Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Procureur militaire, le colonel Ange Kessy, a révélé, mardi, lors de son réquisitoire que ‘’c’est Gbagbo qui a donné le feu vert pour tuer le général Guéï et ses proches’’,requérant pour l’occasion, ‘’la perpétuité’’ contre Dogbo Blé et Anselme Séka Yapo, respectivement, pour ‘’complicité d’assassinat’’ et pour ‘’le triple meurtre’’ de l’ex-chef de la junte militaire, de son épouse Doudou Rose et de son aide de camp le Capitaine Fabien Coulibaly.
Selon le parquet militaire, ‘'Séka a fait exécuter un plan ourdi au plus haut sommet de l'Etat (…) Gbagbo savait, c'est lui qui a donné l'ordre de tuer le général Robert Guéï'', a martelé Ange Kessy,
devant le Tribunal militaire d'Abidjan.
En outre, il a requis, 20 ans de prison contre 13 autres officiers pour ‘'complicité d'assassinat ‘', 15 ans pour 3 autres soldats et 10 ans pour l'Adjudant Kouadio Kouadio qui ‘'a dit la vérité des faits
mais dont la responsabilité n'est pas dégagée'', a précisé Ange Kessy.
Selon lui, le coup de fil de Rose Doudou, l'épouse du général, au ministre de la défense, Lida Kouassi au moment des faits, a été fatal à Robert Guéï et aux siens.
"La femme de Guéï a téléphoné au ministre de la Défense d'alors pour lui demander assistance et protection pour son mari réfugié à la cathédrale. C'est le coup de téléphone qu'il ne fallait pas donner", a fait remarquer le colonel Ange Kessy, affirmant que "c'est Séka qui a tiré sur Guéï, après l'avoir tué (...) il a exécuté son épouse''. La plaidoirie de la défense est attendue pour mercredi.
Le général Robert Guéï assassiné , le 19 septembre 2002 avec plusieurs de ses proches dont son épouse Rose Guéï, a dirigé la transition militaire à la suite du coup d'Etat de décembre 1999 qui a renversé le pouvoir du Président Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA).
HS/ls/APA
Selon le parquet militaire, ‘'Séka a fait exécuter un plan ourdi au plus haut sommet de l'Etat (…) Gbagbo savait, c'est lui qui a donné l'ordre de tuer le général Robert Guéï'', a martelé Ange Kessy,
devant le Tribunal militaire d'Abidjan.
En outre, il a requis, 20 ans de prison contre 13 autres officiers pour ‘'complicité d'assassinat ‘', 15 ans pour 3 autres soldats et 10 ans pour l'Adjudant Kouadio Kouadio qui ‘'a dit la vérité des faits
mais dont la responsabilité n'est pas dégagée'', a précisé Ange Kessy.
Selon lui, le coup de fil de Rose Doudou, l'épouse du général, au ministre de la défense, Lida Kouassi au moment des faits, a été fatal à Robert Guéï et aux siens.
"La femme de Guéï a téléphoné au ministre de la Défense d'alors pour lui demander assistance et protection pour son mari réfugié à la cathédrale. C'est le coup de téléphone qu'il ne fallait pas donner", a fait remarquer le colonel Ange Kessy, affirmant que "c'est Séka qui a tiré sur Guéï, après l'avoir tué (...) il a exécuté son épouse''. La plaidoirie de la défense est attendue pour mercredi.
Le général Robert Guéï assassiné , le 19 septembre 2002 avec plusieurs de ses proches dont son épouse Rose Guéï, a dirigé la transition militaire à la suite du coup d'Etat de décembre 1999 qui a renversé le pouvoir du Président Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA).
HS/ls/APA