La naturalisation ivoirienne de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire depuis sa chute en 2014, constitue une "décision souveraine" du gouvernement n’appelant aucun commentaire, a affirmé mercredi sa porte-parole adjointe Affoussiata
Bamba-Lamine.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a signé un décret "naturalisant ivoirien M. Compaoré Blaise, né le 3 février 1951 à Ouagadougou" et son frère cadet François Compaoré, selon le journal officiel.
"La naturalisation de Blaise Compaoré (...) est une décision souveraine qui a été prise. Elle ne va rien induire", a-t-elle affirmé à l’issue du conseil des ministres.
"Il est ivoirien un point, un trait comme chacun d’entre nous (...) il n’y pas lieu de faire un commentaire outre que de constater qu’il est Ivoirien", a-t-elle insisté.
M. Compaoré, inculpé d’attentat contre la sûreté de l’Etat, complicité d’assassinat et complicité de recel de cadavre, est visé depuis décembre 2015 par un mandat d’arrêt international pour son implication présumée dans la mort de l’ancien chef d’Etat Thomas Sankara, en 1987.
La naturalisation de Blaise Compaoré devrait mettre un terme au problème de son éventuelle extradition vers le Burkina, la loi ivoirienne prévoyant que la Côte d’Ivoire n’extrade pas ses ressortissants.
Même au Burkina, les autorités jugeaient peu probable une extradition de l’ancien président : "parmi les causes qui peuvent entraîner le refus d’extradition il y a par exemple la peine de mort" requise par le code pénal
burkinabè pour la complicité d’assassinat, avait souligné le commissaire du gouvernement du Burkina, le lieutenant-colonel Norbert Koudougou.
"Rien que pour cette raison, la Côte d’Ivoire pourrait en venir à refuser l’extradition", avait expliqué l’officier avant la naturalisation de l’ex-président.
ck/jhd
Bamba-Lamine.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a signé un décret "naturalisant ivoirien M. Compaoré Blaise, né le 3 février 1951 à Ouagadougou" et son frère cadet François Compaoré, selon le journal officiel.
"La naturalisation de Blaise Compaoré (...) est une décision souveraine qui a été prise. Elle ne va rien induire", a-t-elle affirmé à l’issue du conseil des ministres.
"Il est ivoirien un point, un trait comme chacun d’entre nous (...) il n’y pas lieu de faire un commentaire outre que de constater qu’il est Ivoirien", a-t-elle insisté.
M. Compaoré, inculpé d’attentat contre la sûreté de l’Etat, complicité d’assassinat et complicité de recel de cadavre, est visé depuis décembre 2015 par un mandat d’arrêt international pour son implication présumée dans la mort de l’ancien chef d’Etat Thomas Sankara, en 1987.
La naturalisation de Blaise Compaoré devrait mettre un terme au problème de son éventuelle extradition vers le Burkina, la loi ivoirienne prévoyant que la Côte d’Ivoire n’extrade pas ses ressortissants.
Même au Burkina, les autorités jugeaient peu probable une extradition de l’ancien président : "parmi les causes qui peuvent entraîner le refus d’extradition il y a par exemple la peine de mort" requise par le code pénal
burkinabè pour la complicité d’assassinat, avait souligné le commissaire du gouvernement du Burkina, le lieutenant-colonel Norbert Koudougou.
"Rien que pour cette raison, la Côte d’Ivoire pourrait en venir à refuser l’extradition", avait expliqué l’officier avant la naturalisation de l’ex-président.
ck/jhd