Les transporteurs des marchandises et de passagers se sont réunis le mardi 16 février dernier à la gare routière de Niablé, dans le département d’Abengourou, pour dénoncer le nombre pléthorique des barrages et l’humiliation dont ils sont victimes tous les jours de la part des Frci, des gendarmes et des policiers. Ils ont décidé unanimement de paralyser le trafic routier sur toutes les lignes desservies par eux. « Si les autorités administratives et sécuritaires ne prennent pas leurs responsabilités pour que le nombre de barrages diminue, alors nous allons prendre notre destin en main en utilisant tous les moyens pour faire entendre nos cris de douleur. Sur les axes Abengourou-Bettié, Diamarakro-Songan, Zaranou-Ehuasso, Zaranou-Akati, on dénombre au total 21 barrages où il faut intéresser nos forces de l’ordre», a fait remarquer le porte-parole des transporteurs sous le sceau de l’anonymat afin d’éviter des représailles de la part des forces de l’ordre. Aussi a-t-il dénoncé au nom de ses collègues, les cas d’humiliation qu’ils subissent au quotidien en cas de refus de verser de l’argent aux différents corridors lors des voyages.
«J’ai été giflé, il y a de quelques mois, au corridor situé à l’entrée de Bébou parce que j’ai refusé de donner de l’argent qu’il m’a réclamé. Ce n’est pas normal. C’est humiliant parce que cela s’est passé devant les passagers », a révélé un transporteur qui voulu garder l’anonymat. Au corridor situé à l’intersection des axes Abengourou-Bettié et Abengourou-Niablé, pour avoir refusé de s’acquitter de la pitance quotidienne, un autre chauffeur a subi le courroux d’un élément des Frci. Ce jour-là, n’eut-été l’intervention du préfet Fadi Ouattara, le pire se serait produit, a-t-on appris. Mais la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est que le dimanche 14 février 2016, un élément des Frci a tiré à bout portant sur un apprenti-chauffeur au corridor situé au carrefour de Soukousoukou à la sortie du village d’Appoisso en allant vers Zaranou. Au vu de tout ce qui précède, les transporteurs veulent connaitre les barrages autorisés par le gouvernement et surtout savoir leurs emplacements exacts.
Jean Goudalé
«J’ai été giflé, il y a de quelques mois, au corridor situé à l’entrée de Bébou parce que j’ai refusé de donner de l’argent qu’il m’a réclamé. Ce n’est pas normal. C’est humiliant parce que cela s’est passé devant les passagers », a révélé un transporteur qui voulu garder l’anonymat. Au corridor situé à l’intersection des axes Abengourou-Bettié et Abengourou-Niablé, pour avoir refusé de s’acquitter de la pitance quotidienne, un autre chauffeur a subi le courroux d’un élément des Frci. Ce jour-là, n’eut-été l’intervention du préfet Fadi Ouattara, le pire se serait produit, a-t-on appris. Mais la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est que le dimanche 14 février 2016, un élément des Frci a tiré à bout portant sur un apprenti-chauffeur au corridor situé au carrefour de Soukousoukou à la sortie du village d’Appoisso en allant vers Zaranou. Au vu de tout ce qui précède, les transporteurs veulent connaitre les barrages autorisés par le gouvernement et surtout savoir leurs emplacements exacts.
Jean Goudalé