à l’occasion d’un coup d’Etat manqué qui s’est mué en rébellion.
Il a été "atteint par six balles" dont une "dans la tête", tout comme son épouse qui a été touchée par "deux balles" au total, selon un rapport d’autopsie lu lundi par le greffier, précisant qu’un membre de sa garde rapprochée, le capitaine Fabien Coulibaly, a reçu "plus d’une dizaine de balles dont la plupart ont été tirées dans le dos".
Les plaidoiries des avocats de la défense des prévenus, près d'une vingtaine au total, sont prévues mercredi.
Dogbo Blé a déjà été condamné à 15 et 20 ans de prison ferme pour deux autres affaires en 2013 et 2015 et Anselme Yapo Séka purge une peine de 20 ans de prison ferme pour "meurtre" depuis 2015.
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