Abidjan - La banque britannique Barclays décide de se retirer de l’Afrique en vendant sa participation de 62% dans sa filiale d’ici deux ans après des pertes enregistrées ces deux dernières années.
Après avoir noté une perte nette d’environ 394 millions de livres tout le long de l’année 2015 et 174 millions en 2014, le groupe a annoncé son retrait du continent noir pour se recentrer sur ses activités rentables au Royaume-Uni, ont fait savoir ses dirigeants, expliquant cette contre-performance par une très forte hausse des provisions liées au scandale de l'assurance-crédit, d’un montant total de 2,2 milliards de livres, dont 1,45 milliard supplémentaire pour le seul quatrième trimestre.
De plus, la banque d’investissement qui a publié une perte trimestrielle de 146 millions de livres à la suite des turbulences sur les marchés actions, annonce une réduction de plus de moitié du dividende en 2016 et 2017 par rapport à celui de 2015. Barclays a également fait savoir que l’enveloppe des bonus sera réduite de 10%, à 1,67 milliard de livres.
Issue en 2013 du rapprochement entre Absa alors détenue à 55% et ses autres succursales africaines (Botswana, Ghana, Kenya, Maurice, Ouganda, Seychelles, Tanzanie, Zambie), Barclays Africa Group représentait à fin septembre environ 11% des actifs pondérés du risque (RWA, hors actifs gérés en extinction) du groupe britannique, signale-t-on.
Basée à Londres, au Royaume-Uni, Barclays a été fondée en 1896, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Après avoir noté une perte nette d’environ 394 millions de livres tout le long de l’année 2015 et 174 millions en 2014, le groupe a annoncé son retrait du continent noir pour se recentrer sur ses activités rentables au Royaume-Uni, ont fait savoir ses dirigeants, expliquant cette contre-performance par une très forte hausse des provisions liées au scandale de l'assurance-crédit, d’un montant total de 2,2 milliards de livres, dont 1,45 milliard supplémentaire pour le seul quatrième trimestre.
De plus, la banque d’investissement qui a publié une perte trimestrielle de 146 millions de livres à la suite des turbulences sur les marchés actions, annonce une réduction de plus de moitié du dividende en 2016 et 2017 par rapport à celui de 2015. Barclays a également fait savoir que l’enveloppe des bonus sera réduite de 10%, à 1,67 milliard de livres.
Issue en 2013 du rapprochement entre Absa alors détenue à 55% et ses autres succursales africaines (Botswana, Ghana, Kenya, Maurice, Ouganda, Seychelles, Tanzanie, Zambie), Barclays Africa Group représentait à fin septembre environ 11% des actifs pondérés du risque (RWA, hors actifs gérés en extinction) du groupe britannique, signale-t-on.
Basée à Londres, au Royaume-Uni, Barclays a été fondée en 1896, rappelle-t-on.
(AIP)
kp