Abidjan - Le gouvernement ivoirien, au nom du devoir de l’Etat de protéger les populations, a décidé de limiter l’accès aux médias publics et privés pour certaines catégories de personnes parmi lesquelles des religieux dont les interventions sur ces espaces sont quelques fois de nature à mettre à mal l’équilibre de la société ivoirienne.
Une communication adoptée par le gouvernement lors d’un conseil des ministres mercredi interdit désormais à ces religieux, auxquelles s’ajoutent les tradipraticiens, des responsables d’ONG et d’associations, de passer à des émissions en direct des chaînes de télé et de radio publiques et privées diffusant en Côte d’Ivoire.
Ces personnes selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, se livrent quelques fois à « des prêches, à des publicités mensongères, à de la propagande dans certains cas qui ne sont pas bonnes pour l’équilibre que nous souhaitons de notre pays ». La décision du gouvernement vise ainsi à éviter à l’ensemble de la population d’être exposé à ces « dérives » de quelques personnes, a-t-il poursuivi.
Les télévisions et radios sont ainsi invitées désormais à créer, pour ces groupes sociaux, un espace de communication pour des spots et autres films de promotion qui ne pourront cependant être diffusés qu’après « un strict contrôle à priori ».
Outre l’interdiction de direct sur les médias audiovisuels, le passage de ces catégories sociales dans l’ensemble de la presse devra aussi désormais respecter "strictement" les dispositions légales en vigueur qui encadrent leur accès aux médias publics et privés.
« Les organes de médias devront désormais exiger de l’usager des documents administratifs établissant son existence juridique et sa capacité à agir. Intégrer et établir une différenciation entre les types d’informations. Identifier la nature du service concerné et vérifier sa conformité avec les lois et règlements en vigueur », a relevé le porte-parole du gouvernement.
(AIP)
kg/kam
Une communication adoptée par le gouvernement lors d’un conseil des ministres mercredi interdit désormais à ces religieux, auxquelles s’ajoutent les tradipraticiens, des responsables d’ONG et d’associations, de passer à des émissions en direct des chaînes de télé et de radio publiques et privées diffusant en Côte d’Ivoire.
Ces personnes selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, se livrent quelques fois à « des prêches, à des publicités mensongères, à de la propagande dans certains cas qui ne sont pas bonnes pour l’équilibre que nous souhaitons de notre pays ». La décision du gouvernement vise ainsi à éviter à l’ensemble de la population d’être exposé à ces « dérives » de quelques personnes, a-t-il poursuivi.
Les télévisions et radios sont ainsi invitées désormais à créer, pour ces groupes sociaux, un espace de communication pour des spots et autres films de promotion qui ne pourront cependant être diffusés qu’après « un strict contrôle à priori ».
Outre l’interdiction de direct sur les médias audiovisuels, le passage de ces catégories sociales dans l’ensemble de la presse devra aussi désormais respecter "strictement" les dispositions légales en vigueur qui encadrent leur accès aux médias publics et privés.
« Les organes de médias devront désormais exiger de l’usager des documents administratifs établissant son existence juridique et sa capacité à agir. Intégrer et établir une différenciation entre les types d’informations. Identifier la nature du service concerné et vérifier sa conformité avec les lois et règlements en vigueur », a relevé le porte-parole du gouvernement.
(AIP)
kg/kam