Les garagistes qui occupaient un terrain de 3 ha, aux alentours du 29ème arrondissement de police, dans le quartier Biafra, à Treichville, ont été déguerpis hier des lieux par un impressionnant dispositif policier. Ce déguerpissement a été opéré au profit des opérateurs économiques Mahamoud Wehbi Nassereddine et Nassereddine Youssef Mouhamed. Ceux-ci affirment détenir un arrêté (n° 0176/Mcu/Ddu/Sdpaa/Sac en date du 9 octobre 2006) qui leur accorde la concession provisoire de ce site (lots numéro 939 à 952 îlot numéro 573Q, objet de titre foncier numéro 114729 de Bingerville.
Cependant, le président de l’Union des garagistes professionnels de Côte d’Ivoire (Ugpci), Bamba Amidou, et ses 900 membres refusent d’accepter cette situation. Ils disent disposer d’un arrêté (n° 1-34-0011/Mclau/Dajc/Dml/Kr signé le 21 mars 2014 de l’actuel ministre de la Construction et de l’Urbanisme actuel, Mamadou Sanogo, alors ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme), qui annule l’arrêté du 9 octobre 2006. Aussi les garagistes ne comprennent-ils pas l’acharnement exercé sur eux. «Nous ne partirons pas de cet endroit», reste déterminé Bamba Amidou, soutenu par ses camarades. «On nous parle d’Ivoirien nouveau et d’émergence. Il faut que le pouvoir sache que ce genre de frustrations a des conséquences néfastes sur les victimes que nous sommes. Nous sommes au nombre 900 garagistes qui payons régulièrement nos impôts», a-t-il laissé entendre, au nom de ses camarades qui ne savent pas à quel saint se vouer.
J-S L.
Cependant, le président de l’Union des garagistes professionnels de Côte d’Ivoire (Ugpci), Bamba Amidou, et ses 900 membres refusent d’accepter cette situation. Ils disent disposer d’un arrêté (n° 1-34-0011/Mclau/Dajc/Dml/Kr signé le 21 mars 2014 de l’actuel ministre de la Construction et de l’Urbanisme actuel, Mamadou Sanogo, alors ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme), qui annule l’arrêté du 9 octobre 2006. Aussi les garagistes ne comprennent-ils pas l’acharnement exercé sur eux. «Nous ne partirons pas de cet endroit», reste déterminé Bamba Amidou, soutenu par ses camarades. «On nous parle d’Ivoirien nouveau et d’émergence. Il faut que le pouvoir sache que ce genre de frustrations a des conséquences néfastes sur les victimes que nous sommes. Nous sommes au nombre 900 garagistes qui payons régulièrement nos impôts», a-t-il laissé entendre, au nom de ses camarades qui ne savent pas à quel saint se vouer.
J-S L.