Dabou – La vente de poisson fumé à Layou, village situé à trois kilomètres sur l’axe Dabou-Abidjan, constitue une activité rentable qui "nourrit son homme", a confié vendredi à l’AIP, la présidente des vendeuses, Gnamké Alloi Viviane.
‘’Ça nourrit son homme parce que c’est avec ça que je m’occupe de mes trois enfants et ceux de mon frère décédé’’, révèle-t-elle, sans vouloir toutefois évoquer le montant de sa recette journalière.
Quinze vendeuses, hormis celles qui livrent leurs marchandises à des personnes qui viennent d’Abidjan, installées sous des appatams en bordure de la voie asphaltée, vendent leurs produits.
A Layou, village d’environ 300 âmes à majorité des pêcheurs allochtones agni ainsi que des allogènes ghanéens et maliens, la vie est rythmée par les activités pratiquées sur la lagune ébrié située à proximité.
‘’Le poisson fumé, c’est un choix que nous fait ici car beaucoup de nos clients aiment ça’’, précise dame Alloi qui s’échinait autour d’un four de fumage.
‘’Autre avantage, notre poisson sort directement de la lagune. Ici, on ne vend pas de poisson congelé’’, ajoute-t-elle, un brin de fierté dans le regard, affirmant être dans le milieu depuis une vingtaine d’années, avant de demander aux jeunes filles ‘’de faire quelque chose pour ne pas toujours tendre la main’’.
(AIP)
kkp/tm
‘’Ça nourrit son homme parce que c’est avec ça que je m’occupe de mes trois enfants et ceux de mon frère décédé’’, révèle-t-elle, sans vouloir toutefois évoquer le montant de sa recette journalière.
Quinze vendeuses, hormis celles qui livrent leurs marchandises à des personnes qui viennent d’Abidjan, installées sous des appatams en bordure de la voie asphaltée, vendent leurs produits.
A Layou, village d’environ 300 âmes à majorité des pêcheurs allochtones agni ainsi que des allogènes ghanéens et maliens, la vie est rythmée par les activités pratiquées sur la lagune ébrié située à proximité.
‘’Le poisson fumé, c’est un choix que nous fait ici car beaucoup de nos clients aiment ça’’, précise dame Alloi qui s’échinait autour d’un four de fumage.
‘’Autre avantage, notre poisson sort directement de la lagune. Ici, on ne vend pas de poisson congelé’’, ajoute-t-elle, un brin de fierté dans le regard, affirmant être dans le milieu depuis une vingtaine d’années, avant de demander aux jeunes filles ‘’de faire quelque chose pour ne pas toujours tendre la main’’.
(AIP)
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