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Économie Publié le mercredi 24 février 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Développement agricole et sécurité alimentaire en Afrique : L’Aisa propose des solutions

© L’intelligent d’Abidjan Par JOB
Assemblée Générale de la Conférence des Recteurs des Universités Francophones d’Afrique et de l’Océan Indien (CRUFAOCI)
La cérémonie d’ouverture des assises l’Assemblée Générale de la Conférence des Recteurs des Universités Francophones d’Afrique et de l’Océan Indien (CRUFAOCI), placée sous le parrainage du Prof Bakayoko-Ly Ramata, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et Présidente de la CRUFAOCI, s’est tenue ce jeudi 4 février, à l’Amphithéâtre de District de l’UFHB (Université Félix Houphouët Boigny).
Du 17 au 20 février 2016 s’est tenue à la Fondation Felix Houphouët- Boigny de Yamoussoukro, la 1ère Edition du congrès international de l’Association ivoirienne des sciences agronomiques (Aisa) sur le thème : « Agriculture durable et sécurité alimentaire en Afrique : valorisation des connaissances acquises ». Ce congrès, placé sous la présidence de Mme le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ly Ramatha avait pour objectif de créer un cadre de rencontre entre les chercheurs, les organisations professionnelles agricoles et les décideurs des pays africains.
Lors de la cérémonie de clôture de ce congrès le vendredi 22 février 2016, Dr Traoré Kady, présidente du comité scientifique de cette plate-forme, a présenté les recommandations des congressistes aux différents gouvernements africains. Ce sont entre autre, l’adoption d’une loi sur la programmation de la recherche, la modernisation de l’agriculture (maitrise de l’eau et la transformation des produits agricoles), l’augmentation du budget de la recherche, actuellement qui est de 0,5% à 1% comme le recommande certains accords internationaux et la mise en place des programmes intégrés de gestion des terres, tout en favorisant la création des agences de valorisation des résultats de la recherche. En outre, les congressistes ont demandé aux pays de briser, entre eux, les barrières institutionnelles afin d’aboutir à des pôles de compétence dans les plus brefs délais. Toute chose qui permettra d’optimiser l’utilisation du potentiel national en matière de recherche agronomique. En plus de ces recommandations, les congressistes ont exhorté les pays africains à renforcer les programmes de reboisement et de recherche sur l’environnement et associer les ONG aux structures étatiques pour la sensibilisation des populations sur la protection des forêts. Ce qui conduira, selon eux, à une valorisation des produits forestiers non ligneux. De leur avis, pour que l’Afrique ne souffre plus des affres du changement climatique, c’est maintenant que ces dirigeants doivent faire une large diffusion des conventions et accords internationaux sur l’environnement (Fonds carbone, Cop 21, Fonds d’adoption) par une sensibilisation des acteurs locaux aux enjeux environnementaux. Toutefois, le secteur de l’élevage n’a pas échappé aux observations des congressistes. Ils ont conseillé les gouvernements à mettre en place le plan stratégique sur la production animale, à élaborer une politique de soutien des petits éleveurs, à valoriser les élevages non conventionnels et à créer une filière pêche et aquaculture dans les écoles agricoles.
Rappelons que ces recommandations seront remises dans de brefs délais à Mme le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Ly Ramatha.

MB envoyé spécial à Yamoussoukro
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